Question d'origine :
Apres avoir suivi les actualités et vu nombres de défauts, après avoir vu ce qu'on a fait a la terre, après avoir suivi la hausse du niveau de pollution, je voudrait demander qu'elle est notre mission sur terre?
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 30/08/2013 à 10h45
Bonjour,
C'est la question que pose par exemple la Commission sociale des évêques de France dans l'opuscule Le respect de la création (éd. du Centurion) . C’est "un opuscule d'une cinquantaine de pages publié le 17 janvier 2000 par la commission sociale des évêques de France dans lequel ils appellent les chrétiens au civisme écologique et les rendent responsables de la sauvegarde de la Création. Ce texte marque une inflexion dans la réflexion chrétienne au sujet des problèmes liés à l'écologie. Désormais,Dieu donne mission à l'homme d'être le gestionnaire responsable de la Création et de la faire fructifier dans l'intérêt des générations à venir : « À l'aube du troisième millénaire, qu'avons-nous fait de notre planète ? Ne nous sommes-nous pas comportés comme des prédateurs au détriment des générations qui nous suivent ? » Le texte énumère les problèmes contemporains : pénurie d'eau potable, déficit en bois de feu, déboisement des régions tropicales, déficit alimentaire, enfouissement des déchets nucléaires ou toxiques, relâchement des gaz à effet de serre ... imprévoyance et irresponsabilité dans la gestion scientifique (Tchernobyl, vache folle...). Désormais, les chrétiens sont invités à repenser fondamentalement leurs habitudes de vie et sont appelés au civisme écologique dans leur choix en matière de transport, de destination des vacances et des achats de biens d'équipement, comme dans la qualité de leur nourriture. Frugalité et modération sont préconisées. : « Le productivisme ne doit plus être l'idéal du travail (...) Les loisirs, l'art, la prière, la contemplation offrent leur espace à l'activité humaine »".
in Wikipedia.
Sur le site de l'église catholique, vous trouverez la description des actions menées par le Vatican pour exercer cette «mission ».
En philosophie, on parle plutôt d’undevoir de l’homme, d’une responsabilité . C’est en partie le sujet de l’ouvrage d’Hans Jonas Le principe responsabilité : une éthique pour la civilisation technologique :
« Hans Jonas nous introduit d'emblée dans une perspective métaphysique absolue. La menace qui pèse de plus en plus sur la vie terrestre oblige à des interrogations fondamentales: depuis la responsabilité reconnue des humains à l'endroit de leurs semblables, ne doit-on pas s'élever à l'idée d'une responsabilité trans-individuelle et trans-sociale à l'égard du monde de vie en général — que Teilhard de Chardin avait le premier nommé biosphère — menacé dans son être même par l'excès de pouvoir et l'audace téméraire de la technique en marche?[…] Comment fonder une éthique qui rendrait les humains responsables à la fois de la permanence et de la qualité autant de leur propre espèce que de toute vie répandue sur la surface du globe? » peut-on lire dans l’analyse de Laurent Giroux dans le Dossier : Jonas Hans, de l’Encyclopédie de l’Agora en ligne.
De nombreux auteurs et ouvrages de ce que l’on appelle éthique de l’environnement, ou philosophie de l’écologie vous permettront d’approfondir cette idée.
Vous trouverez une histoire de ces mouvements dans Philosophie et écologie, Anne Dalsuet, qui questionne également l’idée de nature dans la philosophie depuis l’Antiquité.
En ligne une autre présentation détaillée :
« L’homme est arrivé à une position hégémonique jamais vue: il ne dispose pas seulement des ressources planétaires a son gré, mais il a une grande emprise sur son propre avenir. Maître du monde, maître de ces ressources, il doit assumer aussi la responsabilité, que ce soit pour son bien-être, poussé par la responsabilité pour les générations futures (attitudes anthropocentrées), ou par le respect de la nature (attitudes biocentrées et écocentrées) ».
La relation homme-nature : émergence de l’éthique de l’environnement, G.G. Arsene.
Vous trouverez de nombreuses autres références dans le Point d’Actu Ecologie obligatoire.
A noter que la Déclaration sur l’environnement adoptée à Stockholm en 1972 énonce : « L’homme a un droit fondamental à la liberté, à l’égalité et à des conditions de vie satisfaisantes dans un environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien-être. Il a le devoir de protéger et d’améliorer l’environnement pour les générations présentes et futures ».
Bonnes lectures !
C'est la question que pose par exemple la Commission sociale des évêques de France dans l'opuscule Le respect de la création (éd. du Centurion) . C’est "un opuscule d'une cinquantaine de pages publié le 17 janvier 2000 par la commission sociale des évêques de France dans lequel ils appellent les chrétiens au civisme écologique et les rendent responsables de la sauvegarde de la Création. Ce texte marque une inflexion dans la réflexion chrétienne au sujet des problèmes liés à l'écologie. Désormais,
in Wikipedia.
Sur le site de l'église catholique, vous trouverez la description des actions menées par le Vatican pour exercer cette «
En philosophie, on parle plutôt d’un
« Hans Jonas nous introduit d'emblée dans une perspective métaphysique absolue. La menace qui pèse de plus en plus sur la vie terrestre oblige à des interrogations fondamentales: depuis la responsabilité reconnue des humains à l'endroit de leurs semblables, ne doit-on pas s'élever à l'idée d'une responsabilité trans-individuelle et trans-sociale à l'égard du monde de vie en général — que Teilhard de Chardin avait le premier nommé biosphère — menacé dans son être même par l'excès de pouvoir et l'audace téméraire de la technique en marche?[…] Comment fonder une éthique qui rendrait les humains responsables à la fois de la permanence et de la qualité autant de leur propre espèce que de toute vie répandue sur la surface du globe? » peut-on lire dans l’analyse de Laurent Giroux dans le Dossier : Jonas Hans, de l’Encyclopédie de l’Agora en ligne.
De nombreux auteurs et ouvrages de ce que l’on appelle éthique de l’environnement, ou philosophie de l’écologie vous permettront d’approfondir cette idée.
Vous trouverez une histoire de ces mouvements dans Philosophie et écologie, Anne Dalsuet, qui questionne également l’idée de nature dans la philosophie depuis l’Antiquité.
En ligne une autre présentation détaillée :
« L’homme est arrivé à une position hégémonique jamais vue: il ne dispose pas seulement des ressources planétaires a son gré, mais il a une grande emprise sur son propre avenir. Maître du monde, maître de ces ressources, il doit assumer aussi la responsabilité, que ce soit pour son bien-être, poussé par la responsabilité pour les générations futures (attitudes anthropocentrées), ou par le respect de la nature (attitudes biocentrées et écocentrées) ».
La relation homme-nature : émergence de l’éthique de l’environnement, G.G. Arsene.
Vous trouverez de nombreuses autres références dans le Point d’Actu Ecologie obligatoire.
A noter que la Déclaration sur l’environnement adoptée à Stockholm en 1972 énonce : « L’homme a un droit fondamental à la liberté, à l’égalité et à des conditions de vie satisfaisantes dans un environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien-être. Il a le devoir de protéger et d’améliorer l’environnement pour les générations présentes et futures ».
Bonnes lectures !
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