Dessinateur A. Cordier.

Madame,

En dépit des recherches menées dans les outils que nous allons détailler ci-après, il ne nous a été permis d’arriver à aucune certitude concernant l’identité d’un certain « A. Cordier » dont l’œuvre aurait servi de modèle aux gravures qui vous intéressent.

Les notices d’autorités de la Bibliothèque nationale de France ainsi que le Fichier d'autorité international virtuel (VIAF) ne connaissent aucun artiste dont le prénom commence par un A ayant vécu au XIXe siècle. Le Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, consulté bien que la mention « del. » laisse plutôt penser à une taille-douce qu’à une lithographie, ne nous a pas davantage éclairée.
Le Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, par Emmanuel Bénézit fait mention d’un Albert Cordier (1871-1906), peintre ayant exposé au Salon des Indépendants. Ce dernier bénéficie également d’une entrée dans le Allgemeines Künstler-Lexikon.

Il serait néanmoins périlleux de lui attribuer la paternité des estampes sans avoir pu observer ces dernières. Et ce, d’autant plus que la base Joconde, recense quelques dessins de la main d’un Antoine Joseph Cordier, actif durant le premier quart du XIXe siècle. Nous ne pouvons pas non plus écarter de prime abord la peintre Aimée Eugénie Delville-Cordier, présente dans le Bénézit, qui exposa au Salon entre 1853 et 1882.

Il serait nécessaire de pouvoir consulter les gravures qui ont attiré votre attention pour orienter les recherches. Leur technique, leur datation, leur graveur s’il est signalé, l’ouvrage dont elles ont été extraites le cas échéant, sont autant d’indices précieux pour affiner la réponse qu’appelle votre demande.