Distinction de mots
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 26/10/2015 à 14h58
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Question d'origine :
Bonjour,
je souhaiterais connaître la différence entre les termes volupté et volonté? Ainsi que pour réflexion et réflexivité? Dans son livre Penser entre les langues, Heinz Wismann parle de logos (p.145 à 148 surtout), que signifie ce terme?
Merci d'avance pour votre réponse
Réponse du Guichet

Bonjour,
Pour mieux vous aider à appréhender les termes volupté, volonté, réflexion, réflexivité, et logos, voici quelques définitions tirées du Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey et du Grand Robert de la langue française (logos) :
Volonté :
n.f. d’abord voluntez (v.980), volenté (v.1130), graphie la plus courante jusqu’au XVIe s., puis volonté depuis le milieu du XIVe s. (1360), est emprunté au latin classique voluntas « bonne volonté », « bienveillance, zèle », puis « volonté exprimée » notamment par testament, d’où « dispositions, sentiments à l’égard de qqn » et « vœu, désir ». Voluntas, également utilisé dans la langue philosophique avec un sens abstrait, est dérivé de velle (-- vouloir).
Le mot a d’abord signifié, au pluriel, « passions, exigences, désirs » et s’est employé dans faire sa volonté « suivre tous ses caprices » (1165), devenu faire ses volontés (XIVe s.) et n’en faire qu’à sa volonté (1740), familier ; faire les volontés de qqn (d’autre que soi) n’est attesté qu’au XVII e s., d’où faire les quatre volontés de qqn (1904) « se plier à tous ses caprices ».
Volonté se dit ensuite (v.1050) de ce que veut une personne et qui tend à se traduire par une décision ; il entre avec cette valeur dans la locution estre a volenté « plaire » (v.1150), d’où à volonté (v.1290) « au moment que l’on choisit » par exemple dans billet payable à volonté (1694) ; l’expression prend ensuite la valeur de « autant qu’on veut » (fin du XIVe s.) spécialement à volonté ! (1690), commandement militaire, précisé ensuite par feu à volonté !. Comme en latin, volonté désigne (v.1050) la disposition, bonne ou mauvaise, à vouloir et à agir, surtout aujourd’hui dans les locutions comme bonne volonté (1380), opposé plus tard à mauvaise volonté (relevé en 1651, Oudin). Dernière volonté (1275) désigne ce qu’une personne veut qu’il soit fait après sa mort ; la locution ne s’emploie aujourd’hui qu’au pluriel les dernières volontés (1701), mais le singulier a encore cours en droit, d’abord dans disposition de dernière volonté (1538), puis acte de dernière volonté (1701). La valeur plus abstraite de volonté pour qqn, « disposition bonne ou mauvaise envers qqn » (v.1270), s’employait encore à l’âge classique. Par spécialisation du premier sens le mot désigne (1580) ce que veut l’ensemble ou la majorité des membres d’un groupe. Volonté, qu’il s’agisse du vouloir individuel ou collectif, s’emploie ensuite avec un complément (infinitif, nom) désignant ce qui est voulu (av. 1613, volonté de vivre). Depuis le XIVe s. (1370), le mot désigne par réemprunt au latin la faculté de se déterminer librement à l’action, en pleine connaissance de cause, en relation avec le thème de la liberté (les volontés sont libres, 1655) ; Pui le mot désigne (1655) l’ensemble des forces psychiques qui portent à l’action ; qualifié (1580), il se dit de la faculté de vouloir considérée comme une qualité morale individuelle ; Dans le vocabulaire religieux, hommes de bonne volonté se dit (1690) des personnes qui n’ont de but que le bien ; l’expression s’applique par extension (1855) à ceux qui sont capables d’altruisme. Le mot se spécialise plus tard en psychologie (1883), pour parler de la forme de l’activité personnelle caractérisée par une élaboration mentale anticipatrice, préalable au but à atteindre ; en ce sens, volonté s’oppose à impulsion, réflexe, etc.
