Question d'origine :
Bonjour !
J'utilise un poêle à bois dont je suis satisfait : rendement excellent,
très peu de cendres dont j'utilise la partie pulvérulente pour enrichir la
base de certains arbres de mon terrain. Une question m'intrigue : les
résidus non pulvérulents se composent de particules de bois incomplètement
brûlés (qui finissent d'ailleurs par brûler si on les remet dans le poêle)
et des résidus solides gris, ressemblant à des cailloux (taille maximum 1 à
2 cm) mais aisément cassables à la main, totalement réfractaires : même au
plus chaud de la flamme d'un chalumeau à butane, ils ne brûlent pas...
Je sais que le bois contient une faible part de minéraux incombustibles,
mais pourquoi donc s’agglomérerait elle ainsi ? Je m'attendrais à ce que la
partie minérale soit intimement dispersée dans le corps du bois et qu'elle
fasse donc partie de la partie pulvérulente !
Merci à l'avance de votre réponse.
Pierre CEUGNIET
Réponse du Guichet
Le 09/01/2014 à 14h53
Bonjour,
Nous ne savons pas quel type de bois vous faites brûler, ni ses conditions de combustion, ni de quoi se composent les agrégats solides que vous souhaitez identifier.
Voici quelques éléments d'information qui, nous l'espérons, pourront vous intéresser :
Krista Klus-Neufanger dans Le chauffage au bois : de l'abattage en forêt au choix du poêle décrit les différentes étapes de la combustion du bois, de l'allumage aux cendres. Elle précise :
"Le résidu de combustion se présente sous forme de cendre. Celle-ci nous donne des indices sur le bon déroulement de la combustion : s'il ne reste qu'une poudre fine et grise, c'est que la combustion a été optimale ; si elle est foncée et grossière, c'est quele bois s'est incomplètement consumé , entraînant un surcroît d'émissions polluantes."
Les cendres issues de la combustion du bois contiennent principalement du calcium, du potassium, du silicium, du magnésium et du phosphore. On observe quelquesvariations selon les essences brûlées .
Le taux et la qualité des cendres sont des indicateurs de la qualité du combustible. En effet, la quantité de cendres varie selon le type de bois. Plus il contient d’écorce, plus il est humide, plus il contient de matière verte et plus la part de cendres augmente. [...]
Par ailleurs, la combustion doit être complète pour éviter la surproduction de cendres
source : Agence locale de l'énergie des Ardennes
Peut-être s'agit-il de mâchefer ?
Les cendres sont les résidus solides récupérés en fin de combustion. Elles sont formées de composés inorganiques qui résultent de l’oxydation de composants présents d’une façon naturelle dans le granulé, comme le soufre, chlore, phosphore, silicium, fer, calcium, magnésium, sodium, potassium, …
Ces composés inorganiques présents dans les cendres peuvent avoir une température de fusion inférieure à la température atteinte dans le foyer (environ 1000°). Dans ce cas, les cendres fondent et se solidifient lorsque le foyer refroidit en formant un résidu très compact, d’aspect métallique : on parle alors de ‘mâchefer’.
source : www.tarifinfogranules.fr
La fusibilité des cendres est variable selon les types de bois. D'une manière générale, la transformation en mâchefer débute autour de 900 °C, s'intensifie à partir de 1 200 °C jusqu'à écoulement autour de 1 400 °C.
La teneur et la nature des cendres ont une importance dans le choix de la technologie de combustion. Un taux de minéraux élevé provoque une formation importante de mâchefer qui oblige à utiliser des grilles mobiles ou des systèmes de recyclage des gaz de combustion pour appauvrir l'air comburant en oxygène et ainsi diminuer la température de foyer (et, par conséquent, limiter la production de mâchefer).
source : Biomasse Normandie
La fusibilité d'un corps est sa capacité à passer de l'état solide à l'état liquide sous l'action de la chaleur, soit sa capacité à se liquéfier (fusion).
Voir aussi :
- La combustion du bois
- Gestion et valorisation des cendres de chaufferies bois
- Combustion du bois - Les résidus de la combustion
- La combustion du bois : un processus complexe
Nous ne savons pas quel type de bois vous faites brûler, ni ses conditions de combustion, ni de quoi se composent les agrégats solides que vous souhaitez identifier.
Voici quelques éléments d'information qui, nous l'espérons, pourront vous intéresser :
Krista Klus-Neufanger dans Le chauffage au bois : de l'abattage en forêt au choix du poêle décrit les différentes étapes de la combustion du bois, de l'allumage aux cendres. Elle précise :
"Le résidu de combustion se présente sous forme de cendre. Celle-ci nous donne des indices sur le bon déroulement de la combustion : s'il ne reste qu'une poudre fine et grise, c'est que la combustion a été optimale ; si elle est foncée et grossière, c'est que
Les cendres issues de la combustion du bois contiennent principalement du calcium, du potassium, du silicium, du magnésium et du phosphore. On observe quelques
Le taux et la qualité des cendres sont des indicateurs de la qualité du combustible. En effet, la quantité de cendres varie selon le type de bois. Plus il contient d’écorce, plus il est humide, plus il contient de matière verte et plus la part de cendres augmente. [...]
Par ailleurs, la combustion doit être complète pour éviter la surproduction de cendres
source : Agence locale de l'énergie des Ardennes
Peut-être s'agit-il de mâchefer ?
Les cendres sont les résidus solides récupérés en fin de combustion. Elles sont formées de composés inorganiques qui résultent de l’oxydation de composants présents d’une façon naturelle dans le granulé, comme le soufre, chlore, phosphore, silicium, fer, calcium, magnésium, sodium, potassium, …
Ces composés inorganiques présents dans les cendres peuvent avoir une température de fusion inférieure à la température atteinte dans le foyer (environ 1000°). Dans ce cas, les cendres fondent et se solidifient lorsque le foyer refroidit en formant un résidu très compact, d’aspect métallique : on parle alors de ‘mâchefer’.
source : www.tarifinfogranules.fr
La fusibilité des cendres est variable selon les types de bois. D'une manière générale, la transformation en mâchefer débute autour de 900 °C, s'intensifie à partir de 1 200 °C jusqu'à écoulement autour de 1 400 °C.
La teneur et la nature des cendres ont une importance dans le choix de la technologie de combustion. Un taux de minéraux élevé provoque une formation importante de mâchefer qui oblige à utiliser des grilles mobiles ou des systèmes de recyclage des gaz de combustion pour appauvrir l'air comburant en oxygène et ainsi diminuer la température de foyer (et, par conséquent, limiter la production de mâchefer).
source : Biomasse Normandie
La fusibilité d'un corps est sa capacité à passer de l'état solide à l'état liquide sous l'action de la chaleur, soit sa capacité à se liquéfier (fusion).
Voir aussi :
- La combustion du bois
- Gestion et valorisation des cendres de chaufferies bois
- Combustion du bois - Les résidus de la combustion
- La combustion du bois : un processus complexe
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter
Fauché à 18 ans, millionnaire à 23 : la méthode ultra...