magie dans Pinocchio
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 28/02/2014 à 11h33
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Question d'origine :
Je voudrais savoir s'il vous plaît, quels sont les ingrédints magiques dans Pinocchio
Réponse du Guichet

Bonjour,
Le conte de Carlo Collodi, Les aventures de Pinocchio, raconte les péripéties d’un petit pantin de bois qui, au fil de ses mésaventures et des rencontres qu’il fait, apprend à s’améliorer, jusqu’à se métamorphoser en véritable petit garçon.
Les éléments magiques sont nombreux dans cette histoire, mais on peut dégager quelques « types » bien distincts :
Les animaux parlants et / ou humanisés, les objets animés et les fantômes :
L’histoire commence quand le menuisier Cerise trouve un morceau de bois qui parle : il finit par en faire cadeau à son ami Geppetto, qui en fait un pantin : désormais pourvu d’yeux, d’un nez, d’une bouche et de membres, le pantin, baptisé Pinocchio, n’a de cesse de faire des bêtises, et s’enfuit bien vite de chez lui. Au cours de ses pérégrinations, Pinocchio croise successivement un grillon, un poussin, des marionnettes, un renard, un chat, un merle blanc, et bien d’autres créatures, bonnes ou mauvaises, qui lui donnent des conseils, l’aident, ou lui jouent de mauvais tours en abusant de sa naïveté.
Voici ceux que nous avons comptés :
Bois qui parle / pantin animé (Pinocchio)
Grillon qui parle
poussin
marionnettes
renard
chat
merle blanc
Ombre du grillon parleur
fantôme de jeune fille aux cheveux bleus (fée)
Faucon
caniche qui marche sur ses pattes de derrière (cocher)
corbeau, chouette, grillon parleur (médecins)
lapins croquemorts
perroquet
gorille juge
molosses gendarmes
serpent avec de la fumée au bout de la queue
luciole
fouines
gros pigeon
dauphin
crabe
Alidor (mâtin des carabiniers)
Limace avec une lampe sur la tête (servante de la fée bleue)
Attelage d’ânes chaussés de bottines
Ane qui parle (et qui pleure)
Chèvre bleue
Thon parlant
La fée bleue
La fée apparaît pour la première fois sous la forme d’un spectre à la fenêtre d’une maison où Pinocchio tente, sans succès, de trouver refuge pour échapper à des brigands. Puis elle sauve la vie de Pinocchio après que celui-ci ait été abandonné par le chat et le renard (les brigands), pendu à un arbre. Elle le recueille chez elle et le soigne. Elle devient sa « grande sœur », puis meurt, et enfin réapparaît dans la ville des Abeilles Laborieuses, mystérieusement devenue assez vieille pour être sa mère. Elle apparaît plusieurs fois dans le récit, sous la forme d’une « belle enfant aux cheveux bleus », puis d’une femme, ou encore d’une chèvre bleue.
A la fin du conte, la fée transforme Pinocchio en petit garçon et guérit Geppetto.
Les monstres marins
Nous rangeons dans cette catégorie le requin (ou la baleine, selon les versions) qui avale Geppetto et Pinocchio, mais aussi le pêcheur vert qui capture Pinocchio quand le canot de Geppetto disparaît dans la tempête, et qui essaye de le faire frire à la poêle comme un poisson.
Les métamorphoses
Nous avons déjà évoqué les métamorphoses successives de la fée bleue. Mentionnons aussi la transformation de Pinocchio (et des autres enfants paresseux) en âne, puis à nouveau en pantin, et finalement, en récompense de ses bonnes actions, en petit garçon de chair et d’os. Enfin, on peut aussi mentionner le grillon, que Pinocchio tue accidentellement au début du récit, et qui réapparaît plusieurs fois : une première fois sous la forme d’une « ombre » qui lui prodigue à nouveau des conseils (qu’il n’écoute pas), puis en tant que médecin chez la fée bleue, en compagnie de deux « confrères », un corbeau et une chouette. Enfin, à la fin du récit, il accueille Pinocchio et Geppetto dans sa chaumière après que ces derniers se sont échappés du ventre du requin. Il en profite pour rappeler à Pinocchio la manière dont il l’avait traité lors de leur première rencontre :
- Maintenant tu m’appelles ton « cher petit grillon », n’est-ce pas ? Mais te rappelles-tu le jour où tu m’as lancé un manche de maillet pour me chasser de chez toi ?
- Tu as raison, petit grillon ! Chasse moi, moi aussi ; lance-moi un manche de maillet ; mais aie pitié de mon pauvre père !
- J’aurai pitié du père, et même du fils ; mais j’ai voulu te rappeler ta méchanceté à mon égard, pour t’apprendre qu’en ce monde, lorsque c’est possible, il faut se montrer courtois avec tous si nous voulons être payés de retour le jour où nous en aurons besoin.
Le nez qui s’allonge
Les mensonges se reconnaissent tout de suite, mon enfant, car il y en a de deux sortes : les mensonges qui ont les jambes courtes, et les mensonges qui ont le nez long. Or, le tien est justement de ceux qui ont le nez long.
On peut mettre le phénomène du nez qui s’allonge proportionnellement à l’énormité des mensonges en parallèle avec la paire d’oreilles d’ânes :
Il se mit à pleurer, à glapir, à se taper la tête contre les murs ; mais rien n’y fit : plus son désespoir était grand, plus ses oreilles s’allongeaient, s’allongeaient, s’allongeaient en se couvrant de poils à leurs extrémités.