Volupté :
n. f. a été emprunté à la fin du XIVe s. (Christine de Pisan) au latin classique voluptas « joie, satisfaction, plaisir » avec une valeur abstraite et concrète, en particulier avec une acception érotique ; au pluriel (voluptates), le mot s’emploie pour « fêtes, spectacles, jeux ». Opposé à dolor et correspondant au grec hêdonê « plaisir » (-- hédonisme) voluptas dérive de l’adverbe latin volup « agréablement, d’une manière conforme aux désirs », neutre d’un adjectif supposé « volupis » qui n’est attesté, chez les auteurs comiques, que dans volup(e) est « il m’est agréable ». Volupis appartient probablement à la famille de velle « vouloir ».
Au XVIe s. (1554), le mot se répand dans un contexte critique de nature religieuse, pour désigner le vif plaisir des sens et, spécialement, le plaisir sexuel ; il est souvent usité au pluriel (1690). Il s’emploie depuis le XVIe s. pour parler d’un plaisir moral très vif (1580). Depuis 1580, il désigne la recherche des plaisirs ses sens, en particulier des plaisirs sexuels, acception disparue, et (1831), le caractère sensuel, érotique d’un affect.
Réflexion :
n.f. est emprunté (v. 1370, Oresme) au bas latin reflexio, -onis « action de tourner en arrière, de retourner », « reflet » (Ives.), « méditation, connaissance de soi » (XIIIe s., au figuré « proposition réciproque » ; le nom est dérivé de reflexum, supin de reflectere ( -- réfléchir).
Réflexion correspond sémantiquement au verbe réfléchir * : d’abord employé comme terme de mécanique, il désigne le phénomène par lequel un corps est renvoyé par un obstacle. A partir de ce sens, à côté d’un sens anatomique, « repliement sur soi-même » (XVe s.), qui a disparu, il se spécialise en optique (XIVe s.) pour le phénomène par lequel la lumière est renvoyée par un obstacle (XIVe s., réfliction). Il est ensuite étendu au même type de phénomène pour une onde sonore (1694) et, abusivement, pour un rayon calorique (1845). Le mot sert à former des syntagmes scientifiques tel angle de réflexion (1690), instruments à réflexion (1835).
Avant réfléchir, il a pris métaphoriquement un sens intellectuel, d’abord sous une forme altérée au XVIe s. (1532), dans reffrection de pensee « méditation », simple métaphore du sens concret général, puis fréquemment depuis le milieu du XVIIe s., en parlant du retour de la pensée sur elle-même en vue d’examiner et d’approfondir une donnée de la conscience spontanée (1637, Descartes), spécialement dans faire réflexion (1669), puis réflexion faite, toute réflexion faite (1788), à la réflexion (1870). La réflexion désigne la capacité de réfléchir, la qualité d’un esprit qui sait réfléchir (1669), par métonymie, une, des réflexions désigne une pensée exprimée par écrit ou oralement par une personne ayant réfléchi (1643). Spécialement, le pluriel réflexions désigne un ensemble de pensées constituant un enseignement moral. Le mot est utilisé comme titre, avec maxime, par La Rochefoucauld (1664). Par extension, il s’emploie pour une remarque adressée à qqn et qui le concerne personnellement, d’où, familièrement une remarque désobligeante.
Réflexivité :
n. f. (1857), employé spécialement en philosophie, en mathématiques, en psychologie, et dans les sciences humaines.
