Question d'origine :
J'ai eu l'occasion cet été de visiter quelques églises dans la bourgogne du sud près de Semur en Brionnais.
Je souhaite me documenter sur cette "région" et connaitre un peu son histoire.
Pouvez vous :
1 - Me donner quelques pistes pour connaitre un peu l'histoire de ce qui semble un comté dépendant des seigneurs de Semur;
2- M'aidez pour trouver la délimitation géographique de ce comté ;
3- M'aidez pour trouver un inventaire de ces églises romanes qui sont fort nombreuses.
La BML possède t'elle des ouvrages me permettant de satisfaire ma curiosité ?
Merci d'avance
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 30/09/2013 à 07h51
Bonjour,
En guise de préambule, commençons par le fait que dès le début du haut Moyen Âge, et jusqu'au commencement du XIVe siècle, le Brionnais fut le siège d'une puissante baronnie, celle des barons de Semur.
Faute de documents, les origines de la famille de Semur sont obscures. Sans doute, séduit par le site, un seigneur de passage dans la région, Freelan de Chamill, fit-il construire un château féodal au sommet du promontoire de Semur, dominant et contrôlant ainsi la vallée de la Loire.
La baronnie se développa alors sous l'impulsion des seigneurs de Semur, dont certains connurent gloire et puissance, tel Dalmas Ier, dit le Grand (tué en 1048)3.
L'un de ses fils, Hugues - le futur saint Hugues - (1024-1109), deviendra grand abbé de Cluny et jouera un rôle important dans toute la chrétienté.
Une fille de Dalmas, Hélie, épousa le duc de Bourgogne Robert Ier. Le fait même qu'une fille de la seigneurie de Semur ait été choisie pour femme par l'un des princes les plus puissants de France, et sans doute de la chrétienté, montre bien que la famille de Semur, au XIe siècle, était considérée.
Pendant plusieurs siècles, la baronnie de Semur va connaître prospérité et sécurité. Cette puissance, le calme relatif de la province brionnaise, l'encouragement, la protection et l'aide apportés par la famille des barons, tout cela peut expliquer partiellement la mise en chantier, dès le XIe siècle, de plusieurs églises dans le Brionnais. Le premier couvent de femmes dépendant de Cluny fut également fondé à Marcigny. L'influence spirituelle d'Autun, centre religieux important du monde de la chrétienté, et de Cluny, qui connut un rayonnement sans précédent aux XIe siècle et XIIe siècle, essentiellement sous l'autorité de saint Hugues, grand abbé de Cluny, constitue également une explication.
Source : Wikipedia.
Par ailleurs, parmi les «Sites historiques et informatiques qui contribuent à la splendeur du Brionnais », vous en trouverez un consacré à la généalogie de la maison de Semur.
Mais pour approfondir cette histoire, nous vous conseillons de lire Recherches sur les origines des seigneurs de Semur en Brionnais avec en prologue la vie de saint Hugues / présenté par Philippe Guiard, membre de l'association "les vieilles pierres.
Concernant votre deuxième interrogation, le site, mentionné précédemment explique l’évolution des limites de Semur-en-Brionnais à travers son histoire.
En outre, le site Wikipedia présente les limites géographiques du Brionnais.
Pour vous documenter, vous trouverez sur le site de l’Insee une fiche de la commune de Semur-en-Brionnais..
Quant à votre dernière question, sa chez que le Ministère de la culture propose de nombreuses base de données sur le patrimoine dont des inventaires du patrimoine architectural en images ou en liste.
Il propose aussi des rapports de restauration ou encore l’inventaire du mobilier.
Pour compléter ces premiers éléments vous pouvez aussi consulter les Sites clunisiens.
En bibliographie, nous vous avons sélectionné des ouvrages consultables à la Bibliothèque municipale de Lyon :
Sur Semur-en-Brionnais :
* Semur en Brionnais : son passé / J. L. Dosso-Gréggia, 1969.
* Semur et le Brionnais : une perle dans son écrin roman/ Guy Leduc, 2004.
Sur le Brionnais :
* Eglises romanes du Brionnais / Henri Nicolas, 1993
* Le Guide du Charolais et du Brionnais , 1994.
* Eglises romanes du Brionnais / Henri Nicolas, 2000.
* Itinéraire culturel clunisien du "Berceau de l'épopée clunisienne". 02. Charolais, Brionnais, Loire/ Fédération des sites clunisiens, 2009.
