Question d'origine :
Quelle est la différence entre le Rotary ou Lions Club ? Quelles sont les similitudes ?
Réponse du Guichet

Bonjour
En effet, il semble difficile de distinguer les deux clubs au vu de leurs actions.
Le Rotary a été historiquement le premier « club service » créé au monde. L'association se présente comme une organisation apolitique et ouverte qui encourage une haute éthique civique et professionnelle et œuvre pour faire progresser l'entente et la paix dans le monde. Sa devise première est « Servir d'abord » (Service above Self), et il existe une devise secondaire qui est « Qui sert le mieux profite le plus » (One profits most who serves best).
Le Rotary a vu le jour à Chicago, Illinois, aux États-Unis le 23 février 1905. C'est à cette date que son fondateur, Paul P. Harris, avocat, tint la première réunion, en compagnie de trois amis, Silvester Schiele, négociant en charbon, Gustavus H. Loehr, ingénieur des mines et Hiram E. Shorey, tailleur. Ils étaient d'origine allemande, suédoise, irlandaise, américaine et appartenaient aux confessions protestante, catholique et israélite.
À l'origine, l'idée de Paul Harris était de promouvoir la solidarité entre hommes d'affaires, mais, très vite, la notion d'une action humanitaire vint se greffer sur cet objectif. Les réunions étaient tenues à tour de rôle sur le lieu de travail de chacun des membres, d'où le nom de Rotary. Les premiers mois furent difficiles, de nombreuses discussions très vives sur l'évolution souhaitable opposant les membres du premier club. Ce n'est que fin 1906 que put être envisagé sereinement le développement du Rotary.
Le Rotary club gère des programmes éducatifs (notamment des bourses d’études), humanitaires ainsi que des programmes d’échange de jeunes.
(Source : Rotary International / Wikipédia)
Le Lions Clubs est un club service international de bénévoles.
Melvin Jones, créateur le 7 juin 1917 du Lions Clubs, est né le 13 janvier 1879 à Fort Thomas dans l'Arizona aux États-Unis. Devenu propriétaire d'une compagnie d'assurance, il adhère au Business Circle de Chicago dont il devient le secrétaire.
Cette association permet à 200 dirigeants de sociétés industrielles et commerciales de se rencontrer et de servir leurs intérêts. Mais ce dessein ne satisfait pas Melvin Jones.
Le 7 juin 1917, les représentants des Cercles se réunissent à Chicago, sur l'initiative de Melvin Jones. Ils choisissent pour emblème le lion, qui symbolise la force et le courage. Le lionisme va devenir une manière d'être et de se comporter généreusement, une ouverture d'esprit au bénéfice de l'homme quelle que soit sa nationalité, sa religion ou sa philosophie.
En 1920, est défini l'acronyme « LIONS » : « Liberty, Intelligence, Our Nations' Safety (liberté et compréhension sont la sauvegarde de nos nations) » et la devise « We Serve » (« nous servons») est adoptée en 1953. Dès lors, les actions du Lions International s'étendent au-delà des frontières des États-Unis. Des clubs se créent sur tout le continent américain, en Asie et dans le Pacifique. Aujourd'hui, le Lions International est la plus grande association internationale de Clubs-Services du monde avec 1,3 million de membres dans 45 000 clubs répartis dans 206 pays, chaque pays disposant d'ailleurs d'une large autonomie qui lui permet de manifester son identité culturelle dans l'Association.
Les actions des membres de Lions Clubs consistent à organiser des activités de levée de fonds et à encourager le volontariat pour des actions sociales. Chaque club local participe, selon ses propres choix, à des actions locales, nationales ou internationales. La multiplicité des actions qui en découlent constituent une spécificité du Lions Clubs par rapport à d'autres organisations plus « ciblées ». Les actions internationales des Clubs sont coordonnées par la Lions Clubs International Foundation (LCIF). Parmi les actions de la LCIF, on relève la lutte contre la cécité et la malvoyance avec la campagne "SightFirst II" (la vue d'abord). Son objectif est de recueillir 200 Millions de US$ pour pouvoir prevenir de la cécité une quarantaine de millions d'hommes. En France, grâce aux fonds distribués par la LCIF dans le cadre de Sightfirst I, a été créé le Centre du Glaucome.
