Miss france
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 18/12/2019 à 13h05
888 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Je me demandais : est ce que l'intelligence a sa place dans un concours de miss ?
En soit, le concours de miss n'a t'il pas pour principal but de montrer la beauté ?
Réponse du Guichet

Bonjour,
Vous vous interrogez sur la place des qualités intellectuelles des candidates dans le concours Miss France.
Celle-ci prête à controverse : certain.e.s reprochent aux organisateurs du concours d’avoir recours au féminisme-washing, et de ne considérer l’intelligence des candidates qu’en tant que critère commercial. De manière générale, le concours Miss France est volontiers accusé d’archaïsme et de sexisme en mettant en avant une image dépassée de la femme idéale, qui se réduit à la potiche écervelée ou femme-objet :
« En 2016, Osez le féminisme fustige un événement « ringard en cela qu’il considère encore les femmes comme des potiches, qui ne doivent surtout pas déborder du cadre défini. Toutes les jeunes femmes qui s’apprêtent à concourir devant les caméras valent beaucoup mieux que l’écharpe et le diadème. Les femmes n’ont pas à se plier à un concours de beauté pour définir leur valeur. Elles seules la définissent ». Alors que Céline Piques, co-porte-parole de l'association, y voit « une machine à complexes », sa consœur Claire Serre-Combe déplore qu' « on éprouve encore le besoin de mettre en concurrence des femmes non pas sur des critères intellectuels ou de mérite, mais sur des critères purement physiques ». À l'inverse de certains autres concours de beauté comme celui de Miss America, où les concurrentes doivent exposer certains de leurs talents durant une épreuve librement choisie (chant, danse, cirque, ou encore expression orale), les candidates à Miss France sont essentiellement évaluées sur des critères physiques. Chacune d'entre elles doivent cependant répondre à une question au cours de la cérémonie, mais celle-ci est souvent jugée inoffensive, alors que les candidates au titre de Miss USA se voient confrontées à des sujets plus graves, piochés dans l'actualité (couverture sociale, terrorisme, ouverture du mariage aux couples homosexuels, immigration, suicide des adolescents, etc.). Le concours de Miss America décide même, en 2018, de faire disparaître le défilé en bikini, afin de ne plus juger les candidates sur leurs apparences et de se concentrer sur leurs personnalités et leurs accomplissements.
Pour Maïa Mazaurette, « si c’est un concours de beauté, ce serait bien de l’appeler Miss Beauté. La France vaut mieux que ça. La condition féminine aussi ». Michèle Idels, membre du MLF, fustige un concours « qui ne rend pas service aux femmes » dans le sens où « la beauté en question est très stéréotypée, formatée, fondée sur une conception de la féminité misogyne et sur une relation entre les hommes et les femmes largement dépassée », elle-même intégrée dans une mise en concurrence qui reflèterait la « tendance ultra-libérale de la société qui ne connaît que le rapport de forces et la compétition excluante ».
Interrogée par Le Monde, Raphaëlle Peltier, journaliste et créatrice du blog Le ciel, le féminisme et ta mère regrettait l'infantilisation des miss, l'uniformisation des critères de l'organisation et le message sous-jacent de l'élection, selon lequel « pour réussir, il faut être belle, mince, grande, etc. ». Interrogée sur le sujet, Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes, déclare : « Réduire des femmes à un concours de beauté, c'est dommage. Mais je ne pars pas en guerre contre [le concours] non plus ».
D'autres critiques se focalisent sur les critères d'éligibilité du concours (« en quoi le fait d’avoir un jour posé nue empêcherait-il d’être la plus belle ? » s'interroge par exemple Libération en 2016) ou encore le mauvais goût de la cérémonie (mièvrerie et ringardise du story-stelling au cours duquel la « miss élue devient reine, alors que, l’instant d’avant, elle n’était qu’une simple fille du peuple » à l'instar de ce qui se pratique dans la télé-réalité; mise-en-scène « très paillettes et froufrous », et décor « désuet », comme le note François Jost).
