78 Rue Merciere

Réponse de la Documentation régionale


Bonjour,

Voici un historique intéressant de la rue Mercière.

Nous avons consulté l’Annuaire Fournier. Lyon et Rhône de 1949 et nous avons bien trouvé la famille Blanc qui tenait une fromagerie-laiterie.

Nous n’avons pas trouvé de photographie dans la base iconographique Photographes en Rhône-Alpes, dans les cartes postales des Archives municipales de Lyon, ni dans l’ouvrage Fragile mémoire : catalogue illustré des clichés sur verres, sous-séries 3 Ph, 10 Ph, 15 Ph, 38 Ph.

Cet îlot a été détruit dans les années 1980, alors que le Vieux Lyon a été sauvegardé. C’est une sorte de bras de fer qui s’est joué entre le maire Louis Pradel et le Ministre de la culture André Malraux. Des pans de la rue Mercière en mauvais état ont été démolis tandis que le Vieux Lyon était classé en secteur sauvegardé dès 1962.
Les péripéties des différents projets immobilier, ainsi que l’histoire ancienne de la rue Mercière est étudiée dans l’article « La rue Mercière à Lyon, histoire urbaine et sociale du XVe siècle à nos jours » dans les Travaux de l'Institut d'histoire de l'art de Lyon (N° 16, 1993, p. 91-128).

Lorsque le secteur était menacé de destruction, les Monuments Historiques ont probablement mené une enquête documentaire. Sur le portail Mérimée, nous avons trouvé des clichés photographiques d’autres numéros de la rue Mercière.
En effet, le 58 rue Mercière est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1928. Le service des Monuments Historiques a classé le 68 rue Mercière le 15 octobre 1979.
Vous pourriez vous adresser à la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, si d’autres archives photographiques de la rue existent.

Mais le numéro Rue Mercière : patrimoine et gastronomie de la revue Lyon people (n° 142, juin 2014) consultable en ligne sur ISSUU présente des photographies de la laiterie fromagerie et un croquis.
Ce numéro est notamment documenté avec des documents des Archives Municipales de Lyon et des archives familiales. En effet, lorsque la municipalité prévoyait les destructions et la construction d’immeubles, des photographies ont peut-être été prises. Ces documents devraient se trouver dans les dossiers d’urbanisme.
Enfin, la famille Cottendin qui a ensuite tenu la laiterie possède peut-être également des documents.