conte
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 03/06/2019 à 06h42
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Question d'origine :
bonjour je recherche des version de "brigitte "conte Nivernais "ou ma mère qui ne ma pas nourrie mais qui ma porter merci GA

rebonjour en relisent ma demande sur "Brigitte" je voir que je me suis tromper c'est"ma mère qui m'a pas fait mais m'a nourri '"merci GA
Réponse du Guichet

Bonjour,
Ce conte (conte-type 713) a été repéré pour la première fois par Paul Delarue. Vous en trouverez une étude dans le document suivant : « Le conte de Brigitte, la maman qui m’a pas fait, mais m’a nourri », Paul Delarue, Fabula, 2, 1959, p. 254-264.
Le catalogue Sudoc vous permettra de localiser la revue Fabula dans plusieurs bibliothèques universitaire.
Voici la version type proposée dans Le Conte populaire français (qui exceptionnellement n’est pas une version particulière, choisie parmi toutes les versions réellement recueillies, mais a été obtenue en fondant et résumant ensemble les versions nivernaises) :
« Un roi qui a une fille d’un premier lit, Brigitte, se remarie à une femme qui a aussi une fille.
Brigitte est très bonne et donne beaucoup aux pauvres. Un jour, comme elle leur porte du pain dans son tablier, sa belle-mère survient pour la gronder :
- Que portes-tu dans ton tablier ?
- Des fleurs.
Elle regarde : le pain s’était changé en fleurs.
La fille de la marâtre se conduisait mal, et une nuit, elle accouche d’un enfant. La reine le porte dans le lit de Brigitte et va chercher le roi, qui, croyant sa fille coupable, la chasse avec le nouveau-né.
Brigitte arrive à un moulin, demande de la farine pour faire de la bouillie à l’enfant :
- Il y a sept ans que, faute de blé, notre moulin ne marche plus.
Brigitte cherche, trouve un grain de blé, le met dans le moulin ; celui-ci tourne et donne de la farine à pleins sacs.
Elle demande ensuite du lait :
- Nos vaches n’en ont plus.
- Allez les traire.
On y va : les vaches donnent du lait à pleins seaux. L’abondance règne désormais dans le pays.
En revanche, au pays du roi, depuis le départ de Brigitte, l’herbe ne pousse plus, les récoltes sont mauvaises, les bestiaux sont malades.
Le roi part à la recherche de sa fille, arrive près du moulin, voit un enfant qui pêche :
- Que fais-tu mon enfant ?
- Je pêche pour maman Brigitte qui m’a pas fait mais m’a nourri.
- Conduis-moi vers elle.
Le père retrouve sa fille, la ramène.
En route, l’enfant cueille trois pommes. Ils arrivent. Au pays du roi, les prés reverdissent, le bétail guérit.
On se met à table. A la fin du repas, l’enfant offre ses trois pommes :
- Une pour maman Brigitte qui m’a pas fait, mais m’a nourri… Une pour maman qui m’a fait mais m’a pas nourri… Une pour grand-père…
Le roi chasse la reine et sa fille. »
On trouve aussi dans cet ouvrage une liste de 14 versions du conte, que nous avons ajoutée en pièce à notre réponse.
Bonne journée.
Ce conte (conte-type 713) a été repéré pour la première fois par Paul Delarue. Vous en trouverez une étude dans le document suivant : « Le conte de Brigitte, la maman qui m’a pas fait, mais m’a nourri », Paul Delarue, Fabula, 2, 1959, p. 254-264.
Le catalogue Sudoc vous permettra de localiser la revue Fabula dans plusieurs bibliothèques universitaire.
Voici la version type proposée dans Le Conte populaire français (qui exceptionnellement n’est pas une version particulière, choisie parmi toutes les versions réellement recueillies, mais a été obtenue en fondant et résumant ensemble les versions nivernaises) :
« Un roi qui a une fille d’un premier lit, Brigitte, se remarie à une femme qui a aussi une fille.
Brigitte est très bonne et donne beaucoup aux pauvres. Un jour, comme elle leur porte du pain dans son tablier, sa belle-mère survient pour la gronder :
- Que portes-tu dans ton tablier ?
- Des fleurs.
Elle regarde : le pain s’était changé en fleurs.
La fille de la marâtre se conduisait mal, et une nuit, elle accouche d’un enfant. La reine le porte dans le lit de Brigitte et va chercher le roi, qui, croyant sa fille coupable, la chasse avec le nouveau-né.
Brigitte arrive à un moulin, demande de la farine pour faire de la bouillie à l’enfant :
- Il y a sept ans que, faute de blé, notre moulin ne marche plus.
Brigitte cherche, trouve un grain de blé, le met dans le moulin ; celui-ci tourne et donne de la farine à pleins sacs.
Elle demande ensuite du lait :
- Nos vaches n’en ont plus.
- Allez les traire.
On y va : les vaches donnent du lait à pleins seaux. L’abondance règne désormais dans le pays.
En revanche, au pays du roi, depuis le départ de Brigitte, l’herbe ne pousse plus, les récoltes sont mauvaises, les bestiaux sont malades.
Le roi part à la recherche de sa fille, arrive près du moulin, voit un enfant qui pêche :
- Que fais-tu mon enfant ?
- Je pêche pour maman Brigitte qui m’a pas fait mais m’a nourri.
- Conduis-moi vers elle.
Le père retrouve sa fille, la ramène.
En route, l’enfant cueille trois pommes. Ils arrivent. Au pays du roi, les prés reverdissent, le bétail guérit.
On se met à table. A la fin du repas, l’enfant offre ses trois pommes :
- Une pour maman Brigitte qui m’a pas fait, mais m’a nourri… Une pour maman qui m’a fait mais m’a pas nourri… Une pour grand-père…
Le roi chasse la reine et sa fille. »
On trouve aussi dans cet ouvrage une liste de 14 versions du conte, que nous avons ajoutée en pièce à notre réponse.
Bonne journée.
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