Le conte de Carlo Collodi, Les aventures de Pinocchio, raconte les péripéties d’un petit pantin de bois qui, au fil de ses mésaventures et des rencontres qu’il fait, apprend à s’améliorer, jusqu’à se métamorphoser en véritable petit garçon.
Les éléments magiques sont nombreux dans cette histoire, mais on peut dégager quelques « types » bien distincts :
L’histoire commence quand le menuisier Cerise trouve un morceau de bois qui parle : il finit par en faire cadeau à son ami Geppetto, qui en fait un pantin : désormais pourvu d’yeux, d’un nez, d’une bouche et de membres, le pantin, baptisé Pinocchio, n’a de cesse de faire des bêtises, et s’enfuit bien vite de chez lui. Au cours de ses pérégrinations, Pinocchio croise successivement un grillon, un poussin, des marionnettes, un renard, un chat, un merle blanc, et bien d’autres créatures, bonnes ou mauvaises, qui lui donnent des conseils, l’aident, ou lui jouent de mauvais tours en abusant de sa naïveté.
Voici ceux que nous avons comptés :
Bois qui parle / pantin animé (Pinocchio)
Grillon qui parle
poussin
marionnettes
renard
chat
merle blanc
Ombre du grillon parleur
fantôme de jeune fille aux cheveux bleus (fée)
Faucon
caniche qui marche sur ses pattes de derrière (cocher)
corbeau, chouette, grillon parleur (médecins)
lapins croquemorts
perroquet
gorille juge
molosses gendarmes
serpent avec de la fumée au bout de la queue
luciole
fouines
gros pigeon
dauphin
crabe
Alidor (mâtin des carabiniers)
Limace avec une lampe sur la tête (servante de la fée bleue)
Attelage d’ânes chaussés de bottines
Ane qui parle (et qui pleure)
Chèvre bleue
Thon parlant
La fée apparaît pour la première fois sous la forme d’un spectre à la fenêtre d’une maison où Pinocchio tente, sans succès, de trouver refuge pour échapper à des brigands. Puis elle sauve la vie de Pinocchio après que celui-ci ait été abandonné par le chat et le renard (les brigands), pendu à un arbre. Elle le recueille chez elle et le soigne. Elle devient sa « grande sœur », puis meurt, et enfin réapparaît dans la ville des Abeilles Laborieuses, mystérieusement devenue assez vieille pour être sa mère. Elle apparaît plusieurs fois dans le récit, sous la forme d’une « belle enfant aux cheveux bleus », puis d’une femme, ou encore d’une chèvre bleue.
A la fin du conte, la fée transforme Pinocchio en petit garçon et guérit Geppetto.
Nous rangeons dans cette catégorie le requin (ou la baleine, selon les versions) qui avale Geppetto et Pinocchio, mais aussi le pêcheur vert qui capture Pinocchio quand le canot de Geppetto disparaît dans la tempête, et qui essaye de le faire frire à la poêle comme un poisson.
Nous avons déjà évoqué les métamorphoses successives de la fée bleue. Mentionnons aussi la transformation de Pinocchio (et des autres enfants paresseux) en âne, puis à nouveau en pantin, et finalement, en récompense de ses bonnes actions, en petit garçon de chair et d’os. Enfin, on peut aussi mentionner le grillon, que Pinocchio tue accidentellement au début du récit, et qui réapparaît plusieurs fois : une première fois sous la forme d’une « ombre » qui lui prodigue à nouveau des conseils (qu’il n’écoute pas), puis en tant que médecin chez la fée bleue, en compagnie de deux « confrères », un corbeau et une chouette. Enfin, à la fin du récit, il accueille Pinocchio et Geppetto dans sa chaumière après que ces derniers se sont échappés du ventre du requin. Il en profite pour rappeler à Pinocchio la manière dont il l’avait traité lors de leur première rencontre :
- Maintenant tu m’appelles ton « cher petit grillon », n’est-ce pas ? Mais te rappelles-tu le jour où tu m’as lancé un manche de maillet pour me chasser de chez toi ?
- Tu as raison, petit grillon ! Chasse moi, moi aussi ; lance-moi un manche de maillet ; mais aie pitié de mon pauvre père !
- J’aurai pitié du père, et même du fils ; mais j’ai voulu te rappeler ta méchanceté à mon égard, pour t’apprendre qu’en ce monde, lorsque c’est possible, il faut se montrer courtois avec tous si nous voulons être payés de retour le jour où nous en aurons besoin.
Les mensonges se reconnaissent tout de suite, mon enfant, car il y en a de deux sortes : les mensonges qui ont les jambes courtes, et les mensonges qui ont le nez long. Or, le tien est justement de ceux qui ont le nez long.
On peut mettre le phénomène du nez qui s’allonge proportionnellement à l’énormité des mensonges en parallèle avec la paire d’oreilles d’ânes :
Il se mit à pleurer, à glapir, à se taper la tête contre les murs ; mais rien n’y fit : plus son désespoir était grand, plus ses oreilles s’allongeaient, s’allongeaient, s’allongeaient en se couvrant de poils à leurs extrémités.
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