Une nouvelle fantastique
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 10/01/2014 à 14h43
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Question d'origine :
Bonjour ,
Je dois rediger une nouvelle fantastique à partir du tableau le cri de Munch ( n'importe le quel ).
Je peut utiliser plusieure fois la scéne du tableau et doit utiliser tout les personnages présent sur la peinture.
Je sais que vous n'aller pas m'écrire l'histoire mais j'aimerai avoir des idées sur des péripésies pour exprimer le doute.
Merci de votre compréhension.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Tout d’abord nous vous signalons cette réponse que nous avons apportée à une précédente question sur le même sujet. Vous y trouverez des ressources qui vous donneront certainement quelques pistes.
Divers procédés narratifs permettent d’installer un climat de doute ou d’incertitude dans un récit.
On peut en particulier mentionner le narrateur incertain, ou narrateur peu fiable (unreliable narrator), qui, dans un récit fantastique, permet de brouiller les frontières entre la réalité et le surnaturel, parce que sa parole est discréditée, soit par lui-même (ses propres doutes sur son objectivité, la réalité des expériences qu’il rapporte), ou par des éléments extérieurs (on apprend que le personnage est interné dans un asile, ou qu’il est menteur…).
Dans son essai Introduction à la littérature fantastique, Tzvetan Todorov parle justement des caractéristiques du discours fantastique :
L'énonciation : Le narrateur est souvent utilisé à la 1ère personne, cela permet une meilleure identification du lecteur et introduit le doute inhérent au fantastique: dit-il la vérité? Ment-il? Est-il fou? Dans La Vénus d'Ille, si le fantastique-merveilleux apparaît, c'est précisément parce que les indices du surnaturel sont observés par un narrateur archéologue et digne de confiance, tout pénétré des certitudes de la science.
Ainsi,ce ne sont pas tant les péripéties qui suscitent le doute et l’incertitude (et souvent la peur), que la manière dont un événement étrange et inattendu est perçu, décrit, et expliqué par le narrateur , qui échoue à trouver une cause rationnelle aux événements.
Le récit fantastique utilise donc les quatre types de discours : discours narratif, discours descriptif, discours explicatif et discours argumentatif.
Il s’agit donc, à la fois de
raconter, d’observer, de comprendre et de raisonner sur les événements étranges qui surgissent.
[…]
Le récit fantastique utilise pour s’exprimer le vocabulaire duchamp lexical de la peur mais
également celui de l’incertitude et du doute . Ex : « quelque chose, on, c’était comme si, on aurait dit,
peut-être, probablement… » Ces mots ou expressions s’appellent desmodalisateurs .
(source : Le genre fantastique, Collège de Navarre)
Nous vous invitons en outre à consulter cette fiche de cours qui revient sur les codes du genre fantastique :
III - L’incertitude du personnage
L’événement surnaturel (l’Apparition) provoque un sentiment d’incertitude chez celui qui en est le témoin.De nombreux verbes le montrent : «sembler», «croire», «penser», «supposer» ... Cette incertitude est caractéristique du fantastique. Selon Tzvetan Todorov, «Le fantastique, c’est l’hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturel.»
S’il n’y a pas cette hésitation, on sort du genre fantastique pour rentrer dans un genre voisin, l'étrange ou le merveilleux, par exemple.
IV — L’incertitude du lecteur
Les événements sont perçus par un personnage qui, comme dans « Le Horla », ne sait plus s’il est fou ou s’il est réellement victime d’un être invisible. Or le lecteur n’a pas d’autre témoignage que celui du personnage, car l’histoire est racontée du point de vue du personnage. C’est ce qu’on appelle unpoint de vue interne : ce que l’on sait de l’histoire, c’est ce que nous en dit le personnage (voir la leçon sur les points de vue).
Le lecteur n’a donc pas d’autre solution que de croire ce que raconte le personnage de l’histoire, si bien que nous sommes dans l’incertitude également . Nous ne savons pas si le personnage est fou ou s’il est victime d’un être invisible.
Nous espérons que ces précisions vous aideront à rédiger votre nouvelle.
Tout d’abord nous vous signalons cette réponse que nous avons apportée à une précédente question sur le même sujet. Vous y trouverez des ressources qui vous donneront certainement quelques pistes.
Divers procédés narratifs permettent d’installer un climat de doute ou d’incertitude dans un récit.
On peut en particulier mentionner le narrateur incertain, ou narrateur peu fiable (unreliable narrator), qui, dans un récit fantastique, permet de brouiller les frontières entre la réalité et le surnaturel, parce que sa parole est discréditée, soit par lui-même (ses propres doutes sur son objectivité, la réalité des expériences qu’il rapporte), ou par des éléments extérieurs (on apprend que le personnage est interné dans un asile, ou qu’il est menteur…).
Dans son essai Introduction à la littérature fantastique, Tzvetan Todorov parle justement des caractéristiques du discours fantastique :
L'énonciation : Le narrateur est souvent utilisé à la 1ère personne, cela permet une meilleure identification du lecteur et introduit le doute inhérent au fantastique: dit-il la vérité? Ment-il? Est-il fou? Dans La Vénus d'Ille, si le fantastique-merveilleux apparaît, c'est précisément parce que les indices du surnaturel sont observés par un narrateur archéologue et digne de confiance, tout pénétré des certitudes de la science.
Ainsi,
Le récit fantastique utilise donc les quatre types de discours : discours narratif, discours descriptif, discours explicatif et discours argumentatif.
Il s’agit donc, à la fois de
raconter, d’observer, de comprendre et de raisonner sur les événements étranges qui surgissent.
[…]
Le récit fantastique utilise pour s’exprimer le vocabulaire du
également celui de l’incertitude et du doute
peut-être, probablement… » Ces mots ou expressions s’appellent des
(source : Le genre fantastique, Collège de Navarre)
Nous vous invitons en outre à consulter cette fiche de cours qui revient sur les codes du genre fantastique :
L’événement surnaturel (l’Apparition) provoque un sentiment d’incertitude chez celui qui en est le témoin.
S’il n’y a pas cette hésitation, on sort du genre fantastique pour rentrer dans un genre voisin, l'étrange ou le merveilleux, par exemple.
Les événements sont perçus par un personnage qui, comme dans « Le Horla », ne sait plus s’il est fou ou s’il est réellement victime d’un être invisible. Or le lecteur n’a pas d’autre témoignage que celui du personnage, car l’histoire est racontée du point de vue du personnage. C’est ce qu’on appelle un
Nous espérons que ces précisions vous aideront à rédiger votre nouvelle.
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