Question d'origine :
Bonjour,
A la fin de la guerre d'Espagne beaucoup d'espagnols républicains ont traversé la frontière française en franchissant les Pyrénées.
Les "camps" de regroupement étaient nombreux et surpeuplés notamment à Argelès.
Je cherche des informations sur mon père qui y a transité.
Est-ce qu'un registre d'entrée de ce camp a été tenu?
Qui pourrait le détenir aujourd'hui?
Et-il consultable?
Merci de vos recherches
Réponse du Guichet

Bonjour,
Sur le forum du site Geneanet.org, on peut lire :
« Le Centre historique des Archives nationales (CHAN) rassemble les 11 côtes qui permettent de reconstituer la liste nominative des refugiés espagnols classée par départements, par communes et par camps.
Le camp de Gurs figure sous la cote F/7/14730 (Orne à Hautes-Pyrénées). Vous trouverez toutes le modalités de consultation des documents sur le site du CHAN.
F/7/14725 Ain à Aude (dont le camp de Bram)
F/7/14726 Aude à Côte d'Or
F/7/14727 Côte d'Or à Gers
F/7/14728 Loire à Hérault (Dont camp d'Agde)
F/7/14729 Loire intérieure à Oran
F/7/14730 Orne à Pyrénées Hautes (dont le camp de Gurs)
F/7/14731 Pyrénées Orientales (Uniquement le camp d'Argeles sur Mer)
F/7/14732 Pyrénées Orientales (dont camp de Baccarès)
F/7/14733 Pyrénées Orientales
F/7/14734 Saône Haute à Tarn
F/7/14735 Tarn et Garonne à Yonne (dont camp de Septfonds) »
En vérifiant sur le site des Archives Nationales et sa salle des inventaires virtuelle, on trouve en effet les cotes précitées, notamment celle d’Argelès
Sur la page Vérifier l’existence d’une cote, on voit que ces dossiers se trouvent sur le site de Pierrefitte sur Seine, dont la page vous donnent toutes les infos pratiques. Vous pourrez donc créer votre Espace personnel pour réserver ce document.
Mais la recherche pourra être difficile : voir la page 33. Les réfugiés en France à la suite de la Guerre civile espagnole (1936-1940), qui précise :
« 1. Les réfugiés espagnols
La documentation
La principale ressource est constituée par des listes nominatives et des notices individuelles de réfugiés espagnols en France, classées par département puis par commune, et conservées aux Archives nationales sous les cotes F/7/14725 à F/7/14735. Elles furent dressées par les commissaires spéciaux et envoyées au ministère de l'Intérieur, leur tutelle, entre avril 1939 et mars 1940.
Ces documents se composent au plus, lorsqu'il s'agit de notices individuelles, de l'état-civil des personnes concernées, de leur ascendance et descendance, profession, empreintes digitales et souhaits (déplacement ou retour en Espagne par exemple) ; mais le plus souvent, on ne trouve que de simples listes de noms et prénoms, les orthographes fautives ou francisées étant nombreuses.
Les conditions de recherche
L'enregistrement des personnes se faisant empiriquement, les listes ne suivent pas, dans la majeure partie des cas, l'ordre alphabétique : il faut donc en lire l'intégralité pour repérer un nom.
Les notices individuelles ont fait l'objet d'un reclassement alphabétique partiel, conditionné par la date de transmission au ministère de l'Intérieur, pour des raisons de compréhension du fonds.
Étant donné le nombre de documents à lire et le mode d'accès au fonds, il est très difficile d'effectuer une recherche quand on ne connaît pas le lieu d'internement des personnes recherchées ; il n'existe pas, à ce jour, de base de dépouillement de ces pièces.
Les données nominatives recueillies dans cette partie des archives du ministère de l'Intérieur ne sauraient être considérées comme exhaustives. En effet, les documents administratifs ne peuvent rendre compte des vicissitudes des réfugiés espagnols et des destinées individuelles qui en résultent : nombreux déplacements sur le territoire français, changements de tutelle administrative, incorporations dans des CTE ou GTE pour les hommes, embauches pour d'autres, transferts dans des structures hospitalières pour les blessés et malades, etc. »
En complément, vous pouvez aussi envoyer une demande aux Archives départementales des Pyrénées orientales qui précisent sur le site du département :
« Les archives départementales signalent qu'une version piratée de la base de données répertoriant les fiches des internés des camps d'Argelès-sur-Mer et de Rivesaltes est visible sur Internet sur le portail d'une association. Cette base de données est incomplète et incorrecte. Elle reprend pour partie une ancienne version non corrigée de la base réalisée par les archives départementales. Elle a été mise en ligne sans notre autorisation.
Les archives départementales ont entrepris depuis plusieurs années la saisie de l'ensemble des fiches des réfugiés des camps d'Argelès et de Rivesaltes conservées dans le service. Cette opération a pour but de faciliter les recherches car les fiches ont été utilisées recto-verso. A ce jour, la base compte plus de 70 000 entrées ce qui représente un taux d'aboutissement d'environ 75%. La saisie et les corrections se poursuivent.
Les archives départementales rappellent qu'elles effectuent gratuitement les recherches relatives aux internements dans les camps. Il suffit d'envoyer une demande par courrier ou courriel en précisant les noms, prénoms, date et lieu de naissance de la personne recherchée. »
Vous pourriez également contacter l’ Association FFREE, Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l'Exode, à Argelès sur Mer.
