Comestibilité de la tortue de floride
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 02/08/2014 à 21h02
1273 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Cette espèce invasive pose de gros problèmes pour l'environnement.
Ne pourrait-on pas s'en servir de nourriture un peu exotique?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 05/08/2014 à 08h23
Bonjour,
Nous n’avons pas trouvé de source formelle confirmant que la tortue de Floride soit comestible pour l’homme. On peut en tout cas affirmer qu’elle l’est pour ses prédateurs :
les Tortues de Floride peuvent elles aussi succomber à des espèces prédatrices indigènes qui les mangeront. Le fait que les Tortues de Floride tapageuses viennent déloger les tortues indigènes des sites dans lesquelles elles se chauffent au soleil peut poser un problème dans les zones concernées, comme en Chine continentale et à Taiwan, mais des sites privilégiés appropriés ne sont un facteur limitatif que dans des circonstances exceptionnelles. Il semble très peu probable que les populations de Tortues de Floride ne soient pas contrôlées par les composantes écologiques qui contrôlent les populations de tortues indigènes. Les Tortues de Floride n’étant ni non comestibles ni toxiques, elles sont soumises aux contrôles des prédateurs qui sont fonction de leur densité. En effet, l’être humain peut influer sur les Tortues de Floride adultes de façon à maintenir leurs populations bien en deçà des tolérances écologiques.
Source : Étude de la production commerciale de tortues en Asie (Annexe 1), cites.org
Dans sa zone géographique d'origine, les prédateurs de la tortue de Floride, en dehors de l’homme, sont principalement les alligators américains (Alligator mississippiensis) et les ratons-laveurs (Procyon lotor), qui prélèvent aussi bien les œufs que les adultes.
En Europe, elle n'a que des prédateurs opportunistes ou généralistes comme le goéland argenté (Larus argentatus). Celui-ci a été souvent observé chassant des tortues de Floride, qu’il capture aussi bien à terre que par 80 cm de profondeur (observation personnelle). Il les consomme et ne laisse le plus souvent qu’une carcasse mutilée et sanguinolente.
source : DORIS (Données d'observations pour la reconnaissance et l'identification de la faune et de la flore subaquatiques)
Même si vous décidiez de tenter l’expérience, vous n’y trouveriez certainement pas grand-chose à manger. Si vous trouvez une tortue de Floride, mieux vaut donc la confier à un centre d’accueil, ce qui lui évitera de finir en soupe tout en l’empêchant de détruire l’environnement et de menacer la cistude d'Europe :
Récupérer les tortues
Quelques centres d'accueil spécialisés ont été inaugurés pour accueillir ces tortues délaissées.
En France un programme de récupération a été mis en place. Les sites d'accueil ont signé une charte les engageant à prendre soin des individus en bonne santé qui leur sont remis et qui servent à des actions de sensibilisation auprès du grand public.
Début août 2006, le jardin zoologique du Parc de la Tête d'Or à Lyon a inauguré son Centre de récupération des tortues de Floride, en partenariat avec le Laboratoire d'écologie systématique et évolution de l'université Paris Sud. Ainsi, le jardin espère ne plus avoir à constater d’abandons anonymes qui risqueraient de nuire à l’écosystème et à l’équilibre des espèces cohabitantes. Désormais, il faudra se signaler à l’administration du Parc qui fournira au "déposant" une fiche de dépôt.
En Suisse romande, notamment, on peut trouver l’Association de protection et récupération des tortues (PRT) à Chavornay, entièrement bénévole. Le centre accueille également toute autre espèce exotique. Depuis peu, le centre de Chavornay participe même à des programmes de sauvegarde de tortues menacées (dont la cistude par exemple).
Le commerce de bon nombre d'espèces de tortues exotiques est interdit en Europe depuis la fin des années 1990 mais une vente « au noir » continue.
En Suisse, une ordonnance de l'office fédéral de l'environnement OFEV interdisant la vente et l'importation a été adoptée le 1er octobre 2008.
Source : Wikipedia
- La Ferme Tropicale de Paris – Tél : 01 45 84 24 36
- Le Parc de la Tête d’Or au Zoo de Lyon – Tél : 04 72 82 35 00
- Le Zoo de Thoiry – Tél : 01 34 87 40 67
- L’Alligator Bay du Mont Saint Michel – Tél : 02 33 68 11 18
Cette liste n’est pas exhaustive, s’il vous n’habitez pas près de l’un de ces centres, passez leur quand même un coup de fil, ils pourront sûrement vous renseigner sur une solution plus proche de chez vous.
