Question d'origine :
Bonjour,
Qui est l'auteur du poème "Il meurt lentement celui qui...".
Deux noms circulent sur différents sites : Pablo Neruda et Martha Medeiros.
Pourriez-vous me donner la référence exacte du recueil dans lequel se trouve ce poème ?
Merci.
Réponse du Guichet

Bonjour,
L’article Muere Lentamente : Un falso Neruda que no para de crecer en Internet, du Journal espagnol ABC, attribue la paternité du poème à Martha Medeiros, écrivaine Brésilienne.
Lors d’une interview pour le Journal Revista da Cultura, cette dernière explique que le poème a été publié dans le Journal "Zero Hora" le jour avant les vacances de la Toussaint, sous le nom Morre Lentamente.
Le journal confirme que l’auteur du poème n’est pas Pablo Neruda dans l’article Martha Medeiros e autora de poema atribuido a Neruda et explique que l’information erronée s’est propagée sur Internet par effet boule de beige. La fondation Néruda aurait admis que le poète Chilien n’en était pas l’auteur. Tous ces articles sont cependant en portugais, et il nous a été difficile de les comprendre parfaitement.
Il y a quelques années, la question Pablo Neruda, référence d’un texte avait été posée sur le même thème. La question contient une traduction française du poème.
Nous n’avons malheureusement pas trouvé de recueil contenant le poème. Il est possible que la publication n’ait été faite que dans le journal.
Vous pouvez trouver des versions vidéo du poème sur le site YouTube mais celles-ci attribuent le texte à Pablo Neruda.
Bonne journée
L’article Muere Lentamente : Un falso Neruda que no para de crecer en Internet, du Journal espagnol ABC, attribue la paternité du poème à Martha Medeiros, écrivaine Brésilienne.
Lors d’une interview pour le Journal Revista da Cultura, cette dernière explique que le poème a été publié dans le Journal "Zero Hora" le jour avant les vacances de la Toussaint, sous le nom Morre Lentamente.
Le journal confirme que l’auteur du poème n’est pas Pablo Neruda dans l’article Martha Medeiros e autora de poema atribuido a Neruda et explique que l’information erronée s’est propagée sur Internet par effet boule de beige. La fondation Néruda aurait admis que le poète Chilien n’en était pas l’auteur. Tous ces articles sont cependant en portugais, et il nous a été difficile de les comprendre parfaitement.
Il y a quelques années, la question Pablo Neruda, référence d’un texte avait été posée sur le même thème. La question contient une traduction française du poème.
Nous n’avons malheureusement pas trouvé de recueil contenant le poème. Il est possible que la publication n’ait été faite que dans le journal.
Vous pouvez trouver des versions vidéo du poème sur le site YouTube mais celles-ci attribuent le texte à Pablo Neruda.
Bonne journée
Réponse du Guichet

Bonjour,
J'ai bien noté votre réponse au sujet du poème "Il meurt lentement...." : aucune certitude pour l'auteur et donc aucune référence connue. Je vous en remercie.
Cela signifie-t-il que le poème est libre de droits ? Peut-on l'insérer dans un diaporama ou une vidéo, par exemple ?
Merci.
J'ai bien noté votre réponse au sujet du poème "Il meurt lentement...." : aucune certitude pour l'auteur et donc aucune référence connue. Je vous en remercie.
Cela signifie-t-il que le poème est libre de droits ? Peut-on l'insérer dans un diaporama ou une vidéo, par exemple ?
Merci.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Tout d'abord, nous tenons à vous rappeler que nous sommes bibliothécaires et non juristes, les renseignements présentés ici sont donnés à caractère informatif.
Le Brésil et la France sont signataires de la Convention de Berne qui définit les droits d’auteur à l’échelle internationale :
Les termes «œuvres littéraires et artistiques» comprennent toutes les productions du domaine littéraire, scientifique et artistique, quel qu’en soit le mode ou la forme d’expression, telles que: les livres, brochures et autres écrits […].
Sont protégés, en vertu de la présente convention, les auteurs ressortissant à l’un des pays de l’Union, pour leurs œuvres, publiées ou non.
La jouissance et l’exercice de ces droits ne sont subordonnés à aucune formalité; cette jouissance et cet exercice sont indépendants de l’existence de la protection dans le pays d’origine de l’œuvre.
Dans la mesure où le poème attribué à Martha Medeiros a été publié dans un journal, il a une existence matérielle. Il est donc considéré comme une œuvre au sens de la convention de Berne. Pour ce qui est des droits de reproduction, la convention précise :
Les auteurs d’œuvres littéraires et artistiques protégés par la présente Convention jouissent, pendant toute la durée de leurs droits sur l’œuvre originale, du droit exclusif de faire ou d’autoriser la traduction de leurs œuvres.
Les auteurs d’œuvres littéraires et artistiques protégés par la présente Convention jouissent du droit exclusif d’autoriser la reproduction de ces œuvres, de quelque manière et sous quelque forme que ce soit.
Tout enregistrement sonore ou visuel est considéré comme une reproduction au sens de la présente Convention.