* Cluny et l'art roman en Charolais-Brionnais : influences & résistances / sous la direction de Nicolas Reveyron; Analise Nicolier, Magali Guénot, Franck Chaléat,... [et al.], 2011.
Vous pourrez compléter ces références sur les sites suivants :
* Le centre d’études des patrimoines cultrels du Charolais-Brionnais
* semur-en-brionnais.
En guise de préambule, commençons par le fait que dès le début du haut Moyen Âge, et jusqu'au commencement du XIVe siècle, le Brionnais fut le siège d'une puissante baronnie, celle des barons de Semur.
Faute de documents, les origines de la famille de Semur sont obscures. Sans doute, séduit par le site, un seigneur de passage dans la région, Freelan de Chamill, fit-il construire un château féodal au sommet du promontoire de Semur, dominant et contrôlant ainsi la vallée de la Loire.
La baronnie se développa alors sous l'impulsion des seigneurs de Semur, dont certains connurent gloire et puissance, tel Dalmas Ier, dit le Grand (tué en 1048)3.
L'un de ses fils, Hugues - le futur saint Hugues - (1024-1109), deviendra grand abbé de Cluny et jouera un rôle important dans toute la chrétienté.
Une fille de Dalmas, Hélie, épousa le duc de Bourgogne Robert Ier. Le fait même qu'une fille de la seigneurie de Semur ait été choisie pour femme par l'un des princes les plus puissants de France, et sans doute de la chrétienté, montre bien que la famille de Semur, au XIe siècle, était considérée.
Pendant plusieurs siècles, la baronnie de Semur va connaître prospérité et sécurité. Cette puissance, le calme relatif de la province brionnaise, l'encouragement, la protection et l'aide apportés par la famille des barons, tout cela peut expliquer partiellement la mise en chantier, dès le XIe siècle, de plusieurs églises dans le Brionnais. Le premier couvent de femmes dépendant de Cluny fut également fondé à Marcigny. L'influence spirituelle d'Autun, centre religieux important du monde de la chrétienté, et de Cluny, qui connut un rayonnement sans précédent aux XIe siècle et XIIe siècle, essentiellement sous l'autorité de saint Hugues, grand abbé de Cluny, constitue également une explication.
Source : Wikipedia.
Par ailleurs, parmi les «Sites historiques et informatiques qui contribuent à la splendeur du Brionnais », vous en trouverez un consacré à la généalogie de la maison de Semur.
Mais pour approfondir cette histoire, nous vous conseillons de lire Recherches sur les origines des seigneurs de Semur en Brionnais avec en prologue la vie de saint Hugues / présenté par Philippe Guiard, membre de l'association "les vieilles pierres.
Concernant votre deuxième interrogation, le site, mentionné précédemment explique l’évolution des limites de Semur-en-Brionnais à travers son histoire.
En outre, le site Wikipedia présente les limites géographiques du Brionnais.
Pour vous documenter, vous trouverez sur le site de l’Insee une fiche de la commune de Semur-en-Brionnais..
Quant à votre dernière question, sa chez que le Ministère de la culture propose de nombreuses base de données sur le patrimoine dont des inventaires du patrimoine architectural en images ou en liste.
Il propose aussi des rapports de restauration ou encore l’inventaire du mobilier.
Pour compléter ces premiers éléments vous pouvez aussi consulter les Sites clunisiens.
En bibliographie, nous vous avons sélectionné des ouvrages consultables à la Bibliothèque municipale de Lyon :
* Semur en Brionnais : son passé / J. L. Dosso-Gréggia, 1969.
* Semur et le Brionnais : une perle dans son écrin roman/ Guy Leduc, 2004.
* Eglises romanes du Brionnais / Henri Nicolas, 1993
* Le Guide du Charolais et du Brionnais , 1994.
* Eglises romanes du Brionnais / Henri Nicolas, 2000.
* Itinéraire culturel clunisien du "Berceau de l'épopée clunisienne". 02. Charolais, Brionnais, Loire/ Fédération des sites clunisiens, 2009.
* Cluny et l'art roman en Charolais-Brionnais : influences & résistances / sous la direction de Nicolas Reveyron; Analise Nicolier, Magali Guénot, Franck Chaléat,... [et al.], 2011.
Vous pourrez compléter ces références sur les sites suivants :
* Le centre d’études des patrimoines cultrels du Charolais-Brionnais
* semur-en-brionnais.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter