fruits
DIVERS
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Le 07/07/2005 à 19h08
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Question d'origine :
Pourquoi certains fruits (pêches,nectarines) achetés en grande surface ont-ils leurs noyaux qui se coupent en deux ?
Merci par avance.
Réponse du Guichet

Les fruits vendus en grandes surfaces ont la même structure que ceux vendus sur le marché. Il peut y avoir des différences de goût, de mûrissement, de fraîcheur, de prix, de conditionnement, etc. mais les pêches (nectarines et brugnons) sont toujours susceptibles d'avoir un noyau qui se coupent en deux.
Le noyau est là pour protéger la graine. Il s'ouvre lorsque la graine est en période de germination afin de la laisser passer.
Pour plus d'informations, consulter le site Snv.jussieu
Les fruits à noyau ont essentiellement en commun le fait :
- d'avoir un noyau ;
- d'être des fruits d'été, fragiles ;
- d'être souvent de mauvaise qualité car on a mis au point des variétés très productives, résistantes au cours des transports, qui ont moins de goût.
Abricots, cerises, pêches, nectarines et brugnons, prunes n'ont pas de caractéristiques botaniques communes.
Ils ont en commun d’être :
assez riches en fibres ;
très riches en carotènes ;
de contenir pas mal de potassium, comme tous les fruits ;
d’être assez pauvres en vitamines du groupe B, comme tous les fruits également ;
d’être pour la plupart pauvres en vitamine C.
Le pêcher est originaire de Chine. La pêche doit son nom à Alexandre le Grand qui la baptisa « pecta » et l'amena en Europe. Ce fruit existe en France depuis le Moyen-Âge.
De nombreuses variétés existent qui sont sur les marchés de mai à fin septembre.
On distingue :
Les pêches blanches, les plus fragiles : la chair est fine, juteuse et parfumée quand elle est mûre.
Les pêches jaunes qui ont presque monopolisé le marché après que l’on ait mis au point des espèces bien résistantes aux manipulations : elles sont trop souvent sans saveur et sans parfum.
Les pêches de vigne ainsi nommées car, autrefois, elles provenaient de pêchers plantés dans les vignes. Elles sont cultivées dans la Vallée du Rhône. Leur chair est rouge.
Les pêches sanguines, souvent confondues avec les pêches de vigne, à la chair assez cotonneuse.
Les pêches plates, variété récente à la fois résistante et parfumée.
Il est souvent difficile de trouver des fruits à bonne maturité, donc mangeables.
La couleur n’est pas un signe de maturité. Pour en juger, il faut tâter chaque fruit et le sentir. S’il est souple sous les doigts et s’il dégage un bon parfum, alors on peut l’acheter.
Les pêches fermes et non parfumées sont à éliminer : elles ne mûriront pas.
Mieux vaut éplucher une pêche avant de la manger. Sa peau, peut-être à cause des résidus chimiques, peut donner des aphtes, affection sans gravité mais fort désagréable.
Quand une pêche n’est pas mûre ou de mauvaise qualité, elle s’épluche difficilement : il faut alors la plonger 30 secondes dans de l’eau bouillante.
Les pêches, surtout les jaunes, sont riches en carotènes et pauvres en vitamine C.
Elles contiennent également, surtout celles à chair rouge, des pigments flavonoïdes qui potentialisent l’action de la vitamine C et augmentent aussi la résistance des vaisseaux capillaires.
Les fibres de la pêche sont généralement bien tolérées : sauf quand ce fruit est trop vert, il donne peu d’inconvénients digestifs.
Ces deux fruits proviennent d'arbres voisins de la pêche créés par le génie humain. Il n'existe pas de nectarinier, ni de brugnonier à l'état sauvage.
Le brugnon est issu d’une greffe de branche de prunier sur un pêcher. Il est d’origine française.
Sa chair est jaune, ferme et adhère au noyau qui est semblable à celui de la pêche.
La nectarine, longtemps appelée « pêche abricot » est issue d’une greffe semblable opérée aux Etats-Unis. Ce fruit est arrivé en Europe après la Seconde Guerre Mondiale.
Sa chair est blanche et se détache facilement du noyau.
Brugnons et nectarines ont une peau assez rouge parfois marbrée de jaune.
Il en existe vingt-deux variétés qui se trouvent sur les marchés pendant les mois de juin, juillet et août.
Les nectarines, plus robustes et plus faciles à manipuler et à transporter, ont peu à peu remplacé les brugnons, fruits assez fragiles.
Un bon fruit doit être bien souple sous le doigt, bien parfumé, avec une peau bien lisse et sans taches.
Très souvent, les nectarines sont dures et ont une chair cotonneuse. Cela vient d’un manque de maturité.
Brugnons et nectarines ne s’épluchent pas : il faut soigneusement les laver avant de les manger.
De tous les fruits à noyau, pauvres en vitamine C, les nectarines sont les plus riches : 20 mg pour 100 g.
Elles contiennent aussi beaucoup de carotènes bénéfiques pour la peau et favorisant le bronzage.
Pauvre en calories, c’est un fruit que l’on peut largement consommer en été, à condition qu’il soit bon ce qui n’est pas toujours le cas.
source : e-santé
Nous remercions JP du jardin botanique de Lyon.
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