Immeuble de la Banque de France/ rue de la République

Réponse de la Documentation régionale

La réponse à votre question semble pourtant se trouver dans la fiche de l’inventaire du patrimoine de Rhône-Alpes consacrée à la Banque de France (14 rue de la République à Lyon).

Sur les « 22 m de faîtage obligatoire », l’auteur de cette fiche vous contredit : « B. Gauthiez indique que la hauteur maximale des façades de la rue Impériale est fixée à 22 mètres avec faîtage de 4 mètres au-dessus et la possibilité de brisure. ».

En continuant la lecture de ce dossier en ligne, on apprend que la hauteur des niveaux à la banque est supérieure à ceux du Grand Hôtel de Lyon, et donc, puisque la hauteur maximale était fixée à 22m, il n’était pas admis de construire 3 ou 4 étages pour la Banque.

Par ailleurs il existe une « Parenté entre les succursales. Indépendamment du fait qu'un même architecte attaché à la Banque soit à l'origine de nombreux projets de succursales (comme Gabriel Crétin ou Alphonse Defrasse), la similitude du rôle des agences provinciales renforce l'homogénéité des constructions. […].Gabriel Crétin (1812-1883) a été nommé architecte de la Banque de France en 1848 et a travaillé à l ́aggrandissement et à la restauration de la Banque de France à Paris et est intervenu notamment sur les succursales de Nîmes, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Grenoble (cf. Charvet p. 97). Il avait également réalisé la succursale de Dunkerque (cf. base Mérimée, notice IA00075049 par A. Oger-Leurent) et celle de La Rochelle (IA17000034 par Dominique Mailles). Il est à l'origine de la création d ́un type de succursale. Chaque architecte en chef de la Banque dispose d'une équipe à Paris, ainsi que d’́architectes implantés localement chargés de suivre la construction, les réaménagements et les travaux courants. »

Si cette réponse ne vous convainc pas, je vous invite à lire la bibliographie qui se trouve en fin de ce dossier d’inventaire et éventuellement à consulter les Archives historiques de la Banque de France, qui vous réorientera vers les Archives départementales du Rhône si nécessaire.