Question d'origine :
Comment Appelle t on la proposition suivante:lui demandai-je
Réponse du Guichet

Bonjour,
Sans le contexte de la phrase, il nous est difficile de répondre à votre question. Néanmoins, voici quelques pistes de réflexion.
Le type de formule que vous utilisez est une forme interrogative, avec l’inversion du pronom « je ».
Le Bon usage indique :
« Distinctions selon la nature de la communication :
c) Par la phrase interrogative, on demande une information à l’interlocuteur :
Quand viendrez-vous nous voir ? - Vous savez la géographie ? (Vallès, Enfant, XIV) – Qu’est-ce que Dieu fait donc de ce flot d’anathèmes / Qui monte tous les jours vers ces chers Séraphins ? (Baudelaire) –
Information est pris au sens large : Puis-je entrer ? »
Si votre phrase est au présent, l’écriture sera spécifique à cette forme, ainsi le Bon usage précise dans le chapitre « Les finales » :
Première personne du singulier :
b) –é au lieu de –e quand le pronom « je » est placé après le verbe, le -e final étant devenu –e tonique.
Cela se produit dans la phrase interrogative, dans la sous-phrase incise ou dans la phrase énonciative commençant par peut-être, etc, ainsi dans « Puissé-je » et « Fussé-je », « Dussé-je » : « Me trompé-je ?» (D. Boulanger), « Commencé-je en cherchant mes mots » (Robbe-Grillet), « Eussé-je autant aimé l’enfant née d’un mariage heureux ? » (Mauriac ».
Il va de soi que, dans ce cas, on ne fait pas subir au radical les modifications qu’il subirait devant une syllabe muette ou devant un –e muet : « Aussi bien préféré-je » (Gide), Employé-je, semé-je, acheté-je, jeté-je, etc.
Toutes ces tournures appartiennent exclusivement à la langue littéraire « Puissé-je » « Dussé-je » paraissent pourtant plus répandus. La langue parlée recourt à d’autres constructions ; par ex., dans l’interrogation, à l’introducteur « est-ce que » qui maintient le pronom devant le verbe : « Est-ce que je me trompe ? »
La prononciation actuelle étant –é et cet emploi de –é étant tout à fait isolé dans le système graphique du français, le Conseil supérieur de la langue française a recommandé en 1990 de remplacer cet «-é » par un « -è ».
N’hésitez pas à nous reposer votre question en ajoutant des précisions.
Bonne journée.
Sans le contexte de la phrase, il nous est difficile de répondre à votre question. Néanmoins, voici quelques pistes de réflexion.
Le type de formule que vous utilisez est une forme interrogative, avec l’inversion du pronom « je ».
Le Bon usage indique :
« Distinctions selon la nature de la communication :
c) Par la phrase interrogative, on demande une information à l’interlocuteur :
Quand viendrez-vous nous voir ? - Vous savez la géographie ? (Vallès, Enfant, XIV) – Qu’est-ce que Dieu fait donc de ce flot d’anathèmes / Qui monte tous les jours vers ces chers Séraphins ? (Baudelaire) –
Information est pris au sens large : Puis-je entrer ? »
Si votre phrase est au présent, l’écriture sera spécifique à cette forme, ainsi le Bon usage précise dans le chapitre « Les finales » :
Première personne du singulier :
b) –é au lieu de –e quand le pronom « je » est placé après le verbe, le -e final étant devenu –e tonique.
Cela se produit dans la phrase interrogative, dans la sous-phrase incise ou dans la phrase énonciative commençant par peut-être, etc, ainsi dans « Puissé-je » et « Fussé-je », « Dussé-je » : « Me trompé-je ?» (D. Boulanger), « Commencé-je en cherchant mes mots » (Robbe-Grillet), « Eussé-je autant aimé l’enfant née d’un mariage heureux ? » (Mauriac ».
Il va de soi que, dans ce cas, on ne fait pas subir au radical les modifications qu’il subirait devant une syllabe muette ou devant un –e muet : « Aussi bien préféré-je » (Gide), Employé-je, semé-je, acheté-je, jeté-je, etc.
Toutes ces tournures appartiennent exclusivement à la langue littéraire « Puissé-je » « Dussé-je » paraissent pourtant plus répandus. La langue parlée recourt à d’autres constructions ; par ex., dans l’interrogation, à l’introducteur « est-ce que » qui maintient le pronom devant le verbe : « Est-ce que je me trompe ? »
La prononciation actuelle étant –é et cet emploi de –é étant tout à fait isolé dans le système graphique du français, le Conseil supérieur de la langue française a recommandé en 1990 de remplacer cet «-é » par un « -è ».
N’hésitez pas à nous reposer votre question en ajoutant des précisions.
Bonne journée.
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