utilisation de la cage aux ours, j'usqu'à quand ?

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

L’ouvrage de Xavier de Mérona nous apprend qu’en 1987, deux cages étaient utilisées pour l’hébergement les ours : « Les ours sont dans deux grandes cages circulaires. Dans l’une, les descendants de l’ours brun Mitron, arrivé de Berne en 1947 et mort en 1979. L’espère est tellement féconde qu’on a été obligé de stériliser le mâle. Dans l’autre, la noire Sophie, l’ours à collier de l’Himalaya qui est toute seule. »

Il semblerait que ces cages aient servi au moins jusqu’en 1994, date de l’inauguration de la nouvelle ourserie.
Voici un extrait de l’article de Lyon Figaro Un toit pour les ours, paru le 6 juillet 1994 :

« La nouvelle ourserie du parc zoologique de la Tête d’Or a été inaugurée, hier (…) Et si Sophie, pour des raisons d’incompatibilité de nature, est condamnée à rester dans sa cage de fer construite en 1865, Azor et Eliette ont désormais pris possession de leur nouveau territoire. Cet espace en béton couvre une superficie de 600 mètres carrés et a été conçu par les architectes Martel et Charlet pour accueillir ces plantigrades[ (...)»

Cet aménagement, prévu par Louis Pradel dans le cadre d’un réaménagement plus global du parc zoologique dans les années 60-70, a été relancé et réalisé par Michel Noir deux décennies plus tard. Il a fait l’objet d’une rénovation en 2002.
L’article de Lyon figaro est consultable dans la base Dossiers de presse Rhône-Alpes à partir des postes informatiques de la bibliothèque.

Nous ne savons pas jusqu’à quand l’ours Sophie est restée dans l’ancienne cage. Le Zoo de Lyon pourra certainement vous renseigner sur ce point.

Vous trouverez des vues et cartes postales de l’ancienne cage aux ours lorsqu’elle était en activité sur ce site web : zoovenirs

Si vous vous intéressez à la manière dont a évolué la présentation des animaux au sein du parc de la Tête d’Or au 19e et au 20e siècle, vous pourriez lire l’article d’Eric Baratay, Un instrument symbolique de la domestication, le jardin zoologique au XIXe-XXe siècles : l’exemple du parc de la Tête d’Or à Lyon, paru dans les Cahiers d'histoire en 1997 et consultable en ligne.