Le Cnrtl précise que « réflexivité » dérive de l’adjectif « réflexif » (relatif à la réflexion), et en donne une définition plus détaillée :
Réflexivité, subst. fém.a) Math. Propriété d'une relation réflexive (v. supra B ). En symbolisant les relations par un code binaire de quatre positions, avec la transversalité à gauche, suivie successivement de la transitivité, de la symétrie et de la réflexivité (Jolley, Trait. inform.,1968, p. 220).b) Philos. Réflexion se prenant elle-même pour objet; propriété consistant à pouvoir réfléchir sur soi-même. Le monde de la réflexivité et la prise de conscience de soi (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 34).Réflexive est plus que réfléchie. La réflexivité, c'est la réflexion spontanée se prenant elle-même pour objet et se thématisant sur un plan spéculatif, scientifique, en élaborant des critères épistémologiques d'ordre rationnel (H. Duméry, La Foi n'est pas un cri,1959, p. 247 ds Foulq.-St-Jean 1962).− [ʀeflεksivite]. − 1reattest. 1857 (Taine, Philos. XIXes., p. 95); de réflexif, suff. -ité*.
Logos :
n.m. – 1764, Voltaire, Dictionnaire philosophique ; mot grec signifiant à la fois « parole » et « raison ».
1. Philos. Un des noms de la divinité suprême, chez les stoïciens. Etre intermédiaire entre Dieu et le Monde, chez les néoplatoniciens. – Par ext. La Raison qui gouverne, régit le monde.
2. (1873). Théol. Le verbe de Dieu.
Evangéliste du Verbe, il (saint jean) utilise seul ce terme de Logos qui était alors extrêmement notoire dans tout cet Orient méditerranéen baigné de philosophie grecque, un de ces mots consacrés dont l’usage même a fini par élargir extrêmement le sens au point de le rendre fort contradictoire. Mais ce terme de Logos, il ne le prend ni dans l’acception du Portique ou de Philon, ni même dans celle où la tradition juive l’enfermait, « Parole du Seigneur » synonyme du Nom ineffable ou « Sagesse » ; il le recrée, lui donne une résonance nouvelle. « En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes. » Une des notions essentielles du christianisme s’exprime par là.
Daniel-Rops, Jésus en son temps, Introd., p.52
3. Didact. (au sens grec). Faculté propre à l’homme d’appréhender le monde en utilisant le langage au service de la raison. Théorie du logos artistotellicien.
Les Grecs, nos instituteurs, ont appelé logos, qui est discours, l’entendement de l’entendement.
Alain, les Idées et Âges, in Les Passions et la Sagesse, Pl., p.143
En complément sur la notion de Logos et sa dimension philosophique, nous vous laissons prendre connaissance d’une précédent réponse du Guichet du Savoir : logos.
Bonne journée.
Pour mieux vous aider à appréhender les termes volupté, volonté, réflexion, réflexivité, et logos, voici quelques définitions tirées du Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey et du Grand Robert de la langue française (logos) :
n.f. d’abord voluntez (v.980), volenté (v.1130), graphie la plus courante jusqu’au XVIe s., puis volonté depuis le milieu du XIVe s. (1360), est emprunté au latin classique voluntas « bonne volonté », « bienveillance, zèle », puis « volonté exprimée » notamment par testament, d’où « dispositions, sentiments à l’égard de qqn » et « vœu, désir ». Voluntas, également utilisé dans la langue philosophique avec un sens abstrait, est dérivé de velle (-- vouloir).
Le mot a d’abord signifié, au pluriel, « passions, exigences, désirs » et s’est employé dans faire sa volonté « suivre tous ses caprices » (1165), devenu faire ses volontés (XIVe s.) et n’en faire qu’à sa volonté (1740), familier ; faire les volontés de qqn (d’autre que soi) n’est attesté qu’au XVII e s., d’où faire les quatre volontés de qqn (1904) « se plier à tous ses caprices ».
