Le 29/10/2018 à 15h12
321 vues
Question d'origine :
Je recherche des renseignements sur un peintre : Michel de la Hay, ( orthographe approximative ... seul Michel est facilement lisible ) auteur d'un tableau dans le style de l'école de Barbison . Epoque du tableau , je pense fin 19 ème ou début 20 ème
( tableau représentant une scène rurale en forêt , mare , vache en train de s'abreuver , paysans ......)
Sujet traité très souvent par Corot , Rousseau , Daubigny ,école de Fontainebleau ou de la Haye .
En vous remerciant par avance ,
Cordialement
Arnaud
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 30/10/2018 à 10h05
Bonjour,
Il s’agit peut être d’un tableau de Michel Eudes de L’Hay, « peintre né en 1850 ( ?), mort en 1900. Il revient à Michael Pakenham d’avoir fait la lumière sur ce personnage qui fréquenta le ^premier cercle zutique, les dîners des Vilains-Bonshommes, le salon de Nina de Villard et qui fut plus connu sous son surnom de Pénoutet ».
Source : Dix ans de bohème de Émile Goudeau.
Dans Arthur Rimbaud et le foutoir zutique Bernard Teyssedre mentionne l’artiste :
« Pénoutet : Sobriquet du peintre Michel Eudes (1850 ? – 1900) qui signa Michel de L’Hay à partir de 1874. Surnommé « Beau Michel » ou « Gueule d’or » à cause de sa belle allure – haute taille, profil grec, yeux bleus, cheveux blonds bouclés – qui faisait chavirer la gent féminine, et à l’occasion la gent masculine aussi.
Il a été l’élève du paysagiste Alexandre Defaux (1826-1900) ; réputé pour le rendu des effets d’eau de bord de mer ou de rivière. Dès 1886-67 il a fait partie du groupe qui se réunissait pour boire un coup au café Bobino. Ses amis poètes lui commandaient des tableaux qu’il ne devait pas vendre bien cher.
(...) Verlaine et Coppée, dans leur revue de l’année 1867, Qui veut des merveilles ?, font déclarer au ridicule Le Guillois qu’il fonde un journal ; L’Ecrevisse dan la Tourte, avec « charges de Pénoutet ». une façon de rire du peintre en herbe tout en lui faisant de la pub. L(un des plus proches amis de Pénoutet était Cabaner, qui rendait à sa beauté un hommage religieux, tout en déplorant de le voir toujours couvert d’une nuée de femmes. Un autre de ses amis, inattendu, était Victor Noir (…) La collaboration de Pénoutet à l’Album zutique qui se limite à la phrase du sonnet inaugural où il déclare qu’il a vu Catulle Mendès au café Riche. A cette époque le Beau Michel partageait avec Charles Cros le logis du 13, rue Séguier, où Rimbaud fut hébergé durant une quinzaine de jours ».
Vous trouverez d’autres informations dans l’article « Michel Eudes de de l’Hay (1850-1900) », centre culturel Arthur Rimbaud, cahier n° 11 (1991), p. 44-52 ou dans celui publié sur wikipedia et d’autres références dans la notice de la Bibliothèque nationale de France.
Par ailleurs, de nombreux sites répertorient des ventes passées dont :
* artprice
* artnet
Des recherches sur internet avec ce nom vous permettront de trouver d’autres ventes.
Il s’agit peut être d’un tableau de Michel Eudes de L’Hay, « peintre né en 1850 ( ?), mort en 1900. Il revient à Michael Pakenham d’avoir fait la lumière sur ce personnage qui fréquenta le ^premier cercle zutique, les dîners des Vilains-Bonshommes, le salon de Nina de Villard et qui fut plus connu sous son surnom de Pénoutet ».
Source : Dix ans de bohème de Émile Goudeau.
Dans Arthur Rimbaud et le foutoir zutique Bernard Teyssedre mentionne l’artiste :
« Pénoutet : Sobriquet du peintre Michel Eudes (1850 ? – 1900) qui signa Michel de L’Hay à partir de 1874. Surnommé « Beau Michel » ou « Gueule d’or » à cause de sa belle allure – haute taille, profil grec, yeux bleus, cheveux blonds bouclés – qui faisait chavirer la gent féminine, et à l’occasion la gent masculine aussi.
Il a été l’élève du paysagiste Alexandre Defaux (1826-1900) ; réputé pour le rendu des effets d’eau de bord de mer ou de rivière. Dès 1886-67 il a fait partie du groupe qui se réunissait pour boire un coup au café Bobino. Ses amis poètes lui commandaient des tableaux qu’il ne devait pas vendre bien cher.
(...) Verlaine et Coppée, dans leur revue de l’année 1867, Qui veut des merveilles ?, font déclarer au ridicule Le Guillois qu’il fonde un journal ; L’Ecrevisse dan la Tourte, avec « charges de Pénoutet ». une façon de rire du peintre en herbe tout en lui faisant de la pub. L(un des plus proches amis de Pénoutet était Cabaner, qui rendait à sa beauté un hommage religieux, tout en déplorant de le voir toujours couvert d’une nuée de femmes. Un autre de ses amis, inattendu, était Victor Noir (…) La collaboration de Pénoutet à l’Album zutique qui se limite à la phrase du sonnet inaugural où il déclare qu’il a vu Catulle Mendès au café Riche. A cette époque le Beau Michel partageait avec Charles Cros le logis du 13, rue Séguier, où Rimbaud fut hébergé durant une quinzaine de jours ».
Vous trouverez d’autres informations dans l’article « Michel Eudes de de l’Hay (1850-1900) », centre culturel Arthur Rimbaud, cahier n° 11 (1991), p. 44-52 ou dans celui publié sur wikipedia et d’autres références dans la notice de la Bibliothèque nationale de France.
Par ailleurs, de nombreux sites répertorient des ventes passées dont :
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