Question d'origine :
_souhaite recevoir quelques photos de faucille à pain pliantes et non pliantes
Réponse du Guichet
Le 25/09/2015 à 12h11
Bonjour,
Quel usage de ces photographies souhaitez-vous faire ?
S'il s'agit d'un usage personnel, vous pouvez consulter Google images : Faucille à pain. Vous pouvez également essayer avec d'autres mots clés comme "coupe pain" "couteau à pain ancien", etc.
Si vous recherchez des photographies libres de droit, vous pouvez consulter cette fiche astuce : Photographies libres de droits où de nombreuses pistes vous sont proposées.
Vous pourrez aussi trouver des photographies de coupe-pain en consultant ces documents :
- Les Objets de la vie quotidienne dans les Alpes : collections du Musée dauphinois page 96, on trouve une photographie de coupe-pain.
- Guide des outils et objets domestiques : identification, restauration / André Mercuzot Un photo de Couteau à pain vous attend à la page 259.
Fer forgé greffé d'acier. Lame coudée à angle droit et à tallant légèrement arqué. Manche tourné en noyer monté avec virole fer sur soie traversante recourbée et coudée au niveau de la virole pour procurer un dégagement fonctionnel. Longueur de la lame : 22,5.
Souvent confondu avec la faucille, il tranchait surtout les miches de pain fermières.
- Objets de la vie domestique : ustensiles en fer de la cuisine et du foyer des origines au XIXème siècle. Ce document comporte une petite présentation du couteau à pain :
Dans plusieurs régions, on fit usage, pour couper les grosses boules, d'un coupe-pain à lame courbe de faucille, doté d'un manche en bois, monté sur soie traversante et renforcé par une virole.
La lame, contrairement à celle des faucilles agraires, n'est pas nervurée à l'extrados ; ce renfort ferait obstacle à une coupe nette de la tranche de pain; la rigidité est obtenue par l'épaisseur de la lame. En imprimant un mouvement tournant à la boule de pain, et un autre, en sens opposé, à la lame, le pain se coupait plus aisément. Le pain était souvent rangé dans un tiroir situé en bout de table; pour le couper, on le coinçait entre le bord de la table et le tiroir.
Parfois, les deux côtés de la lame sont tranchants. Dans ce cas on peut couper les tranches de pain avec le dos de la lame en posant les tranches à plat sur la table.
Les coupe-pain utilisés en Bretagne ont une lame très recourbée qui forme un angle obtus avec l'axe du manche. En Dordogne et dans le Lot, on trouve un type presque semblable de coupe-pain, mais la lame, presque perpendiculaire au manche, est moins cintrée. Dans la Haute-Saône, au musée de Champlitte, sont conservés des coupe-pain presque similaires, dits serpes à pain dont la lame forme un angle obtus avec le manche.
En Bretagne, on coupait également le pain à l'aide d'une longue lame droite, aux extrémités plus étroites formant poignées : l'une est dotée d'un manche en bois, monté sur soie traversante et virole, l'autre, sans manche, est repercée d'un œil pour la suspension. Ce type de couteau était encore en usage au début du siècle, un modèle de la collection Vasseur est daté 1905.
Dans le Tarn-et-Garonne on utilisait un autre type de couteau à pain qui ressemble à une « plane » de menuisier, avec sa lame droite et ses deux poignées, en retour d'équerre, parallèle au plan de la lame.
Couteau à levier
Dans l'Est, Alsace et Bourgogne, on utilisait un couteau à levier; la lame droite comportait un manche en bois à une extrémité et, à l'autre, un œil qui s'articulait sur un pivot fixé sur un plateau de bois, cette lame agissait avec une force de levier.
Le plateau était parfois bordé sur deux de ses côtés et, le plus souvent, était décoré d'éléments divers : fleurs, initiales. Il était doté d'une poignée axiale qui permettait la suspension de l'ustensile. Dans cette position verticale, la lame avait tendance à se rabattre; pour éviter cet inconvénient, le couteau était bloqué, en position de fermeture, entre deux lames de ressort fixées sur le plateau.
Un schéma accompagne ce texte :

Vous trouverez également une photographie du couteau à pain de Morlaix page 247.
Pour information, nous avons consulté ces documents sans succès :
- Les Objets de nos campagnes : collection particulière de Georges et Nicole Gaubert / Nöel Mouret; photogr. Richard Nourry
- Le livre de la cuisine / Anthony Rowley
- Outils du monde / Hubert Comte
- Le livre de l'outil / André Velter, Marie-José Lamothe
- Des outils et des hommes / Hubert Comte
- Le livre de l'outil/ André Velter, Marie-José Lamothe
Vous pouvez également vous adresser à des musées des arts et traditions populaires, des arts et métiers ou encore à la Bibliothèque Forney de Paris.
