Gare d'Eau à Vaise

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

Bonjour,
A la fin des années 1820, l’industrie se développe dans toute l’agglomération lyonnaise et particulièrement là où les communications sont faciles. La nécessité de développer le trafic commercial a entraîné un accroissement du transport fluvial. La Saône peu à peu aménagée par des barrages munis d’écluses, devient une artère très fréquentée, « L’idée de construire un port moderne, c'est-à-dire disjoint de la berge, une gare d’eau où les bateaux peuvent être à l’abri et décharger tranquillement fait son chemin ». A Vaise, les terrains plats et sans grandes valeurs des Vaques (champs ayant conservés leur ancien nom de vaques, tiré du mot latin vacua) sont un site idéal pour cela.
Nous citerons ici l’article que les Dossiers de l’inventaire patrimoine Rhône-Alpes consacre à cette gare d’eau.
Une ordonnance royale du 30 avril 1828 concéda à une compagnie composée des éléments les plus honorables, l'autorisation d'établir au plan de Vaise une gare d'eau pour le stationnement des bateaux et un port pour l'embarquement et le débarquement des marchandises.
La gare d'eau est concédée à perpétuité comme le canal de Briare. Les travaux ont été effectués par Joseph BERNARD architecte à Vaise. Le 22 avril 1830 est créée la Compagnie des Ponts, Gare et Port de Vaise dite Société de la gare d'eau de Vaise. Le projet de cette société est d'acquérir une masse de terrains, d'établir dans cette masse un nouveau quartier et de revendre la partie des terrains qui ne serait pas occupée par les rues. La gare d'eau de Vaise est creusée en 1828, une année après celle du quartier Perrache. Elle sera comblée en 1967 lors de la construction du stade Boucaud. Elle est localisée entre le quai du Commerce et la rue Rhin et Danube.
Dans son édition du 15 août 2016, le progrès consacre un article à l’histoire de cette gare d’eau (voir PDF en pièces jointes).

Autre source utilisée :
- Lyon, connaître son arrondissement : le 9e
Pour aller plus loin
- La Saône navigable : deux siècles d’aménagements