Voir aussi les sites du MUME, Museu Memorial de l’Exili et du CIDER, Centre d’interprétation et de documentation sur l’exil et la retirada.
Bonnes recherches !
Sur le forum du site Geneanet.org, on peut lire :
« Le Centre historique des Archives nationales (CHAN) rassemble les 11 côtes qui permettent de reconstituer la liste nominative des refugiés espagnols classée par départements, par communes et par camps.
Le camp de Gurs figure sous la cote F/7/14730 (Orne à Hautes-Pyrénées). Vous trouverez toutes le modalités de consultation des documents sur le site du CHAN.
F/7/14725 Ain à Aude (dont le camp de Bram)
F/7/14726 Aude à Côte d'Or
F/7/14727 Côte d'Or à Gers
F/7/14728 Loire à Hérault (Dont camp d'Agde)
F/7/14729 Loire intérieure à Oran
F/7/14730 Orne à Pyrénées Hautes (dont le camp de Gurs)
F/7/14731 Pyrénées Orientales (Uniquement le camp d'Argeles sur Mer)
F/7/14732 Pyrénées Orientales (dont camp de Baccarès)
F/7/14733 Pyrénées Orientales
F/7/14734 Saône Haute à Tarn
F/7/14735 Tarn et Garonne à Yonne (dont camp de Septfonds) »
En vérifiant sur le site des Archives Nationales et sa salle des inventaires virtuelle, on trouve en effet les cotes précitées, notamment celle d’Argelès
Sur la page Vérifier l’existence d’une cote, on voit que ces dossiers se trouvent sur le site de Pierrefitte sur Seine, dont la page vous donnent toutes les infos pratiques. Vous pourrez donc créer votre Espace personnel pour réserver ce document.
Mais la recherche pourra être difficile : voir la page 33. Les réfugiés en France à la suite de la Guerre civile espagnole (1936-1940), qui précise :
« 1. Les réfugiés espagnols
La documentation
La principale ressource est constituée par des listes nominatives et des notices individuelles de réfugiés espagnols en France, classées par département puis par commune, et conservées aux Archives nationales sous les cotes F/7/14725 à F/7/14735. Elles furent dressées par les commissaires spéciaux et envoyées au ministère de l'Intérieur, leur tutelle, entre avril 1939 et mars 1940.
Ces documents se composent au plus, lorsqu'il s'agit de notices individuelles, de l'état-civil des personnes concernées, de leur ascendance et descendance, profession, empreintes digitales et souhaits (déplacement ou retour en Espagne par exemple) ; mais le plus souvent, on ne trouve que de simples listes de noms et prénoms, les orthographes fautives ou francisées étant nombreuses.
Les conditions de recherche
L'enregistrement des personnes se faisant empiriquement, les listes ne suivent pas, dans la majeure partie des cas, l'ordre alphabétique : il faut donc en lire l'intégralité pour repérer un nom.
Les notices individuelles ont fait l'objet d'un reclassement alphabétique partiel, conditionné par la date de transmission au ministère de l'Intérieur, pour des raisons de compréhension du fonds.
Étant donné le nombre de documents à lire et le mode d'accès au fonds, il est très difficile d'effectuer une recherche quand on ne connaît pas le lieu d'internement des personnes recherchées ; il n'existe pas, à ce jour, de base de dépouillement de ces pièces.
Les données nominatives recueillies dans cette partie des archives du ministère de l'Intérieur ne sauraient être considérées comme exhaustives. En effet, les documents administratifs ne peuvent rendre compte des vicissitudes des réfugiés espagnols et des destinées individuelles qui en résultent : nombreux déplacements sur le territoire français, changements de tutelle administrative, incorporations dans des CTE ou GTE pour les hommes, embauches pour d'autres, transferts dans des structures hospitalières pour les blessés et malades, etc. »
En complément, vous pouvez aussi envoyer une demande aux Archives départementales des Pyrénées orientales qui précisent sur le site du département :
« Les archives départementales signalent qu'une version piratée de la base de données répertoriant les fiches des internés des camps d'Argelès-sur-Mer et de Rivesaltes est visible sur Internet sur le portail d'une association. Cette base de données est incomplète et incorrecte. Elle reprend pour partie une ancienne version non corrigée de la base réalisée par les archives départementales. Elle a été mise en ligne sans notre autorisation.
Les archives départementales ont entrepris depuis plusieurs années la saisie de l'ensemble des fiches des réfugiés des camps d'Argelès et de Rivesaltes conservées dans le service. Cette opération a pour but de faciliter les recherches car les fiches ont été utilisées recto-verso. A ce jour, la base compte plus de 70 000 entrées ce qui représente un taux d'aboutissement d'environ 75%. La saisie et les corrections se poursuivent.
Les archives départementales rappellent qu'elles effectuent gratuitement les recherches relatives aux internements dans les camps. Il suffit d'envoyer une demande par courrier ou courriel en précisant les noms, prénoms, date et lieu de naissance de la personne recherchée. »
Vous pourriez également contacter l’ Association FFREE, Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l'Exode, à Argelès sur Mer.
Voir aussi les sites du MUME, Museu Memorial de l’Exili et du CIDER, Centre d’interprétation et de documentation sur l’exil et la retirada.
Bonnes recherches !
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