Question d'origine :
Je souhaite connaître l'origine et la signification des prénoms Marion et Philippe
Réponse du Guichet

Prénom féminin, diminutif de Marie en -on
Marie : nom probablement égyptien, n'ayant pas de signification précise
Employé surtout en pays franc (Ile-de-France et Champagne).
Provençal, Mirèio ; occitan, Marioun ; gaélique, Muireall ; anglais, Muriel ; basque, Miren.
Marion de Lorme, Champenoise, née à Baye en 1611, fille de Jean Delon, seigneur de Lorme, président des trésoriers de Champagne. L'épicurien des Barreaux lui inculqua son scepticisme et elle se lia avec Cinq-Mars, le favori de Louis XIII. Elle tint salon dans demeure parisienne où fréquentaient les grands et les lettrés du temps, tels que Saint-Evremond, lord Buckingham, Condé, le surintendant Emery, et même le cardinal de Richelieu. Elle mourut à Paris en 1650. Victor Hugo l'a immortalisé dans un de ses drames "Marion Delorme", joué en 1831.
Repris en France à partir de 1970, le prénom a eu un fort succès une dizaine d'années plus tard et n'a pas cessé d'être apprécié depuis.
Aux Etats-Unis, il est aussi représenté au masculin : au cinéma, John Wayne était le pseudonyme de Marion Morrison.
Ce nom est à l'origine de Marionnette, mot qui a d'abord désigné une image ou une petite statue de la vierge.
Prénom masculin qui représente le nom d'homme latin Philippus, lui-même emprunté au grec Philippos, au sens propre "qui aime les chevaux".
Ce nom est composé de philos "amis" et de hippos, "cheval", mot présent dans de nombreux noms communs, toponymes et anthroponymes en grec.
Saint Philippos, juif hellénisé de ethsaïde, qui fut d'abord disciple du Baptiste, comme Andreas et Shimh'ôn Petros. En mars 28, le Christ en route pour la Galilée, trouva Philippos et lui dit : "Suis-moi". Cela suffit et Philippos devint ainsi le troisième apôtre.
...
Courant dans les premiers siècles du christianisme, Philippe s'était répandu au Moyen-Age dans une partie de l'Europe ; en Grande-bretagne, Philip était même devenu un des prénoms les plus en usage à partir du XVIe siècle. Prénom qui par son sens, "l'amateur de chevaux", distingue celui qui le porte, il n'a jamais été délaissé en France, même s'il est resté en retrait par rapport aux grand noms de baptême classiques, Jean, Pierre, ou Jacques par exemple. Il fut très fréquemment attribué au début des années 1960, probablement parce que Philippe était très en vogue aux Etats-Unis.
sources :
- Dictionnaire des prénoms de Chantal Tanet et Tristan Hordé
- Prénoms traditionnels et d'aujourd'hui de Georges Cerbelaud-Salagnac
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