(Source : Lions Club / Wikipédia)
Une même philosophie, quelques différences
Une aventure qui a commencé en 1905 à Chicago, lorsque l’avocat Paul Harris, après avoir constaté que les règlements de compte après jugement étaient monnaie courante, décida de fonder un club apolitique, areligieux et amical pour décloisonner les professions par la connaissance mutuelle. Les cinq fondateurs se recevant chez eux à tour de rôle, l’association prit le nom de Rotary, pour « in rotation », intervenant bientôt aux quatre coins de la planète pour répondre aux besoins les plus critiques. Le Lions a été fondé lui aussi à Chicago en 1917, sous la houlette de l’assureur Melvin Jones et de quelques rotariens. Le Rotary est un peu plus élitiste, son antériorité sur le Lions lui ayant permis de cibler la crème des notables. Les Lions Clubs sont composés de cadres moyens et supérieurs, quand les Rotary Clubs accueillent plutôt dirigeants, fonctionnaires de haut rang et professions libérales ; mais le plus jeune distance aujourd’hui de peu son aîné en nombre d’adhérents (1.4 contre 1.2 million). L’ordre est en revanche inversé en France. Le Rotary a une longueur d’avance pour séduire les jeunes, ayant crée le « Rotaract », version du club réservée aux moins de trente ans, et appelée « Leo » chez les Lions. […]
La différence semble plus notable en matière de gouvernance, comme l’évoque Jean-Luc Pouch : « Le Lions est plus pyramidale. Au Rotary les clubs sont autonomes par rapport à la structure internationale, auprès de laquelle ils doivent monter un dossier de financement s’ils ont besoin de fonds. »
(Source : Rotary club et Lions club / EcoRéseau)
Club service, mode d'emploi
Rotary et Lions sont les deux principaux représentants d'un ensemble de réseaux aux noms exotiques (Kiwanis, Soroptimist, Zonta...), désigné sous le terme générique de « clubs service ». Appellation qui fait référence aux valeurs d'amitié et d'altruisme sur lesquelles ces mouvements apolitiques et areligieux ont été fondés. Se différenciant des sectes par l'absence de gourou - l'annualité des fonctions, principe clef, s'applique à tous les niveaux -, ils se distinguent de la franc-maçonnerie par l'absence de tout impératif de discrétion. Repérables à l'insigne qu'ils sont tenus de porter à la boutonnière, rotariens et lions revendiquent d'autant plus volontiers leur appartenance qu'elle est la marque d'un certain statut social. […]
Cent ans après sa création, le Rotary, qui s'est doté d'une fondation internationale dès 1917, peut être fier de son bilan. Parmi les « 100 actions phares » mises en avant sur son site Internet, citons la création de l'Unesco, dont la paternité revient à un groupe de rotariens britanniques, ou encore les 34.000 bourses d'études octroyées dans le cadre du programme « Bourses du Rotary », mis en place en 1947. Sans oublier l'éradication de la poliomyélite, ce colossal chantier ouvert en 1985 à l'initiative d'un club philippin et auquel participent aujourd'hui les rotariens du monde entier : un demi-milliard de dollars de dons plus tard, le pari est en passe d'être gagné...
Le mouvement de Melvin Jones, qui possède lui aussi sa fondation internationale, n'est pas en reste. Exhortés en 1925 par la femme de lettres américaine Helen Keller à devenir « les chevaliers des aveugles dans [leur] croisade contre l'obscurité », les lions ont relevé le défi : on ne compte plus les bibliothèques sonores ou les écoles de chiens-guides d'aveugles qui leur doivent leur existence. Depuis, leur combat a été élargi à tous les handicaps, comme en témoigne le partenariat avec la Fédération française handisport.
Frères ennemis ou cousins germains ?
On le voit : Lions et Rotary se ressemblent comme deux frères. Il existe pourtant entre eux quelques différences. D'abord, ils ne sont pas tout à fait organisés de la même façon. Certes, l'un comme l'autre se subdivisent en plusieurs centaines de « districts » régionaux, dirigés par autant de « gouverneurs ». Mais, tandis qu'au Rotary ces districts sont directement rattachés au siège d'Evanston, le Lions dispose en plus d'une structure nationale, pilotée par un président du conseil des gouverneurs. Ensuite et surtout, ils n'ont pas tout à fait la même image, le Rotary apparaissant comme plus sélect que le Lions. Un décalage dû à l'antériorité du mouvement de Paul Harris, dont les clubs ont devancé ceux de Melvin Jones dans la plupart des villes, et ont de ce fait enregistré l'adhésion des « notables les plus notables ». […]
Cette concurrence réveille-t-elle les querelles de clocher qui ont émaillé l'histoire des deux clubs ? Absolument pas, répondent leurs représentants : à les entendre, les deux familles entretiennent aujourd'hui les meilleurs rapports du monde et collaborent régulièrement au sein des interclubs qui se sont créés dans de nombreuses villes de province. Mieux : « depuis deux ans, on peut théoriquement être à la fois membre du Rotary et du Lions », indique François Leduc, secrétaire général du Comité français des clubs service internationaux. « Mais, ajoute-t-il dans un sourire, cela suppose de renoncer à dormir... »
(Source : 100e anniversaire du ROTARY International aujourd’hui / Condat)
Pour aller plus loin :
• Rotary contre Lions : le duel des réseaux de notables L’Express
• Histoire et histoires du Rotary / Marc Lanvin
• Il était une foi : les Lions / Jean Maysonnave
Bonne journée
En effet, il semble difficile de distinguer les deux clubs au vu de leurs actions.
