On a vu assez d'horreur
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 25/03/2014 à 23h25
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Question d'origine :
Bonjour ! D'où vient l'expression :" on a vu assez d'horreur pendant la guerre ? " . Est-ce une citation littéraire ?
Réponse du Guichet

Bonjour,
D’après Le Bouquet des expressions imagées de Claude Duneton, l’expression « on a vu assez d’horreurs pendant la guerre » est employée dès la fin des années 1940, par plaisanterie hyperbolique sur « les horreurs de la guerre », dont la presse et les conversations regorgeaient, dans des contextes tels que : « Cache-moi ça, on a vu assez d’horreurs pendant la guerre ! ».
Cette expression peu courtoise sert donc à désigner la laideur, voire à exprimer un refus.
Le Dictionnaire du français parlé confirme :
J’ai vu assez d’horreurs pendant la guerre ! / J’ai pas peur des horreurs de la guerre !
Expression employée, souvent ironiquement et par hyperbole, à propos de quelque chose dont la vue déplaît et particulièrement d’une personne mal ou peu habillée ; à l’origine, elle est peut-être une discrète raillerie des propos convenus des anciens combattants.
Si on trouve cette expression dans plusieurs œuvres littéraires (souvent postérieures aux années 40), il semble donc qu’elle trouve son origine dans le langage populaire, et non dans une citation littéraire spécifique.
D’après Le Bouquet des expressions imagées de Claude Duneton, l’expression « on a vu assez d’horreurs pendant la guerre » est employée dès la fin des années 1940, par plaisanterie hyperbolique sur « les horreurs de la guerre », dont la presse et les conversations regorgeaient, dans des contextes tels que : « Cache-moi ça, on a vu assez d’horreurs pendant la guerre ! ».
Cette expression peu courtoise sert donc à désigner la laideur, voire à exprimer un refus.
Le Dictionnaire du français parlé confirme :
Expression employée, souvent ironiquement et par hyperbole, à propos de quelque chose dont la vue déplaît et particulièrement d’une personne mal ou peu habillée ; à l’origine, elle est peut-être une discrète raillerie des propos convenus des anciens combattants.
Si on trouve cette expression dans plusieurs œuvres littéraires (souvent postérieures aux années 40), il semble donc qu’elle trouve son origine dans le langage populaire, et non dans une citation littéraire spécifique.
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