Les participantes ou les membres du comité Miss France ont répondu à certaines de ces accusations. Sonia Rolland y voit une forme d'ascenseur social ouvert à des « filles qui viennent de tous les milieux sociaux, de toutes les origines et qui ont une responsabilité énorme », ajoutant : « Vivez-le comme un spectacle, un grand show, qui a radicalement changé ma vie. Ça m’a offert des perspectives auxquelles je n’aurai pas osé songer, surtout pour moi, fille métisse de Bourgogne vivant dans un HLM ») tandis que Sylvie Tellier fustigent les accusations de sexisme : « Les féministes se trompent de combat. Depuis quelques années, les candidates s’engagent dans de belles causes. Elles agissent aussi pour améliorer la condition féminine ». »
Source : Wikipedia
Au-delà du test de culture général passé par les candidates quelques jours avant l’émission, on remarque que les candidates de Miss France ont un goût prononcé pour les études supérieures :
- Miss France 2020 : quel est le niveau d’études des candidates ? letudiant.fr
- Miss France 2019 : découvrez les diplômes des candidates, etudiant.lefigaro.fr
- Miss France : découvrez les diplômes des candidates, etudiant.lefigaro.fr
«Le physique n'est plus le seul critère des prétendantes à la couronne de Miss France . Les candidates sont de plus en plus nombreuses à embrasser de grandes études supérieures avant de se présenter au concours de beauté. Résultat, les dernières lauréates ont un niveau d’étude bien supérieur à la plupart des femmes de leur génération.
Peut-on encore vraiment réduire les Miss France à la caricature de "potiches écervelées" qui leur collent à la peau? Les candidates au titre de Miss France 2018, qui vont défiler ce samedi soir sur TF1, préparent en écrasante majorité des cursus universitaires longs. Sur les 30 Miss régionales, 23 d'entre elles étudient en Licence ou poursuivent un Master, selon notre décompte. Elles dépassent ainsi largement le niveau moyen de leur génération. En effet, parmi les Françaises nées entre 1992 et 1983, seulement un tiers va au-delà d'un bac +2. […]
Le niveau d’étude des gagnantes et candidates a sensiblement augmenté en vingt ans. C’est tout d’abord une volonté de la production, qui met en avant les études des candidates dans leurs portraits et qui met à l’épreuve leurs connaissances à travers des tests de culture générale. L’émission de TF1 est également un reflet de la société. Les chiffres de l’INSEE en témoignent: les femmes sont de plus en plus diplômées. »
Source : Les Miss France sont bien plus diplômées que la moyenne des Françaises, bfmtv.com
Mais les qualités intellectuelles ne suffisent pas à évaluer la « beauté intérieure » des Miss : il faut y ajouter les qualités morales :
« Comme le corps, l’esprit est sondé.Les atouts physiques ne suffisent pas à faire une Miss, il lui faut des bagages intellectuels . Les fiches d’inscription détaillées, quand elles existent, ce qui n’est pas le cas pour Miss Italia, sont en cela significatives. Diplômes, langues étrangères, formations en cours, professions font partie des rubriques mentionnées. Les loisirs et les passions peuvent être aussi demandés. Le comité d’organisation se chargera par la suite de tester leur culture générale qui doit, précise le règlement de Miss World France, « correspondre à leur âge et à leur milieu social ». Jusqu’où va donc la mesure de l’esprit, de l’intelligence ? Le qi deviendra-t-il un critère d’admission ?
Les candidates ne doivent donc pas se présenter comme des poupées écervelées, elles doivent également faire preuve de « bonne moralité », de savoir-vivre autant que de savoir-être. Ne pas avoir posé nues pour des photographies de charme ou pornographiques est l’une des conditions. La pudeur est de bon ton . La convenance se joue dans l’équilibre du montré et du caché. Esthétique et qualités morales se combinent pour définir les caractères de la beauté idéale [Hubert, 2000 : 56]. « La chasteté fait la beauté », dit un proverbe français. Mais « si la beauté morale entraîne la beauté physique, l’inverse n’est pas toujours vrai » [Loux, Richard, 1978 : 22]. La Miss est donc une femme intègre. Après la mise à plat de ces données identitaires, en quelque sorte mesurables, l’examen se poursuit pour départager les lauréates sans intégrer, en principe, les critères sociaux, confessionnels et raciaux. »
Source : Monjaret, Anne et Federica Tamarozzi, « Pas de demi-mesure pour les Miss : la beauté en ses critères », Ethnologie française, vol. vol. 35, no. 3, 2005, pp. 425-443.
