Question d'origine :
Bonjour,
Je suis à la recherche d'un texte sur "le premier émoi érotique masculin" qui pourrait faire le parallèle avec "la main dans le sac" le texte de Violette Leduc.
Merci de vos pistes.
IP
Réponse du Guichet
bml_litt
- Département : Langues et Littératures
Le 12/01/2019 à 16h59
Réponse du département Langues et Littératures :
Bonjour, et meilleurs vœux 2019.
La main dans le sac, dépeint les premiers émois homosexuels de Thérèse (véritable prénom de Violette Leduc) et Isabelle. Ce texte qui devait être l’incipit de Ravages (1955), l’autobiographie de Violette Leduc, en sera tout d’abord expurgé par les éditions Gallimard qui le juge « d'une obscénité énorme et précise ».
Si vous recherchez des équivalents dans des récits d’inspiration autobiographique chez des auteurs masculins, vous pouvez vous tourner vers Jean Genet et Yukio Mishima.
Dans Notre-Dame-Des-Fleurs, que l’on pourrait voir comme la transmutation des mémoires de l’auteur en une œuvre romanesque et lyrique, contient un passage en particulier qui pourrait correspondre à vos attentes. Il s’agit de la scène dans laquelle le jeune Divine (qui s’appelait encore en ce temps Lou Culafroy) rencontre Alberto. Or, on sait que c’est avec Lou Culafroy que Jean Genet connut ses premiers émois. Un peu plus tard, lors de son incarcération à Mettray, il entretiendra des relations avec deux autres jeunes hommes, Divers et Bulkaen dont vous pouvez trouver le récit dans Le Miracle de la Rose.
Chez Yukio Mishima, vous retrouverez ces premiers frissons érotiques dans Confession d’un masque dans lequel l’auteur nous donne à lire ses premiers fantasmes homosexuels.
Une lecture du Soleil et l’acier du même auteur contient également un passage fondateur de l’érotisme de Mishima, lorsqu’il évoque le trouble qui s’est emparé de lui à la vue d’une représentation du martyr de Saint Sébastien dans sa jeunesse, représentation qui le marquera au point de se mettre en scène dans cette position pour le recueil photographique Ordalie par les roses.
Bonjour, et meilleurs vœux 2019.
La main dans le sac, dépeint les premiers émois homosexuels de Thérèse (véritable prénom de Violette Leduc) et Isabelle. Ce texte qui devait être l’incipit de Ravages (1955), l’autobiographie de Violette Leduc, en sera tout d’abord expurgé par les éditions Gallimard qui le juge « d'une obscénité énorme et précise ».
Si vous recherchez des équivalents dans des récits d’inspiration autobiographique chez des auteurs masculins, vous pouvez vous tourner vers Jean Genet et Yukio Mishima.
Dans Notre-Dame-Des-Fleurs, que l’on pourrait voir comme la transmutation des mémoires de l’auteur en une œuvre romanesque et lyrique, contient un passage en particulier qui pourrait correspondre à vos attentes. Il s’agit de la scène dans laquelle le jeune Divine (qui s’appelait encore en ce temps Lou Culafroy) rencontre Alberto. Or, on sait que c’est avec Lou Culafroy que Jean Genet connut ses premiers émois. Un peu plus tard, lors de son incarcération à Mettray, il entretiendra des relations avec deux autres jeunes hommes, Divers et Bulkaen dont vous pouvez trouver le récit dans Le Miracle de la Rose.
Chez Yukio Mishima, vous retrouverez ces premiers frissons érotiques dans Confession d’un masque dans lequel l’auteur nous donne à lire ses premiers fantasmes homosexuels.
Une lecture du Soleil et l’acier du même auteur contient également un passage fondateur de l’érotisme de Mishima, lorsqu’il évoque le trouble qui s’est emparé de lui à la vue d’une représentation du martyr de Saint Sébastien dans sa jeunesse, représentation qui le marquera au point de se mettre en scène dans cette position pour le recueil photographique Ordalie par les roses.
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