Le Rotary a été historiquement le premier « club service » créé au monde. L'association se présente comme une organisation apolitique et ouverte qui encourage une haute éthique civique et professionnelle et œuvre pour faire progresser l'entente et la paix dans le monde. Sa devise première est « Servir d'abord » (Service above Self), et il existe une devise secondaire qui est « Qui sert le mieux profite le plus » (One profits most who serves best).
Le Rotary a vu le jour à Chicago, Illinois, aux États-Unis le 23 février 1905. C'est à cette date que son fondateur, Paul P. Harris, avocat, tint la première réunion, en compagnie de trois amis, Silvester Schiele, négociant en charbon, Gustavus H. Loehr, ingénieur des mines et Hiram E. Shorey, tailleur. Ils étaient d'origine allemande, suédoise, irlandaise, américaine et appartenaient aux confessions protestante, catholique et israélite.
À l'origine, l'idée de Paul Harris était de promouvoir la solidarité entre hommes d'affaires, mais, très vite, la notion d'une action humanitaire vint se greffer sur cet objectif. Les réunions étaient tenues à tour de rôle sur le lieu de travail de chacun des membres, d'où le nom de Rotary. Les premiers mois furent difficiles, de nombreuses discussions très vives sur l'évolution souhaitable opposant les membres du premier club. Ce n'est que fin 1906 que put être envisagé sereinement le développement du Rotary.
Le Rotary club gère des programmes éducatifs (notamment des bourses d’études), humanitaires ainsi que des programmes d’échange de jeunes.
(Source : Rotary International / Wikipédia)
Le Lions Clubs est un club service international de bénévoles.
Melvin Jones, créateur le 7 juin 1917 du Lions Clubs, est né le 13 janvier 1879 à Fort Thomas dans l'Arizona aux États-Unis. Devenu propriétaire d'une compagnie d'assurance, il adhère au Business Circle de Chicago dont il devient le secrétaire.
Cette association permet à 200 dirigeants de sociétés industrielles et commerciales de se rencontrer et de servir leurs intérêts. Mais ce dessein ne satisfait pas Melvin Jones.
Le 7 juin 1917, les représentants des Cercles se réunissent à Chicago, sur l'initiative de Melvin Jones. Ils choisissent pour emblème le lion, qui symbolise la force et le courage. Le lionisme va devenir une manière d'être et de se comporter généreusement, une ouverture d'esprit au bénéfice de l'homme quelle que soit sa nationalité, sa religion ou sa philosophie.
En 1920, est défini l'acronyme « LIONS » : « Liberty, Intelligence, Our Nations' Safety (liberté et compréhension sont la sauvegarde de nos nations) » et la devise « We Serve » (« nous servons») est adoptée en 1953. Dès lors, les actions du Lions International s'étendent au-delà des frontières des États-Unis. Des clubs se créent sur tout le continent américain, en Asie et dans le Pacifique. Aujourd'hui, le Lions International est la plus grande association internationale de Clubs-Services du monde avec 1,3 million de membres dans 45 000 clubs répartis dans 206 pays, chaque pays disposant d'ailleurs d'une large autonomie qui lui permet de manifester son identité culturelle dans l'Association.
Les actions des membres de Lions Clubs consistent à organiser des activités de levée de fonds et à encourager le volontariat pour des actions sociales. Chaque club local participe, selon ses propres choix, à des actions locales, nationales ou internationales. La multiplicité des actions qui en découlent constituent une spécificité du Lions Clubs par rapport à d'autres organisations plus « ciblées ». Les actions internationales des Clubs sont coordonnées par la Lions Clubs International Foundation (LCIF). Parmi les actions de la LCIF, on relève la lutte contre la cécité et la malvoyance avec la campagne "SightFirst II" (la vue d'abord). Son objectif est de recueillir 200 Millions de US$ pour pouvoir prevenir de la cécité une quarantaine de millions d'hommes. En France, grâce aux fonds distribués par la LCIF dans le cadre de Sightfirst I, a été créé le Centre du Glaucome.
