Question d'origine :
J'ai remarqué que malgré une relative bonne forme physique, randonner en montée (ou courir) n'est pas compatible avec pleurer on a l'impression de manquer d'air et de s'asphyxier. Pourquoi ?
Merci beaucoup
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 10/06/2020 à 08h38
Bonjour,
Vous souhaitez savoir pourquoi, en étant en bonne forme physique, vous ressentez une relative sensation d’asphyxie lorsque que vous marchez ou courez dans une côte, et n’arrivez pas à pleurer lors de cet effort intense.
Concernant le fait que vous n’arriviez pas à pleurer lors d’un parcours en montée lors d’une randonnée ou d’un parcours de course à pied, nous n’avons pas trouvé d’élément pour répondre à votre question.
Vous pouvez, pour avoir plus d’information à ce sujet, contacter la cité de la santé.
Pour pratiquer ces activités sportives, vous avez une bonne condition physique, c'est-à-dire que vous pratiquez une activité physique régulièrement.
Cependant, lors d’efforts prolongés en montée, vous ressentez un sentiment d’essoufflement ou d’asphyxie, c'est-à-dire que votre organisme se trouve « privé d’oxygène, à un niveau indispensable à son fonctionnement ».
Cela signifie que vous avez atteint le maximum de votre capacité cardiorespiratoire, aussi appelée « VO2max », ce qui signifie que votre corps apporte à ce moment-là le maximum d’oxygène et d’énergie à vos muscles qu’il ne peut le faire. Cette capacité se mesure en millilitres par minute.
Cela est dû à un rythme de montée trop rapide.
Une étude, réalisée lors de l’ascension du Mont-Rose, à la frontière de la Suisse et de l’Italie, montre que la raréfaction de l’oxygène en haute montagne, peut également « jouer des tours aux randonneurs ». En effet, lors d’une randonnée en altitude, si l’on monte à une allure trop élevée, le risque d’œdème pulmonaire existe. La raréfaction de l’oxygène modifie alors l’équilibre du sang et entraîne l’accumulation de liquide dans les poumons.
Pour éviter cela, un spécialiste, Michael Antoine, conseiller technique à la Fédération Française de Randonnée nous conseille de garder un rythme régulier, afin de ne pas accumuler de fatigue trop importante pour la suite de votre activité. Pour lui, cela équivaut à ne jamais se sentir essoufflé, , et garder un rythme qui nous permettrait de dialoguer en même temps avec nos collègues de randonnée ou de course.
Comme l’indique également Michael Antoine, respirer par la bouche et le ventre est important, car cela permet une « circulation ventilatoire plus efficace ».
Pour garder de l’énergie en montée, il est également important d’utiliser vos bras comme balanciers pour entraîner tout votre corps vers le haut.
De plus, la marche rapide est très efficace et moins fatigante que la course lors de certaines montées.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les ouvrages disponibles à la bibliothèque municipale de Lyon sur la marche à pied, et la course à pied.
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