mur rue Tramassac

Réponse de la Documentation régionale

Bonjour,
Le mur de pierre situé à l’arrière de la MJC Vieux-Lyon rue Tramassac est bien le vestige de l’ancienne enceinte médiévale du Grand Cloître de Saint-Jean. Cette information est confirmée par l’association Renaissance du Vieux Lyon, notamment dans un article paru dans son bulletin de mars 1983 : « Histoire d’un sauvetage. La maison du 5 place Saint-Jean ». Cette enceinte, construite à la fin du XIIe siècle pour isoler et protéger les chanoines-comtes, délimitait le quartier de la Primatiale, habité par le personnel et soumis à la juridiction exclusive du chapitre. Les murs sont démolis en 1652. « Dans cette cité ecclésiastique fortifiée, se trouvaient les églises du groupe cathédral, le palais épiscopal, les installations du chapitre et des établissements de services (auditoire de justice de l’archevêque, auditoire de justice du comté) ».

La construction de la MJC en 1982 coïncide avec la création d’une maison de quartier pour le Vieux-Lyon. Pour celle-ci l’emplacement choisi est l’immeuble du 5 de la place St jean. Ce bâtiment qui fut inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1938 faillit disparaitre en 1962. L’immeuble sera finalement sauvegardé grâce à la mobilisation d’associations de quartiers dont Renaissance du Vieux-Lyon. Il est décidé toutefois de démolir la partie arrière du bâtiment où sera construit un immeuble neuf équipé pour accueillir la Maison des jeunes et de la Culture. Cette construction est la première réalisation contemporaine dans le vieux Lyon depuis les années 40. « La partie « Maison des jeunes » sera donc essentiellement faite de verrières : transparence, lumière, reflets, elle se doit d’être « attractive » et s’ouvre toutes vitres dehors sur la rue, exception faite d’une partie en béton qui fait le pendant de l’immeuble place Saint-Jean et d’un pan de mur d’enceinte qui a été protégé et préservé.» Extrait du Progrès du 11.09.81.

Le souhait d’installer sur ce « mur témoin » un panneau explicatif pour les passants avait été formulé par l’association Renaissance du vieux Lyon dans l’article précité de 1983 « Histoire d’un sauvetage. La maison du 5 place Saint-Jean ». Une demande qui reste apparemment à satisfaire.

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