Question d'origine :
Bonjour,
J'ai entendu dire qu'une citerne en métal ne pouvait absolument pas convenir pour stocker de l'eau de pluie qui servirait à arroser le jardin.
Le métal rendrait l'eau impropre à cet usage et perturberait la production de légumes.
Qu'en pensez vous ?
D'avance merci.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Rien, scientifiquement, ne nous est dit sur la dangerosité des citernes en métal et l’ouvrage Récupérer et utiliser l’eau de pluie cite parmi les différentes cuves pouvant être employées, le polyéthylène, le béton – les deux plus utilisées), le polyester et l’acier – également utilisées donc mais moins « employées pour l’habitat bien que leur volume puisse atteindre plusieurs dizaines de mètres cubes.
De même, Brigitte Vu dans Récupérer et gérer les eaux pluviales mentionne également ces divers types de cuves dont l’acier pour laquelle il explique qu’elles ont plutôt adaptées à des utilisations professionnelles compte tenu de leur capacité. Le volume de ces cuves varie de 13 m3 à 100 m3 ….
Comment et pourquoi expliquer des réticences vis-à-vi de ces citernes en métal ?
Plus que le matériau utilisé ce sontles eaux de pluie elles-mêmes qui peuvent présenter des dangers pour la santé. Ainsi, Dans Le Figaro (2011) Jean-Luc Nothoas questionne le professeur Yves Levi afin de savoir s’il est bon de récupérer l’eau de pluie de sa toiture :
« Une eau de pluie qui a ruisselé sur une toiture ne doit jamais être considérée a priori comme une eau potable. L'eau est un excellent solvant et son transfert dans l'atmosphère, suivi de son contact avec une surface forcément souillée, induit une charge en éléments chimiques ou biologiques (bactéries, virus, champignons) susceptible de nuire à la santé. L'air est couramment contaminé par des pesticides, des gaz industriels ou des particules liées à la pollution automobile. Les toitures sont recouvertes de déjections des oiseaux, de particules, et les matériaux peuvent diffuser notamment des métaux. Les cuves de stockage sont des lieux de prolifération de micro-organismes (bactéries, parasites), des espaces de ponte pour les moustiques et les matériaux plastiques peuvent diffuser des plastifiants.
(...)
En France métropolitaine, et pour des usages externes au foyer, il est intéressant d'arroser librement des espaces verts, de laver des véhicules, de nettoyer des sols ou d'alimenter des bassins décoratifs sans aucun risque sanitaire et ainsi de faire quelques économies. Un minimum de prudence peut exister pour l'arrosage des jardins potagers au cas où l'eau utilisée contiendrait des métaux .
Par ailleurs Le Ministère des solidarités et de la Santé dans un document pdf indique :
"Le stockage de l'eau de pluie dans des cuves peut favoriser selon les conditions (température, lumière, ... ) la croissance bactérienne et le développement d'algues.
(…)
La présence de métaux (cadmium, cuivre, plomb et zinc notamment) dans l'eau peut avoir des effets à long terme sur la santé du consommateur.
(…)°
la nature de matériaux de toiture peut conduire à une contamination des eaux de pluie (Présence de métaux toxiques (…) Dans ce cas particulier, l’arrosage de la partie du jardin destinée à une production légumière est à déconseiller ».
Enfin, comme l'atteste le site de ce ministère la récupération d'eau est encadrée et contrôlée.
Rien, scientifiquement, ne nous est dit sur la dangerosité des citernes en métal et l’ouvrage Récupérer et utiliser l’eau de pluie cite parmi les différentes cuves pouvant être employées, le polyéthylène, le béton – les deux plus utilisées), le polyester et l’acier – également utilisées donc mais moins « employées pour l’habitat bien que leur volume puisse atteindre plusieurs dizaines de mètres cubes.
De même, Brigitte Vu dans Récupérer et gérer les eaux pluviales mentionne également ces divers types de cuves dont l’acier pour laquelle il explique qu’elles ont plutôt adaptées à des utilisations professionnelles compte tenu de leur capacité. Le volume de ces cuves varie de 13 m3 à 100 m3 ….
Comment et pourquoi expliquer des réticences vis-à-vi de ces citernes en métal ?
Plus que le matériau utilisé ce sont
« Une eau de pluie qui a ruisselé sur une toiture ne doit jamais être considérée a priori comme une eau potable. L'eau est un excellent solvant et son transfert dans l'atmosphère, suivi de son contact avec une surface forcément souillée, induit une charge en éléments chimiques ou biologiques (bactéries, virus, champignons) susceptible de nuire à la santé. L'air est couramment contaminé par des pesticides, des gaz industriels ou des particules liées à la pollution automobile. Les toitures sont recouvertes de déjections des oiseaux, de particules, et les matériaux peuvent diffuser notamment des métaux. Les cuves de stockage sont des lieux de prolifération de micro-organismes (bactéries, parasites), des espaces de ponte pour les moustiques et les matériaux plastiques peuvent diffuser des plastifiants.
(...)
En France métropolitaine, et pour des usages externes au foyer,
Par ailleurs Le Ministère des solidarités et de la Santé dans un document pdf indique :
"Le stockage de l'eau de pluie dans des cuves peut favoriser selon les conditions (température, lumière, ... ) la croissance bactérienne et le développement d'algues.
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Enfin, comme l'atteste le site de ce ministère la récupération d'eau est encadrée et contrôlée.
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