Renardeau et petit romain
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 01/03/2011 à 09h25
849 vues
Question d'origine :
Bonjour j'ai une question assez précise et pas évidente, quand j'étais au collège, j'avais option latin et ma prof de l'époque nous a fait travailler sur un texte qui racontait l'histoire d'un enfant, petit romain ou esclave je ne sais plus, qui sauvait un bébé renard en le mettant sous sa tunique. Des adultes croisent son chemin et lui demandent ce qu'il cache sous sa tunique, le garçon refuse de dire la vérité et dit qu'il ne cache rien. Le renardeau commence à se débattre pour s'échapper et lui griffe le ventre. Au lieu de le laisser s'échapper, le petit garçon continue de dire qu'il ne cache rien. Le renardeau se débat tant et si bien qu'il lui ouvre les entrailles et le petit garçon meurt.
Cette histoire m'avait marquée à l'époque mais je n'en trouve la trace nulle part. Est ce un mythe ? une parabole ?
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 01/03/2011 à 15h30
Réponse du service Guichet du Savoir
L’enfant au renard est une anecdote rapportée par Plutarque (Vie de Lycurgue, XVIII, 1), qui devient très populaire dans l'Antiquité :
« Les enfants [spartiates] prennent le vol tellement au sérieux que l'un d'entre eux, dit-on, qui avait dérobé un renardeau et le cachait dans son manteau, se laissa, pour ne pas être pris, déchirer le ventre par les griffes et les dents de l'animal sans broncher : il en mourut. »
L'anecdote devient symbole des rigueurs de l'éducation spartiate. Sa popularité vient de l'attrait morbide, dans le monde hellénistique et romain, pour l'étrangeté de Sparte, laquelle à son tour met en exergue ses coutumes les plus étranges au reste du monde. Plutarque compare d'ailleurs cette anecdote avec le rituel de la diamastigosis, la flagellation des jeunes au sanctuaire d'Artémis Orthia, qui attire des foules de touristes.
Source : wikipedia
Vous pouvez lire le passage concerné sur books.google.com ou dans l'une des éditions papier comme celle de Quarto/Gallimard (page 147).
« Les enfants [spartiates] prennent le vol tellement au sérieux que l'un d'entre eux, dit-on, qui avait dérobé un renardeau et le cachait dans son manteau, se laissa, pour ne pas être pris, déchirer le ventre par les griffes et les dents de l'animal sans broncher : il en mourut. »
L'anecdote devient symbole des rigueurs de l'éducation spartiate. Sa popularité vient de l'attrait morbide, dans le monde hellénistique et romain, pour l'étrangeté de Sparte, laquelle à son tour met en exergue ses coutumes les plus étranges au reste du monde. Plutarque compare d'ailleurs cette anecdote avec le rituel de la diamastigosis, la flagellation des jeunes au sanctuaire d'Artémis Orthia, qui attire des foules de touristes.
Source : wikipedia
Vous pouvez lire le passage concerné sur books.google.com ou dans l'une des éditions papier comme celle de Quarto/Gallimard (page 147).
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