En effet le règlement du concours interdit notamment :
- D’avoir un comportement et/ou une moralité contraire à l’ordre public et/ou aux valeurs de Miss France
- De faire l’objet ou d’avoir fait l’objet de poursuites et/ou condamnations pénales
- D’avoir participé à des séances photos, captations visuelles et/ou audiovisuelles et/ou tout type d’évènements susceptibles de permettre une exploitation auprès du public d’images représentant la candidate sans sous-vêtements ou vêtements laissant intentionnellement apparaître des parties intimes, à la seule appréciation de la société MISS FRANCE ORGANISATION, et/ou dans un contexte à caractère érotique ou pornographique
Quelles sont donc ces «valeurs de Miss France » dont l’élue doit être la représentante parfaite ? Voici ce que nous lisons dans la Charte de déontologie / Concours régional en vue du concours national Miss France :
La candidate (locale, départementale, régionale), qui a fait part de sa volonté de concourir à l’élection de sa région avec l’espoir d’être élue Miss Régionale, déclare porter une attention toute particulière à l’honorabilité de sa région et au respect de l’image et des valeurs positives Miss France. Elle déclare être parfaitement en adéquation avec les valeurs et principes suivants:
- Aimer la région qu’elle représente, considérer en être uneparfaite ambassadrice ;
-Se comporter avec grâce, distinction et élégance et avoir une présentation soignée (tenue vestimentaire, hygiène corporelle, ongles et cheveux).
- le public et/ou le jury effectuant ses choix d’élection au regard de l’apparence initiale montrée par la candidate, conserver la même apparence physique que le jour de son élection (coupe et couleur de cheveux, silhouette etc)
-Ne pas avoir un comportement contraire aux bonnes mœurs, à l’ordre public ou à l’esprit du concours basé sur des valeurs d’élégance .
-Ne pas fumer lors de représentations publiques et, si consommation d’alcool, le faire avec la plus grande modération; ne pas consommer de substances illicites .
- Ne pas avoir participé et/ou ne pas participer à des séances photos, défilés, captations audiovisuelles et/ou tout type d’évènements susceptibles de permettre une exploitation auprès du public d’images dans lesquelles la candidate apparaît totalement ou partiellement dénudée et/ou d’images, la représentant, à caractère érotique et/ou pornographique et/ou d’images où elle apparait, même non dénudée, dans un contexte à caractère érotique et pornographique .
- Ne pas utiliser son titre (écharpe, couronne) à des fins depropagande ou militantisme politique, idéologique ou religieux .
-Etre respectueuse, aimable, ouverte à l’égard notamment du public.
-Etre respectueuse des personnes participantes à l’élection qu’il s’agisse des autres candidates, des partenaires et/ou bénévoles participant à l’élection.
- Compte tenu notamment de la nécessité, pour le délégué, de préserver l’image de l’élection, ne pas porter son écharpe ni faire usage de son titre régional sans l‘accord préalable de son délégué régional et soumettre à l’approbation de ce dernier toutes propositions relatives à son élection ou à son titre, (propositions à caractère commerciales, demandes d’interviews, reportages photographiques ou télévisuels), qui lui seraient faites directement.
- être miss régionale n’est pas un métier, c’est le titre d’un concours de beauté; à cet égard, il est rappelé à toutes fins utiles, que le délégué n’est aucunement tenu de proposer des gratifications ou opportunités aux candidates, ni aux miss et dauphines élues. »
Bonne journée.
Vous vous interrogez sur la place des qualités intellectuelles des candidates dans le concours Miss France.