Volonté se dit ensuite (v.1050) de ce que veut une personne et qui tend à se traduire par une décision ; il entre avec cette valeur dans la locution estre a volenté « plaire » (v.1150), d’où à volonté (v.1290) « au moment que l’on choisit » par exemple dans billet payable à volonté (1694) ; l’expression prend ensuite la valeur de « autant qu’on veut » (fin du XIVe s.) spécialement à volonté ! (1690), commandement militaire, précisé ensuite par feu à volonté !. Comme en latin, volonté désigne (v.1050) la disposition, bonne ou mauvaise, à vouloir et à agir, surtout aujourd’hui dans les locutions comme bonne volonté (1380), opposé plus tard à mauvaise volonté (relevé en 1651, Oudin). Dernière volonté (1275) désigne ce qu’une personne veut qu’il soit fait après sa mort ; la locution ne s’emploie aujourd’hui qu’au pluriel les dernières volontés (1701), mais le singulier a encore cours en droit, d’abord dans disposition de dernière volonté (1538), puis acte de dernière volonté (1701). La valeur plus abstraite de volonté pour qqn, « disposition bonne ou mauvaise envers qqn » (v.1270), s’employait encore à l’âge classique. Par spécialisation du premier sens le mot désigne (1580) ce que veut l’ensemble ou la majorité des membres d’un groupe. Volonté, qu’il s’agisse du vouloir individuel ou collectif, s’emploie ensuite avec un complément (infinitif, nom) désignant ce qui est voulu (av. 1613, volonté de vivre). Depuis le XIVe s. (1370), le mot désigne par réemprunt au latin la faculté de se déterminer librement à l’action, en pleine connaissance de cause, en relation avec le thème de la liberté (les volontés sont libres, 1655) ; Pui le mot désigne (1655) l’ensemble des forces psychiques qui portent à l’action ; qualifié (1580), il se dit de la faculté de vouloir considérée comme une qualité morale individuelle ; Dans le vocabulaire religieux, hommes de bonne volonté se dit (1690) des personnes qui n’ont de but que le bien ; l’expression s’applique par extension (1855) à ceux qui sont capables d’altruisme. Le mot se spécialise plus tard en psychologie (1883), pour parler de la forme de l’activité personnelle caractérisée par une élaboration mentale anticipatrice, préalable au but à atteindre ; en ce sens, volonté s’oppose à impulsion, réflexe, etc.
n. f. a été emprunté à la fin du XIVe s. (Christine de Pisan) au latin classique voluptas « joie, satisfaction, plaisir » avec une valeur abstraite et concrète, en particulier avec une acception érotique ; au pluriel (voluptates), le mot s’emploie pour « fêtes, spectacles, jeux ». Opposé à dolor et correspondant au grec hêdonê « plaisir » (-- hédonisme) voluptas dérive de l’adverbe latin volup « agréablement, d’une manière conforme aux désirs », neutre d’un adjectif supposé « volupis » qui n’est attesté, chez les auteurs comiques, que dans volup(e) est « il m’est agréable ». Volupis appartient probablement à la famille de velle « vouloir ».
Au XVIe s. (1554), le mot se répand dans un contexte critique de nature religieuse, pour désigner le vif plaisir des sens et, spécialement, le plaisir sexuel ; il est souvent usité au pluriel (1690). Il s’emploie depuis le XVIe s. pour parler d’un plaisir moral très vif (1580). Depuis 1580, il désigne la recherche des plaisirs ses sens, en particulier des plaisirs sexuels, acception disparue, et (1831), le caractère sensuel, érotique d’un affect.
n.f. est emprunté (v. 1370, Oresme) au bas latin reflexio, -onis « action de tourner en arrière, de retourner », « reflet » (Ives.), « méditation, connaissance de soi » (XIIIe s., au figuré « proposition réciproque » ; le nom est dérivé de reflexum, supin de reflectere ( -- réfléchir).
Réflexion correspond sémantiquement au verbe réfléchir * : d’abord employé comme terme de mécanique, il désigne le phénomène par lequel un corps est renvoyé par un obstacle. A partir de ce sens, à côté d’un sens anatomique, « repliement sur soi-même » (XVe s.), qui a disparu, il se spécialise en optique (XIVe s.) pour le phénomène par lequel la lumière est renvoyée par un obstacle (XIVe s., réfliction). Il est ensuite étendu au même type de phénomène pour une onde sonore (1694) et, abusivement, pour un rayon calorique (1845). Le mot sert à former des syntagmes scientifiques tel angle de réflexion (1690), instruments à réflexion (1835).