Il n’est donc pas possible de reproduire le poème, ni dans un diaporama, ni dans une vidéo, sans l’autorisation explicite de l’auteur. Toute traduction doit avoir été autorisée au préalable, ce qui n’est pas forcément le cas de celles trouvées sur internet. De plus, les traductions sont elles aussi des œuvres littéraires, au sens de la convention :
Sont protégés comme des œuvres originales, sans préjudice des droits de l’auteur de l’œuvre originale, les traductions, adaptations, arrangements de musique et autres transformations d’une œuvre littéraire ou artistique.
En théorie, il faudrait donc obtenir aussi l’autorisation du traducteur pour toute reproduction.
Pour ce qui est de la question de la paternité, la convention prévoit :
Pour que les auteurs des œuvres littéraires et artistiques protégés par la présente Convention soient, sauf preuve contraire, considérés comme tels et admis en conséquence devant les tribunaux des pays de l’Union à exercer des poursuites contre les contrefacteurs, il suffit que le nom soit indiqué sur l’œuvre en la manière usitée.
Notre réponse précédente attribue la paternité de l’œuvre à Maria Medeiros, n’ayant trouvé aucune information qui aille dans le sens contraire. On peut donc difficilement supposer que l’auteur est anonyme. Même si c’était le cas, la convention précise que les droits d’auteurs sont reportés sur l’éditeur, à savoir le journal « Zero Hora » qui le premier a publié l’œuvre.
A notre avis, il n'est donc en aucun cas possible de reproduire l’oeuvre.
Encore une fois, nous ne sommes pas juristes, et notre réponse est donnée à titre indicatif.
Pour plus de renseignements sur la législation française, vous pouvez consulter la réponse faite par le Guichet du Savoir à la question droits d’auteur en 2012.
Bonne journée
Tout d'abord, nous tenons à vous rappeler que nous sommes bibliothécaires et non juristes, les renseignements présentés ici sont donnés à caractère informatif.
Le Brésil et la France sont signataires de la Convention de Berne qui définit les droits d’auteur à l’échelle internationale :
Les termes «œuvres littéraires et artistiques» comprennent toutes les productions du domaine littéraire, scientifique et artistique, quel qu’en soit le mode ou la forme d’expression, telles que: les livres, brochures et autres écrits […].
Sont protégés, en vertu de la présente convention, les auteurs ressortissant à l’un des pays de l’Union, pour leurs œuvres, publiées ou non.
La jouissance et l’exercice de ces droits ne sont subordonnés à aucune formalité; cette jouissance et cet exercice sont indépendants de l’existence de la protection dans le pays d’origine de l’œuvre.
Dans la mesure où le poème attribué à Martha Medeiros a été publié dans un journal, il a une existence matérielle. Il est donc considéré comme une œuvre au sens de la convention de Berne. Pour ce qui est des droits de reproduction, la convention précise :
Les auteurs d’œuvres littéraires et artistiques protégés par la présente Convention jouissent, pendant toute la durée de leurs droits sur l’œuvre originale, du droit exclusif de faire ou d’autoriser la traduction de leurs œuvres.
Les auteurs d’œuvres littéraires et artistiques protégés par la présente Convention jouissent du droit exclusif d’autoriser la reproduction de ces œuvres, de quelque manière et sous quelque forme que ce soit.
Tout enregistrement sonore ou visuel est considéré comme une reproduction au sens de la présente Convention.
Il n’est donc pas possible de reproduire le poème, ni dans un diaporama, ni dans une vidéo, sans l’autorisation explicite de l’auteur. Toute traduction doit avoir été autorisée au préalable, ce qui n’est pas forcément le cas de celles trouvées sur internet. De plus, les traductions sont elles aussi des œuvres littéraires, au sens de la convention :
Sont protégés comme des œuvres originales, sans préjudice des droits de l’auteur de l’œuvre originale, les traductions, adaptations, arrangements de musique et autres transformations d’une œuvre littéraire ou artistique.
En théorie, il faudrait donc obtenir aussi l’autorisation du traducteur pour toute reproduction.
Pour ce qui est de la question de la paternité, la convention prévoit :
Pour que les auteurs des œuvres littéraires et artistiques protégés par la présente Convention soient, sauf preuve contraire, considérés comme tels et admis en conséquence devant les tribunaux des pays de l’Union à exercer des poursuites contre les contrefacteurs, il suffit que le nom soit indiqué sur l’œuvre en la manière usitée.
Notre réponse précédente attribue la paternité de l’œuvre à Maria Medeiros, n’ayant trouvé aucune information qui aille dans le sens contraire. On peut donc difficilement supposer que l’auteur est anonyme. Même si c’était le cas, la convention précise que les droits d’auteurs sont reportés sur l’éditeur, à savoir le journal « Zero Hora » qui le premier a publié l’œuvre.
A notre avis, il n'est donc en aucun cas possible de reproduire l’oeuvre.
Encore une fois, nous ne sommes pas juristes, et notre réponse est donnée à titre indicatif.
Pour plus de renseignements sur la législation française, vous pouvez consulter la réponse faite par le Guichet du Savoir à la question droits d’auteur en 2012.
Bonne journée
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