Question d'origine :
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Bonjour. Vers les années 1965,66,67, de toute manière avant mai 68, eut lieu, en France, l'inauguration d'une galerie ou plutôt d'un musée d'art moderne, exposant au moins des objets.
Au cours de la visite inaugurale ,qu'il présidait comme ministre d'état, monsieur André MALRAUX, est resté ,à un moment ,planté en admiration devant....un extincteur !!!!
Son entourage, étonné et gêné, il fallut l'intervention du directeur de ce musée, pour lui expliquer que cet extincteur, ne faisait pas partie des objets exposés !
Je tiens ce témoignage, certes ancien,d'un des participants présent sur place,en tant que personnalité du monde artistique, -sculpteur reconnu-, spécialiste notamment de Rodin.
Je n'ai plus le souvenir ni du lieu, ni de la date précise de cet évènement, bien que ce sculpteur, décédé depuis peu, ait du nous le dire à l'époque .A tout hasard, pourriez vous trouver trace de cela ,dans vos ressources documentaires en particulier dans la presse de l'époque, si toutefois cela a été relaté...sait on jamais !!
Quoiqu'il en soit, d'avance merci.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Cette anecdote ne semble reprise nulle part, ni en français, ni en anglais. A la décharge d'André Malraux, l'art conceptuel débutait dans les années 1960. Si l'objet avait été flanqué d'un cartouche et d'un titre...

Une et trois pelles, Joseph Kosuth, 1965.
Les nombreux ouvrages sur André Malraux sont peu susceptibles d'apporter ce type d'anecdote, les biographes et compagnons de route, auteurs de souvenirs, étant bien plus révérencieux que les facétieux peintres et sculpteurs. (Puis, la mode n'était pas à brocarder les "gaffes" des hommes politiques). Chacun sait néanmoins, et des émissions conservées par l'INA en témoignent, que notre grand homme n'était plus en possession de tous ses moyens, mais plutôt dans les années 1970, vers la fin de sa vie. Dans les années 1960, ici en 1967, cela n'apparaît pas : Malraux Sur Freud
Ce que certains ont appelé l' "antibiographie" d'Olivier Todd, en 2001, aborde les contradictions d'André Malraux :
"Sur ce parcours atypique et bourré de contradictions, Olivier Todd, à juste titre, rectifie ici et là des centaines de détails, corrige la légende malrucienne car l'écrivain prenait plus souvent qu'on ne le croit ses désirs pour des réalités. Plus communiste avant guerre qu'il ne l'a dit, moins résistant pendant, plus alcoolique et drogué après : le mythe Malraux sort en lambeaux de cette enquête dévastatrice."
(Libération, 5 juillet 2001 )
Peut-être découvrirez-vous cette anecdote dans une biographie...
Bonne journée.
Cette anecdote ne semble reprise nulle part, ni en français, ni en anglais. A la décharge d'André Malraux, l'art conceptuel débutait dans les années 1960. Si l'objet avait été flanqué d'un cartouche et d'un titre...
Une et trois pelles, Joseph Kosuth, 1965.
Les nombreux ouvrages sur André Malraux sont peu susceptibles d'apporter ce type d'anecdote, les biographes et compagnons de route, auteurs de souvenirs, étant bien plus révérencieux que les facétieux peintres et sculpteurs. (Puis, la mode n'était pas à brocarder les "gaffes" des hommes politiques). Chacun sait néanmoins, et des émissions conservées par l'INA en témoignent, que notre grand homme n'était plus en possession de tous ses moyens, mais plutôt dans les années 1970, vers la fin de sa vie. Dans les années 1960, ici en 1967, cela n'apparaît pas : Malraux Sur Freud
Ce que certains ont appelé l' "antibiographie" d'Olivier Todd, en 2001, aborde les contradictions d'André Malraux :
"Sur ce parcours atypique et bourré de contradictions, Olivier Todd, à juste titre, rectifie ici et là des centaines de détails, corrige la légende malrucienne car l'écrivain prenait plus souvent qu'on ne le croit ses désirs pour des réalités. Plus communiste avant guerre qu'il ne l'a dit, moins résistant pendant, plus alcoolique et drogué après : le mythe Malraux sort en lambeaux de cette enquête dévastatrice."
(Libération, 5 juillet 2001 )
Peut-être découvrirez-vous cette anecdote dans une biographie...
Bonne journée.
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