Celle-ci prête à controverse : certain.e.s reprochent aux organisateurs du concours d’avoir recours au féminisme-washing, et de ne considérer l’intelligence des candidates qu’en tant que critère commercial. De manière générale, le concours Miss France est volontiers accusé d’archaïsme et de sexisme en mettant en avant une image dépassée de la femme idéale, qui se réduit à la potiche écervelée ou femme-objet :
« En 2016, Osez le féminisme fustige un événement « ringard en cela qu’il considère encore les femmes comme des potiches, qui ne doivent surtout pas déborder du cadre défini. Toutes les jeunes femmes qui s’apprêtent à concourir devant les caméras valent beaucoup mieux que l’écharpe et le diadème. Les femmes n’ont pas à se plier à un concours de beauté pour définir leur valeur. Elles seules la définissent ». Alors que Céline Piques, co-porte-parole de l'association, y voit « une machine à complexes », sa consœur Claire Serre-Combe déplore qu' « on éprouve encore le besoin de mettre en concurrence des femmes non pas sur des critères intellectuels ou de mérite, mais sur des critères purement physiques ». À l'inverse de certains autres concours de beauté comme celui de Miss America, où les concurrentes doivent exposer certains de leurs talents durant une épreuve librement choisie (chant, danse, cirque, ou encore expression orale), les candidates à Miss France sont essentiellement évaluées sur des critères physiques. Chacune d'entre elles doivent cependant répondre à une question au cours de la cérémonie, mais celle-ci est souvent jugée inoffensive, alors que les candidates au titre de Miss USA se voient confrontées à des sujets plus graves, piochés dans l'actualité (couverture sociale, terrorisme, ouverture du mariage aux couples homosexuels, immigration, suicide des adolescents, etc.). Le concours de Miss America décide même, en 2018, de faire disparaître le défilé en bikini, afin de ne plus juger les candidates sur leurs apparences et de se concentrer sur leurs personnalités et leurs accomplissements.
Pour Maïa Mazaurette, « si c’est un concours de beauté, ce serait bien de l’appeler Miss Beauté. La France vaut mieux que ça. La condition féminine aussi ». Michèle Idels, membre du MLF, fustige un concours « qui ne rend pas service aux femmes » dans le sens où « la beauté en question est très stéréotypée, formatée, fondée sur une conception de la féminité misogyne et sur une relation entre les hommes et les femmes largement dépassée », elle-même intégrée dans une mise en concurrence qui reflèterait la « tendance ultra-libérale de la société qui ne connaît que le rapport de forces et la compétition excluante ».
Interrogée par Le Monde, Raphaëlle Peltier, journaliste et créatrice du blog Le ciel, le féminisme et ta mère regrettait l'infantilisation des miss, l'uniformisation des critères de l'organisation et le message sous-jacent de l'élection, selon lequel « pour réussir, il faut être belle, mince, grande, etc. ». Interrogée sur le sujet, Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes, déclare : « Réduire des femmes à un concours de beauté, c'est dommage. Mais je ne pars pas en guerre contre [le concours] non plus ».
D'autres critiques se focalisent sur les critères d'éligibilité du concours (« en quoi le fait d’avoir un jour posé nue empêcherait-il d’être la plus belle ? » s'interroge par exemple Libération en 2016) ou encore le mauvais goût de la cérémonie (mièvrerie et ringardise du story-stelling au cours duquel la « miss élue devient reine, alors que, l’instant d’avant, elle n’était qu’une simple fille du peuple » à l'instar de ce qui se pratique dans la télé-réalité; mise-en-scène « très paillettes et froufrous », et décor « désuet », comme le note François Jost).