Bonne journée.
Quel usage de ces photographies souhaitez-vous faire ?
S'il s'agit d'un usage personnel, vous pouvez consulter Google images : Faucille à pain. Vous pouvez également essayer avec d'autres mots clés comme "coupe pain" "couteau à pain ancien", etc.
Si vous recherchez des photographies libres de droit, vous pouvez consulter cette fiche astuce : Photographies libres de droits où de nombreuses pistes vous sont proposées.
Vous pourrez aussi trouver des photographies de coupe-pain en consultant ces documents :
- Les Objets de la vie quotidienne dans les Alpes : collections du Musée dauphinois page 96, on trouve une photographie de coupe-pain.
- Guide des outils et objets domestiques : identification, restauration / André Mercuzot Un photo de Couteau à pain vous attend à la page 259.
Fer forgé greffé d'acier. Lame coudée à angle droit et à tallant légèrement arqué. Manche tourné en noyer monté avec virole fer sur soie traversante recourbée et coudée au niveau de la virole pour procurer un dégagement fonctionnel. Longueur de la lame : 22,5.
Souvent confondu avec la faucille, il tranchait surtout les miches de pain fermières.
- Objets de la vie domestique : ustensiles en fer de la cuisine et du foyer des origines au XIXème siècle. Ce document comporte une petite présentation du couteau à pain :
Dans plusieurs régions, on fit usage, pour couper les grosses boules, d'un coupe-pain à lame courbe de faucille, doté d'un manche en bois, monté sur soie traversante et renforcé par une virole.
La lame, contrairement à celle des faucilles agraires, n'est pas nervurée à l'extrados ; ce renfort ferait obstacle à une coupe nette de la tranche de pain; la rigidité est obtenue par l'épaisseur de la lame. En imprimant un mouvement tournant à la boule de pain, et un autre, en sens opposé, à la lame, le pain se coupait plus aisément. Le pain était souvent rangé dans un tiroir situé en bout de table; pour le couper, on le coinçait entre le bord de la table et le tiroir.
Parfois, les deux côtés de la lame sont tranchants. Dans ce cas on peut couper les tranches de pain avec le dos de la lame en posant les tranches à plat sur la table.
Les coupe-pain utilisés en Bretagne ont une lame très recourbée qui forme un angle obtus avec l'axe du manche. En Dordogne et dans le Lot, on trouve un type presque semblable de coupe-pain, mais la lame, presque perpendiculaire au manche, est moins cintrée. Dans la Haute-Saône, au musée de Champlitte, sont conservés des coupe-pain presque similaires, dits serpes à pain dont la lame forme un angle obtus avec le manche.
En Bretagne, on coupait également le pain à l'aide d'une longue lame droite, aux extrémités plus étroites formant poignées : l'une est dotée d'un manche en bois, monté sur soie traversante et virole, l'autre, sans manche, est repercée d'un œil pour la suspension. Ce type de couteau était encore en usage au début du siècle, un modèle de la collection Vasseur est daté 1905.
Dans le Tarn-et-Garonne on utilisait un autre type de couteau à pain qui ressemble à une « plane » de menuisier, avec sa lame droite et ses deux poignées, en retour d'équerre, parallèle au plan de la lame.
Couteau à levier
Dans l'Est, Alsace et Bourgogne, on utilisait un couteau à levier; la lame droite comportait un manche en bois à une extrémité et, à l'autre, un œil qui s'articulait sur un pivot fixé sur un plateau de bois, cette lame agissait avec une force de levier.
Le plateau était parfois bordé sur deux de ses côtés et, le plus souvent, était décoré d'éléments divers : fleurs, initiales. Il était doté d'une poignée axiale qui permettait la suspension de l'ustensile. Dans cette position verticale, la lame avait tendance à se rabattre; pour éviter cet inconvénient, le couteau était bloqué, en position de fermeture, entre deux lames de ressort fixées sur le plateau.
Un schéma accompagne ce texte :

Vous trouverez également une photographie du couteau à pain de Morlaix page 247.
Pour information, nous avons consulté ces documents sans succès :
- Les Objets de nos campagnes : collection particulière de Georges et Nicole Gaubert / Nöel Mouret; photogr. Richard Nourry
- Le livre de la cuisine / Anthony Rowley
- Outils du monde / Hubert Comte
- Le livre de l'outil / André Velter, Marie-José Lamothe
- Des outils et des hommes / Hubert Comte
- Le livre de l'outil/ André Velter, Marie-José Lamothe
Vous pouvez également vous adresser à des musées des arts et traditions populaires, des arts et métiers ou encore à la Bibliothèque Forney de Paris.
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