Pourquoi la Statue équestre de Louis XIV sur la cour Napoléo
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 09/10/2016 à 20h26
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Question d'origine :
Bonjour,
Lors du projet Le Grand Louvre, une copie en plomb de la statue équestre de Louis XIV, par le Bernin, a été posée dans la cour Napoléon et sur l'axe exacte de la perspective historique de Paris.
Je ne trouve pas le motif de ce choix.
-> Statue refusée par le roi Louis XIV
-> La "partie" Louis XIV (Le Vau et Perrault) se situe sur la cour Carré et non pas sur la cour Napoléon
-> Piètre copie d'une oeuvre d'un artiste italien qui finalement n'a jamais travaillé à Paris sur l'axe historique de la Capitale.
Quelles sont les motivations de ce choix svp ?
Merci infiniment !
Réponse du Guichet

Bonjour,
Nous trouvons la réponse à votre question dans l’ouvrage de Simone Hoog : Le Bernin : Louis XIV, une statue « déplacée » :
L’architecte du Grand Louvre, I. M. Peï, choisit en 1985 la statue du Bernin pour orner la cour du palais. Un moulage en plomb est exécuté par la Fondation Coubertin d’après l’original en marbre. Le Bernin n’eût peut-être pas été d’accord sur le choix du matériau, mais eût été flatté de voir, pour l’emplacement, son idée première retenue.
« Le « désaxement » du Palais du Louvre – révélé depuis la démolition du Château des Tuileries – a toujours été sujet de discussions serrées entre architectes, urbanistes et historiens. Dès le début de l’entreprise, nous, architectes du Grand Louvre, avons toujours recommandé de conclure l’axe oriental de Paris par une sculpture appropriée, placée dans la cour Napoléon.
En 1985, j’ai demandé à M. Michel Laclotte, directeur du Musée du Louvre, et à M. Jean-René Gaborit, inspecteur général des musées, conservateur en chef du département des sculptures, de me faire des suggestions à ce propos. Parmi les œuvres qui me furent proposées, j’ai été particulièrement attiré par la statue équestre en marbre de Louis XIV par Le Bernin – commandée en 1667 par Colbert pour être installée dans l’espace entre le Louvre et les Tuileries.
[…]J’ai été très impressionné par cette œuvre d’art et convaincu que non seulement elle convenait à la situation historique et symbolique, mais aussi qu’elle possédait le volume et la présence nécessaire à la conclusion effective de l’axe Tuilerie-Champs-Elysées-Saint-Germain-en-Laye, tel que l’avait tracé Le Nôtre à la demande de Louis XIV. En outre, la couleur grise de la copie réalisée en plomb est en parfaite harmonie avec celle des toits du Palais. » I. M. Pei.
Bonne journée.
Nous trouvons la réponse à votre question dans l’ouvrage de Simone Hoog : Le Bernin : Louis XIV, une statue « déplacée » :
L’architecte du Grand Louvre, I. M. Peï, choisit en 1985 la statue du Bernin pour orner la cour du palais. Un moulage en plomb est exécuté par la Fondation Coubertin d’après l’original en marbre. Le Bernin n’eût peut-être pas été d’accord sur le choix du matériau, mais eût été flatté de voir, pour l’emplacement, son idée première retenue.
« Le « désaxement » du Palais du Louvre – révélé depuis la démolition du Château des Tuileries – a toujours été sujet de discussions serrées entre architectes, urbanistes et historiens. Dès le début de l’entreprise, nous, architectes du Grand Louvre, avons toujours recommandé de conclure l’axe oriental de Paris par une sculpture appropriée, placée dans la cour Napoléon.
En 1985, j’ai demandé à M. Michel Laclotte, directeur du Musée du Louvre, et à M. Jean-René Gaborit, inspecteur général des musées, conservateur en chef du département des sculptures, de me faire des suggestions à ce propos. Parmi les œuvres qui me furent proposées, j’ai été particulièrement attiré par la statue équestre en marbre de Louis XIV par Le Bernin – commandée en 1667 par Colbert pour être installée dans l’espace entre le Louvre et les Tuileries.
[…]J’ai été très impressionné par cette œuvre d’art et convaincu que non seulement elle convenait à la situation historique et symbolique, mais aussi qu’elle possédait le volume et la présence nécessaire à la conclusion effective de l’axe Tuilerie-Champs-Elysées-Saint-Germain-en-Laye, tel que l’avait tracé Le Nôtre à la demande de Louis XIV. En outre, la couleur grise de la copie réalisée en plomb est en parfaite harmonie avec celle des toits du Palais. » I. M. Pei.
Bonne journée.
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