Question d'origine :
Bonjour,
A la télé on remarque souvent que les images des documentaires et reportages sont "à l'envers" c'est à dire vus dans un miroir. Ca se remarque aux écritures sur les enseignes, les plaques minéralogiques, les t-shirts etc.
Pourquoi cette inversion ? Pour cacher des marques commerciales ? Pour améliorer le cadrage ?
Merci de résoudre ce mystère...
Réponse du Guichet

Bonjour,
Cette technique d'inversion d'image appelée "flippage" est effectivement utilisée au moment du montage vidéo pour éviter le "placement de produit", c'est-à-dire la publicité cachée très contrôlée par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel).
Voici quelques extraits d'articles pour en savoir plus :
Floutages, mosaïques, « flippages » (image inversée), les procédés qui consistent à rendre une image ou un plan totalement ou partiellement flous ont colonisé nos écrans. On les trouve partout. Dans les JT, les magazines d'information, certains divertissements. Masquant ici visages et produits, là plaques d'immatriculation ou boîtes aux lettres. Le floutage est « devenu une pratique quotidienne qui connaît une forte inflation depuis deux ans », déplore Pascal Doucet-Bon, chef du service « enquêtes et reportages » de France 2. Principal responsable : une kyrielle de lois de plus en plus contraignantes.
source : Dans les JT ou les magazines d'info le floutage fait florès - Au secours, ils sont devenus flous ! / Emmanuelle Skyvington - Télérama, no. 2887, samedi 14 mai 2005, p. 83
Halte au floutage des marques !
C’est entré insidieusement dans les moeurs télévisuelles pour devenir pratique courante : reportages et documentaires sont souvent « pollués » par le « floutage » ou le « flippage » (inversion de l’image) lorsqu’une marque apparaît à l’écran. Ce sont en général les diffuseurs, relayés par les producteurs, qui en font la demande au prétexte de se protéger des foudres du CSA. En l’espèce, les chaînes sont bien plus radicales que l’instance de contrôle car une simple consultation des textes permet de dire non à ce genre d’injonction.
source : Lettre n°43 de la SCAM (Société civile des auteurs multimedia)
Pourquoi est-ce que les chaînes pratiquent si souvent le floutage ?
Le Conseil demande aux chaînes d’être vigilantes sur la présence de marques à l’antenne, mais il ne demande pas de les flouter : ce n’est pas la visualisation d’une marque qui est interdite par la réglementation, mais sa présentation dans un but publicitaire, pratique constitutive de publicité clandestine. Lorsque la présence de marques trouve sa justification dans les exigences d’un reportage, à vocation exclusivement informative, elle est parfaitement admise et ne nécessite en aucun cas l'usage du floutage. En revanche, doit être proscrite toute mise en valeur injustifiée d'un produit, d'un service ou d’une marque.
Le Conseil préfère que les chaînes tournent différemment une séquence dans laquelle des marques pourraient apparaître à l’image. L’utilisation du floutage pour masquer des marques est donc une démarche volontaire de la part des chaînes, pour éviter d’être accusées d’avoir diffusé des images susceptibles de relever de la publicité clandestine.
Toutefois, le placement de produit étant désormais autorisé dans les œuvres cinématographiques, les fictions audiovisuelles et les vidéomusiques, des produits et leur marque peuvent, dans des conditions définies par la loi et par une délibération du Conseil, apparaître en toute légalité dans ces programmes.
source : CSA
Voici enfin le rappel des règles concernant la publicité clandestine par le CSA.
Cette technique d'inversion d'image appelée "flippage" est effectivement utilisée au moment du montage vidéo pour éviter le "placement de produit", c'est-à-dire la publicité cachée très contrôlée par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel).
Voici quelques extraits d'articles pour en savoir plus :
Floutages, mosaïques, « flippages » (image inversée), les procédés qui consistent à rendre une image ou un plan totalement ou partiellement flous ont colonisé nos écrans. On les trouve partout. Dans les JT, les magazines d'information, certains divertissements. Masquant ici visages et produits, là plaques d'immatriculation ou boîtes aux lettres. Le floutage est « devenu une pratique quotidienne qui connaît une forte inflation depuis deux ans », déplore Pascal Doucet-Bon, chef du service « enquêtes et reportages » de France 2. Principal responsable : une kyrielle de lois de plus en plus contraignantes.
source : Dans les JT ou les magazines d'info le floutage fait florès - Au secours, ils sont devenus flous ! / Emmanuelle Skyvington - Télérama, no. 2887, samedi 14 mai 2005, p. 83
Halte au floutage des marques !
C’est entré insidieusement dans les moeurs télévisuelles pour devenir pratique courante : reportages et documentaires sont souvent « pollués » par le « floutage » ou le « flippage » (inversion de l’image) lorsqu’une marque apparaît à l’écran. Ce sont en général les diffuseurs, relayés par les producteurs, qui en font la demande au prétexte de se protéger des foudres du CSA. En l’espèce, les chaînes sont bien plus radicales que l’instance de contrôle car une simple consultation des textes permet de dire non à ce genre d’injonction.
source : Lettre n°43 de la SCAM (Société civile des auteurs multimedia)
Pourquoi est-ce que les chaînes pratiquent si souvent le floutage ?
Le Conseil demande aux chaînes d’être vigilantes sur la présence de marques à l’antenne, mais il ne demande pas de les flouter : ce n’est pas la visualisation d’une marque qui est interdite par la réglementation, mais sa présentation dans un but publicitaire, pratique constitutive de publicité clandestine. Lorsque la présence de marques trouve sa justification dans les exigences d’un reportage, à vocation exclusivement informative, elle est parfaitement admise et ne nécessite en aucun cas l'usage du floutage. En revanche, doit être proscrite toute mise en valeur injustifiée d'un produit, d'un service ou d’une marque.
Le Conseil préfère que les chaînes tournent différemment une séquence dans laquelle des marques pourraient apparaître à l’image. L’utilisation du floutage pour masquer des marques est donc une démarche volontaire de la part des chaînes, pour éviter d’être accusées d’avoir diffusé des images susceptibles de relever de la publicité clandestine.
Toutefois, le placement de produit étant désormais autorisé dans les œuvres cinématographiques, les fictions audiovisuelles et les vidéomusiques, des produits et leur marque peuvent, dans des conditions définies par la loi et par une délibération du Conseil, apparaître en toute légalité dans ces programmes.
source : CSA
Voici enfin le rappel des règles concernant la publicité clandestine par le CSA.
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