Source : Que faire de votre tortue de Floride ?, neo-planete.com
Bonne journée.
Nous n’avons pas trouvé de source formelle confirmant que la tortue de Floride soit comestible pour l’homme. On peut en tout cas affirmer qu’elle l’est pour ses prédateurs :
les Tortues de Floride peuvent elles aussi succomber à des espèces prédatrices indigènes qui les mangeront. Le fait que les Tortues de Floride tapageuses viennent déloger les tortues indigènes des sites dans lesquelles elles se chauffent au soleil peut poser un problème dans les zones concernées, comme en Chine continentale et à Taiwan, mais des sites privilégiés appropriés ne sont un facteur limitatif que dans des circonstances exceptionnelles. Il semble très peu probable que les populations de Tortues de Floride ne soient pas contrôlées par les composantes écologiques qui contrôlent les populations de tortues indigènes. Les Tortues de Floride n’étant ni non comestibles ni toxiques, elles sont soumises aux contrôles des prédateurs qui sont fonction de leur densité. En effet, l’être humain peut influer sur les Tortues de Floride adultes de façon à maintenir leurs populations bien en deçà des tolérances écologiques.
Source : Étude de la production commerciale de tortues en Asie (Annexe 1), cites.org
Dans sa zone géographique d'origine, les prédateurs de la tortue de Floride, en dehors de l’homme, sont principalement les alligators américains (Alligator mississippiensis) et les ratons-laveurs (Procyon lotor), qui prélèvent aussi bien les œufs que les adultes.
En Europe, elle n'a que des prédateurs opportunistes ou généralistes comme le goéland argenté (Larus argentatus). Celui-ci a été souvent observé chassant des tortues de Floride, qu’il capture aussi bien à terre que par 80 cm de profondeur (observation personnelle). Il les consomme et ne laisse le plus souvent qu’une carcasse mutilée et sanguinolente.
source : DORIS (Données d'observations pour la reconnaissance et l'identification de la faune et de la flore subaquatiques)
Même si vous décidiez de tenter l’expérience, vous n’y trouveriez certainement pas grand-chose à manger. Si vous trouvez une tortue de Floride, mieux vaut donc la confier à un centre d’accueil, ce qui lui évitera de finir en soupe tout en l’empêchant de détruire l’environnement et de menacer la cistude d'Europe :
Quelques centres d'accueil spécialisés ont été inaugurés pour accueillir ces tortues délaissées.
En France un programme de récupération a été mis en place. Les sites d'accueil ont signé une charte les engageant à prendre soin des individus en bonne santé qui leur sont remis et qui servent à des actions de sensibilisation auprès du grand public.
Début août 2006, le jardin zoologique du Parc de la Tête d'Or à Lyon a inauguré son Centre de récupération des tortues de Floride, en partenariat avec le Laboratoire d'écologie systématique et évolution de l'université Paris Sud. Ainsi, le jardin espère ne plus avoir à constater d’abandons anonymes qui risqueraient de nuire à l’écosystème et à l’équilibre des espèces cohabitantes. Désormais, il faudra se signaler à l’administration du Parc qui fournira au "déposant" une fiche de dépôt.
En Suisse romande, notamment, on peut trouver l’Association de protection et récupération des tortues (PRT) à Chavornay, entièrement bénévole. Le centre accueille également toute autre espèce exotique. Depuis peu, le centre de Chavornay participe même à des programmes de sauvegarde de tortues menacées (dont la cistude par exemple).
Le commerce de bon nombre d'espèces de tortues exotiques est interdit en Europe depuis la fin des années 1990 mais une vente « au noir » continue.
En Suisse, une ordonnance de l'office fédéral de l'environnement OFEV interdisant la vente et l'importation a été adoptée le 1er octobre 2008.
Source : Wikipedia
- La Ferme Tropicale de Paris – Tél : 01 45 84 24 36
- Le Parc de la Tête d’Or au Zoo de Lyon – Tél : 04 72 82 35 00
- Le Zoo de Thoiry – Tél : 01 34 87 40 67
- L’Alligator Bay du Mont Saint Michel – Tél : 02 33 68 11 18
Cette liste n’est pas exhaustive, s’il vous n’habitez pas près de l’un de ces centres, passez leur quand même un coup de fil, ils pourront sûrement vous renseigner sur une solution plus proche de chez vous.
Source : Que faire de votre tortue de Floride ?, neo-planete.com
Bonne journée.
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