Avant réfléchir, il a pris métaphoriquement un sens intellectuel, d’abord sous une forme altérée au XVIe s. (1532), dans reffrection de pensee « méditation », simple métaphore du sens concret général, puis fréquemment depuis le milieu du XVIIe s., en parlant du retour de la pensée sur elle-même en vue d’examiner et d’approfondir une donnée de la conscience spontanée (1637, Descartes), spécialement dans faire réflexion (1669), puis réflexion faite, toute réflexion faite (1788), à la réflexion (1870). La réflexion désigne la capacité de réfléchir, la qualité d’un esprit qui sait réfléchir (1669), par métonymie, une, des réflexions désigne une pensée exprimée par écrit ou oralement par une personne ayant réfléchi (1643). Spécialement, le pluriel réflexions désigne un ensemble de pensées constituant un enseignement moral. Le mot est utilisé comme titre, avec maxime, par La Rochefoucauld (1664). Par extension, il s’emploie pour une remarque adressée à qqn et qui le concerne personnellement, d’où, familièrement une remarque désobligeante.
n. f. (1857), employé spécialement en philosophie, en mathématiques, en psychologie, et dans les sciences humaines.
Le Cnrtl précise que « réflexivité » dérive de l’adjectif « réflexif » (relatif à la réflexion), et en donne une définition plus détaillée :
Réflexivité, subst. fém.a) Math. Propriété d'une relation réflexive (v. supra B ). En symbolisant les relations par un code binaire de quatre positions, avec la transversalité à gauche, suivie successivement de la transitivité, de la symétrie et de la réflexivité (Jolley, Trait. inform.,1968, p. 220).b) Philos. Réflexion se prenant elle-même pour objet; propriété consistant à pouvoir réfléchir sur soi-même. Le monde de la réflexivité et la prise de conscience de soi (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 34).Réflexive est plus que réfléchie. La réflexivité, c'est la réflexion spontanée se prenant elle-même pour objet et se thématisant sur un plan spéculatif, scientifique, en élaborant des critères épistémologiques d'ordre rationnel (H. Duméry, La Foi n'est pas un cri,1959, p. 247 ds Foulq.-St-Jean 1962).− [ʀeflεksivite]. − 1reattest. 1857 (Taine, Philos. XIXes., p. 95); de réflexif, suff. -ité*.
n.m. – 1764, Voltaire, Dictionnaire philosophique ; mot grec signifiant à la fois « parole » et « raison ».
1. Philos. Un des noms de la divinité suprême, chez les stoïciens. Etre intermédiaire entre Dieu et le Monde, chez les néoplatoniciens. – Par ext. La Raison qui gouverne, régit le monde.
2. (1873). Théol. Le verbe de Dieu.
Evangéliste du Verbe, il (saint jean) utilise seul ce terme de Logos qui était alors extrêmement notoire dans tout cet Orient méditerranéen baigné de philosophie grecque, un de ces mots consacrés dont l’usage même a fini par élargir extrêmement le sens au point de le rendre fort contradictoire. Mais ce terme de Logos, il ne le prend ni dans l’acception du Portique ou de Philon, ni même dans celle où la tradition juive l’enfermait, « Parole du Seigneur » synonyme du Nom ineffable ou « Sagesse » ; il le recrée, lui donne une résonance nouvelle. « En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes. » Une des notions essentielles du christianisme s’exprime par là.
Daniel-Rops, Jésus en son temps, Introd., p.52
3. Didact. (au sens grec). Faculté propre à l’homme d’appréhender le monde en utilisant le langage au service de la raison. Théorie du logos artistotellicien.
Les Grecs, nos instituteurs, ont appelé logos, qui est discours, l’entendement de l’entendement.
Alain, les Idées et Âges, in Les Passions et la Sagesse, Pl., p.143
En complément sur la notion de Logos et sa dimension philosophique, nous vous laissons prendre connaissance d’une précédent réponse du Guichet du Savoir : logos.
Bonne journée.
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