Les participantes ou les membres du comité Miss France ont répondu à certaines de ces accusations. Sonia Rolland y voit une forme d'ascenseur social ouvert à des « filles qui viennent de tous les milieux sociaux, de toutes les origines et qui ont une responsabilité énorme », ajoutant : « Vivez-le comme un spectacle, un grand show, qui a radicalement changé ma vie. Ça m’a offert des perspectives auxquelles je n’aurai pas osé songer, surtout pour moi, fille métisse de Bourgogne vivant dans un HLM ») tandis que Sylvie Tellier fustigent les accusations de sexisme : « Les féministes se trompent de combat. Depuis quelques années, les candidates s’engagent dans de belles causes. Elles agissent aussi pour améliorer la condition féminine ». »
Source : Wikipedia
Au-delà du test de culture général passé par les candidates quelques jours avant l’émission, on remarque que les candidates de Miss France ont un goût prononcé pour les études supérieures :
- Miss France 2020 : quel est le niveau d’études des candidates ? letudiant.fr
- Miss France 2019 : découvrez les diplômes des candidates, etudiant.lefigaro.fr
- Miss France : découvrez les diplômes des candidates, etudiant.lefigaro.fr
«
Peut-on encore vraiment réduire les Miss France à la caricature de "potiches écervelées" qui leur collent à la peau? Les candidates au titre de Miss France 2018, qui vont défiler ce samedi soir sur TF1, préparent en écrasante majorité des cursus universitaires longs. Sur les 30 Miss régionales, 23 d'entre elles étudient en Licence ou poursuivent un Master, selon notre décompte. Elles dépassent ainsi largement le niveau moyen de leur génération. En effet, parmi les Françaises nées entre 1992 et 1983, seulement un tiers va au-delà d'un bac +2. […]
Le niveau d’étude des gagnantes et candidates a sensiblement augmenté en vingt ans. C’est tout d’abord une volonté de la production, qui met en avant les études des candidates dans leurs portraits et qui met à l’épreuve leurs connaissances à travers des tests de culture générale. L’émission de TF1 est également un reflet de la société. Les chiffres de l’INSEE en témoignent: les femmes sont de plus en plus diplômées. »
Source : Les Miss France sont bien plus diplômées que la moyenne des Françaises, bfmtv.com
Mais les qualités intellectuelles ne suffisent pas à évaluer la « beauté intérieure » des Miss : il faut y ajouter les qualités morales :
« Comme le corps, l’esprit est sondé.
Source : Monjaret, Anne et Federica Tamarozzi, « Pas de demi-mesure pour les Miss : la beauté en ses critères », Ethnologie française, vol. vol. 35, no. 3, 2005, pp. 425-443.
En effet le règlement du concours interdit notamment :
- D’avoir un comportement et/ou une moralité contraire à l’ordre public et/ou aux valeurs de Miss France
- De faire l’objet ou d’avoir fait l’objet de poursuites et/ou condamnations pénales
- D’avoir participé à des séances photos, captations visuelles et/ou audiovisuelles et/ou tout type d’évènements susceptibles de permettre une exploitation auprès du public d’images représentant la candidate sans sous-vêtements ou vêtements laissant intentionnellement apparaître des parties intimes, à la seule appréciation de la société MISS FRANCE ORGANISATION, et/ou dans un contexte à caractère érotique ou pornographique
Quelles sont donc ces «
La candidate (locale, départementale, régionale), qui a fait part de sa volonté de concourir à l’élection de sa région avec l’espoir d’être élue Miss Régionale, déclare porter une attention toute particulière à l’honorabilité de sa région et au respect de l’image et des valeurs positives Miss France. Elle déclare être parfaitement en adéquation avec les valeurs et principes suivants:
- Aimer la région qu’elle représente, considérer en être une
-
- le public et/ou le jury effectuant ses choix d’élection au regard de l’apparence initiale montrée par la candidate, conserver la même apparence physique que le jour de son élection (coupe et couleur de cheveux, silhouette etc)
-
-
- Ne pas avoir participé et/ou ne pas participer à des séances photos, défilés, captations audiovisuelles et/ou tout type d’évènements susceptibles de permettre une exploitation auprès du public d’images dans lesquelles la candidate apparaît totalement ou partiellement dénudée et/ou d’images, la représentant, à caractère érotique et/ou pornographique et/ou d’
- Ne pas utiliser son titre (écharpe, couronne) à des fins de
-
-
- Compte tenu notamment de la nécessité, pour le délégué, de préserver l’image de l’élection, ne pas porter son écharpe ni faire usage de son titre régional sans l‘accord préalable de son délégué régional et soumettre à l’approbation de ce dernier toutes propositions relatives à son élection ou à son titre, (propositions à caractère commerciales, demandes d’interviews, reportages photographiques ou télévisuels), qui lui seraient faites directement.
- être miss régionale n’est pas un métier, c’est le titre d’un concours de beauté; à cet égard, il est rappelé à toutes fins utiles, que le délégué n’est aucunement tenu de proposer des gratifications ou opportunités aux candidates, ni aux miss et dauphines élues. »
Bonne journée.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter