QUESTIONNAIRE ESTIME DE SOI

Bonjour,

L’estime « est une appréciation favorable de quelqu’un ». C’est une « conscience de sa valeur », une « reconnaissance de ses capacités ou de ses qualités ». « L’estime de soi est un facteur important de la force du moi. Ce jugement sur soi, lorsqu’il est sain, est une juste estimation des possibilités, des handicaps, des manques ou des lacunes, de ce qu’on est capable de faire. Il est peut être faussé de plusieurs façons, dont les deux extrêmes sont : la surestimation de soi, et le doute pathologique de soi ». (Dictionnaire de de la formation et du développement personnel, établi par Lionel Bellenger et Philippe Pigallet).

Il existe en effet des échelles ou des tests pour mesurer le niveau global d’estime de soi.

La plus répandue est la self-esteem scale (échelle d’estime de soi) de Rosenberg, conçue en 1965 par Morris Rosenberg dans son livre Society and the adolescent self-image (qui, d’après nos informations, n’a pas été traduit en français).
Le test (ou l’échelle donc) « est constitué de 10 items dont 5 évaluent l’estime de soi positive et 5 l’estime de soi négative. La moyenne est de 30,22 avec une déviance standard de 3,96 ».
Vous en trouverez une version en ligne, sur le site Cairn. Il s’agit d’un modèle extrait du livre Comment traiter le burn-out, paru en 2011 chez De Boeck, disponible à la bibliothèque de Lyon.

On trouve par ailleurs de multiples moutures sur le web ; nous vous proposons deux d’entre elles, repérées sur le site de l’Université du Quebec à Montreal :
- Une version brute
- Une version commentée.

Le test ou plutôt « L’inventaire de Coopersmith » (en anglais Coopersmith self-esteem inventory) créé en 1984 par Stanley Coopersmith, théoricien de la personnalité, tient compte de davantage de facteurs.
Ce sont encore les Québécois qui viennent à notre rescousse pour nous en proposer une version française. Le mémoire de Donald Emond rappelle que « ce test, d’une durée d’environ 15 minutes, est composé de 58 items qui décrivent des sentiments, des opinions ou des réactions d’ordre individuel. Le sujet doit répondre à chacune des affirmations en cochant la case appropriée : “me ressemble” ou “ne me ressemble pas”. Quatre indices thématiques d’estime de soi sont produits : ce sont l’estime de soi générale, sociale, scolaire et familiale ».
Le test est consultable à la fin de ce mémoire, en annexe 2.

Susan Harter, Professeur de Psychologie et Directrice du Département de Psychologie du Développement à l’Université de Denver aux USA, a elle aussi proposé un modèle multidimentionnel de l’estime de soi. Initialement conçu pour les enfants et les adolescents, elle a, avec d’autres chercheurs, décliné son test pour les adultes et les seniors. Sa démarche globale est expliquée dans un article de la revue OSP, rédigé par Françoise Bariaud. Cette psychologue du développement et de l’éducation y analyse le questionnaire Self-Perception Profile for Adolescent (S.P.P.A.) De Harter paru en 1988.
On trouve à la fin de cet article un exemple de ce questionnaire.

Vous pourrez en trouvez une version anglaise dans les annexes (p.85 et suivantes) de ce mémoire de l’Université de l’université du Québec.

Pour finir, quelques documents supplémentaires sur l’estime de soi :
- LE DVD L’enfant et l’estime de soi, une émission animée par Aude Spilmont, dans la collection allée de l’enfance.

- L’estime de soi, d'Emeline Bardou, chez In Press. Ce livre constitue une synthèse théorique et pratique sur l'estime de soi, sa dimension évaluative et affective, sa place dans la construction de l'identité aux différents âges de la vie, et dans le déclenchement des psychopathologies.

- Une présentation Powerpoint de Christophe André, disponible sur son site, intitulée Clinique et pratique de l’estime de soi.

A bientôt