Question d'origine :
Bonjour
Finalement, sait-on qui est vraiment Ernestine Chasseboeuf ?
Merci !
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 03/02/2015 à 15h32
Bonjour,
Nous avons cherché si Ernestine avait été traquée par la presse : assez peu en fait. Un article de Ouest-France le 24 mai 2011, à l'occasion de la mise en scène de ses textes, affirme non sans ironie :
« Une auteure bien connue dans le Pays d'Anjou qui signait sous ce nom, résume Carmen Lepage [une des actrices], fascinée par le personnage. Elle a écrit des ouvrages, des poésies jardinières et printanières. Et surtout beaucoup de lettres, notamment de protestation, toujours écrites dans un parfait français. Elle avait la réputation d'être une râleuse mais toujours avec humour. »
L'enquête de Télérama en Anjou en 2003, "dans une bourgade de quatre cents âmes, quelque part entre Angers et Saumur", intitulée "A la recherche d'Ernestine Chasseboeuf, épistolière de choc - Ernestine ? C'est ma voisine", envoie Michel Daubert de voisin en voisin, en attendant que l'épistolière revienne on ne sait d'où. La Nouvelle République du Centre-Ouest , par contre, le 2 février 2002 affirme que "Ernestine Chasseboeuf, [est le] pseudonyme d'un libraire de Coutures, Gilles Rosières". Gilles Rosières est l'auteur de la postface des Cent coups de sang d'Ernestine en 2010, intitulée "dictionnaire biographique raisonné", mais nous n'avons trouvé aucune autre attestation du fait qu'il aurait créé Ernestine.
Son œuvre reste abondamment jouée et lue, notamment dans les bibliothèques, et c'est ce qui compte !
Précédentes réponses sur la fictive Ernestine Chasseboeuf :
Ernestine
Bonne journée.
Nous avons cherché si Ernestine avait été traquée par la presse : assez peu en fait. Un article de Ouest-France le 24 mai 2011, à l'occasion de la mise en scène de ses textes, affirme non sans ironie :
« Une auteure bien connue dans le Pays d'Anjou qui signait sous ce nom, résume Carmen Lepage [une des actrices], fascinée par le personnage. Elle a écrit des ouvrages, des poésies jardinières et printanières. Et surtout beaucoup de lettres, notamment de protestation, toujours écrites dans un parfait français. Elle avait la réputation d'être une râleuse mais toujours avec humour. »
L'enquête de Télérama en Anjou en 2003, "dans une bourgade de quatre cents âmes, quelque part entre Angers et Saumur", intitulée "A la recherche d'Ernestine Chasseboeuf, épistolière de choc - Ernestine ? C'est ma voisine", envoie Michel Daubert de voisin en voisin, en attendant que l'épistolière revienne on ne sait d'où. La Nouvelle République du Centre-Ouest , par contre, le 2 février 2002 affirme que "Ernestine Chasseboeuf, [est le] pseudonyme d'un libraire de Coutures, Gilles Rosières". Gilles Rosières est l'auteur de la postface des Cent coups de sang d'Ernestine en 2010, intitulée "dictionnaire biographique raisonné", mais nous n'avons trouvé aucune autre attestation du fait qu'il aurait créé Ernestine.
Son œuvre reste abondamment jouée et lue, notamment dans les bibliothèques, et c'est ce qui compte !
Précédentes réponses sur la fictive Ernestine Chasseboeuf :
Ernestine
Bonne journée.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Quels liens les établissement Hors Contrat entretiennent-ils...
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter