Question d'origine :
J´aimerais savoir qui a décidé du tracé de la ligne de démarcation après l´armistice de juin 1940.
Qui mais aussi et surtout comment le tracé a-t-il été déterminé, car je sais, par ex. que la ligne coupait les départements "en plein milieu".
Est-il possible d´avoir un zoom sur le tracé exact de cette ligne?
merci pour vos renseignements.
Dominique Dérubé
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 08/09/2014 à 15h59
Bonjour,
Une première réponse très complète du Guichet vous montre le tracé de cette ligne et tant soit peu son histoire.
La ligne correspond en partie à la ligne de front, c’est-à-dire à l’avancée des troupes allemandes (85.000 soldats français tués), au moment où le Maréchal Pétain demande l’Armistice. Mais elle est aussi négociée, puisque des régions envahies militairement n’ont pas fait partie de la « zone occupée » de 1940 à 1942, (l’Indre, le Puy-de-Dôme, la Loire, le Rhône, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, la Drôme et l’Ardèche et pour partie l’Indre-et-Loire, le Cher, l’Allier, la Saône-et-Loire, le Jura et l’Ain), tandis que d’autres zones stratégiques qui n’avaient pas connu les combats devenaient territoires occupés (La ligne de démarcation).
A la Convention d’Armistice est annexée une carte qui précise le tracé négocié. Elle est, avec « le million et demi de prisonniers de guerre, transférés dans le Reich durant l'été » un fort moyen de pression politique puisqu’au tout début les échanges commerciaux et l’approvisionnement mutuel des deux zones est impossible et doivent être obtenus par des négociations. La menace d’une plus ou moins grande fermeture de la ligne, voire de l’occupation complète, reste un moyen de chantage pendant deux ans. ("Occupation (France)", Encyclopaedia Universalis).
Bonne journée.
Une première réponse très complète du Guichet vous montre le tracé de cette ligne et tant soit peu son histoire.
La ligne correspond en partie à la ligne de front, c’est-à-dire à l’avancée des troupes allemandes (85.000 soldats français tués), au moment où le Maréchal Pétain demande l’Armistice. Mais elle est aussi négociée, puisque des régions envahies militairement n’ont pas fait partie de la « zone occupée » de 1940 à 1942, (l’Indre, le Puy-de-Dôme, la Loire, le Rhône, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, la Drôme et l’Ardèche et pour partie l’Indre-et-Loire, le Cher, l’Allier, la Saône-et-Loire, le Jura et l’Ain), tandis que d’autres zones stratégiques qui n’avaient pas connu les combats devenaient territoires occupés (La ligne de démarcation).
A la Convention d’Armistice est annexée une carte qui précise le tracé négocié. Elle est, avec « le million et demi de prisonniers de guerre, transférés dans le Reich durant l'été » un fort moyen de pression politique puisqu’au tout début les échanges commerciaux et l’approvisionnement mutuel des deux zones est impossible et doivent être obtenus par des négociations. La menace d’une plus ou moins grande fermeture de la ligne, voire de l’occupation complète, reste un moyen de chantage pendant deux ans. ("Occupation (France)", Encyclopaedia Universalis).
Bonne journée.
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