(Source : Lions Club / Wikipédia)
Une aventure qui a commencé en 1905 à Chicago, lorsque l’avocat Paul Harris, après avoir constaté que les règlements de compte après jugement étaient monnaie courante, décida de fonder un club apolitique, areligieux et amical pour décloisonner les professions par la connaissance mutuelle. Les cinq fondateurs se recevant chez eux à tour de rôle, l’association prit le nom de Rotary, pour « in rotation », intervenant bientôt aux quatre coins de la planète pour répondre aux besoins les plus critiques. Le Lions a été fondé lui aussi à Chicago en 1917, sous la houlette de l’assureur Melvin Jones et de quelques rotariens. Le Rotary est un peu plus élitiste, son antériorité sur le Lions lui ayant permis de cibler la crème des notables. Les Lions Clubs sont composés de cadres moyens et supérieurs, quand les Rotary Clubs accueillent plutôt dirigeants, fonctionnaires de haut rang et professions libérales ; mais le plus jeune distance aujourd’hui de peu son aîné en nombre d’adhérents (1.4 contre 1.2 million). L’ordre est en revanche inversé en France. Le Rotary a une longueur d’avance pour séduire les jeunes, ayant crée le « Rotaract », version du club réservée aux moins de trente ans, et appelée « Leo » chez les Lions. […]
La différence semble plus notable en matière de gouvernance, comme l’évoque Jean-Luc Pouch : « Le Lions est plus pyramidale. Au Rotary les clubs sont autonomes par rapport à la structure internationale, auprès de laquelle ils doivent monter un dossier de financement s’ils ont besoin de fonds. »
(Source : Rotary club et Lions club / EcoRéseau)
Rotary et Lions sont les deux principaux représentants d'un ensemble de réseaux aux noms exotiques (Kiwanis, Soroptimist, Zonta...), désigné sous le terme générique de « clubs service ». Appellation qui fait référence aux valeurs d'amitié et d'altruisme sur lesquelles ces mouvements apolitiques et areligieux ont été fondés. Se différenciant des sectes par l'absence de gourou - l'annualité des fonctions, principe clef, s'applique à tous les niveaux -, ils se distinguent de la franc-maçonnerie par l'absence de tout impératif de discrétion. Repérables à l'insigne qu'ils sont tenus de porter à la boutonnière, rotariens et lions revendiquent d'autant plus volontiers leur appartenance qu'elle est la marque d'un certain statut social. […]
Cent ans après sa création, le Rotary, qui s'est doté d'une fondation internationale dès 1917, peut être fier de son bilan. Parmi les « 100 actions phares » mises en avant sur son site Internet, citons la création de l'Unesco, dont la paternité revient à un groupe de rotariens britanniques, ou encore les 34.000 bourses d'études octroyées dans le cadre du programme « Bourses du Rotary », mis en place en 1947. Sans oublier l'éradication de la poliomyélite, ce colossal chantier ouvert en 1985 à l'initiative d'un club philippin et auquel participent aujourd'hui les rotariens du monde entier : un demi-milliard de dollars de dons plus tard, le pari est en passe d'être gagné...
Le mouvement de Melvin Jones, qui possède lui aussi sa fondation internationale, n'est pas en reste. Exhortés en 1925 par la femme de lettres américaine Helen Keller à devenir « les chevaliers des aveugles dans [leur] croisade contre l'obscurité », les lions ont relevé le défi : on ne compte plus les bibliothèques sonores ou les écoles de chiens-guides d'aveugles qui leur doivent leur existence. Depuis, leur combat a été élargi à tous les handicaps, comme en témoigne le partenariat avec la Fédération française handisport.
On le voit : Lions et Rotary se ressemblent comme deux frères. Il existe pourtant entre eux quelques différences. D'abord, ils ne sont pas tout à fait organisés de la même façon. Certes, l'un comme l'autre se subdivisent en plusieurs centaines de « districts » régionaux, dirigés par autant de « gouverneurs ». Mais, tandis qu'au Rotary ces districts sont directement rattachés au siège d'Evanston, le Lions dispose en plus d'une structure nationale, pilotée par un président du conseil des gouverneurs. Ensuite et surtout, ils n'ont pas tout à fait la même image, le Rotary apparaissant comme plus sélect que le Lions. Un décalage dû à l'antériorité du mouvement de Paul Harris, dont les clubs ont devancé ceux de Melvin Jones dans la plupart des villes, et ont de ce fait enregistré l'adhésion des « notables les plus notables ». […]
Cette concurrence réveille-t-elle les querelles de clocher qui ont émaillé l'histoire des deux clubs ? Absolument pas, répondent leurs représentants : à les entendre, les deux familles entretiennent aujourd'hui les meilleurs rapports du monde et collaborent régulièrement au sein des interclubs qui se sont créés dans de nombreuses villes de province. Mieux : « depuis deux ans, on peut théoriquement être à la fois membre du Rotary et du Lions », indique François Leduc, secrétaire général du Comité français des clubs service internationaux. « Mais, ajoute-t-il dans un sourire, cela suppose de renoncer à dormir... »
(Source : 100e anniversaire du ROTARY International aujourd’hui / Condat)
Pour aller plus loin :
• Rotary contre Lions : le duel des réseaux de notables L’Express
• Histoire et histoires du Rotary / Marc Lanvin
• Il était une foi : les Lions / Jean Maysonnave
Bonne journée
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