Question d'origine :
bonjour
pouvez vous me conseiller dans le choix d une édition des vies parallèles de Plutarque ? je possède l édition de poche chez Garnier Flammarion dont la traduction est un remaniement/actualisation de celle d Alexis Pierron.
merci d avance et cordialement
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 29/09/2020 à 08h53
Bonjour,
Il est toujours délicat de vous conseiller une traduction plutôt qu’une autre. Pour autant, une retraduction étant toujours une réactualisation de l’œuvre pour un public dont la langue et la sensibilité évolue, nous aurions tendance à vous conseiller l’édition Quarto (Gallimard), traduite parAnne-Marie Ozanam .
Celle-ci a l’air de faire consensus dans une discussion sur le forum Neoprofs, pour sa clarté, son accessibilité… et son prix.
Un compte-rendu de François Lefèvre, paru dans la Revue des études grecques et lisible sur Persée, en fait d’ailleurs l’éloge, tout en relevant quelques défauts inhérents à la dimension du projet :
« La traductrice, A. -M. Ozanam a réussi un tour de force. Ses choix sont expliqués p. 51-56, et on ne peut que les approuver, car ils visent un juste milieu entre adaptation trop libre et mot à mot abstrus, privilégiant « la clarté dont Plutarque, si désireux de délivrer un enseignement accessible, fait lui-même l'éloge ». C'est dans l'ensemble une réussite, même si l'on repère ici ou là quelques dérapages. »
La précédente traduction, chez Robert Laffont, est due à la plume de trois grands hellénistes, Robert Flacelière et Émile Chambry… mais elle date de 1958.
Notons que la traduction des Vies parallèles passionne les adeptes de traductologie depuis le XVIe siècle. Vous pouvez consulter à ce sujet l’article de Jean-Louis Quantin, « Traduire Plutarque d'Amyot à Ricard », revue Histoire, économie & société, 1988, toujours sur Persée.
Si vous avez la possibilité de vous déplacer à la bibliothèque de Lyon, rien ne vous empêche en outre de feuilleter les diverses traductions qui sont à notre catalogue afin de choisir celle qui vous plaît le plus.
Bonne journée.
Il est toujours délicat de vous conseiller une traduction plutôt qu’une autre. Pour autant, une retraduction étant toujours une réactualisation de l’œuvre pour un public dont la langue et la sensibilité évolue, nous aurions tendance à vous conseiller l’édition Quarto (Gallimard), traduite par
Celle-ci a l’air de faire consensus dans une discussion sur le forum Neoprofs, pour sa clarté, son accessibilité… et son prix.
Un compte-rendu de François Lefèvre, paru dans la Revue des études grecques et lisible sur Persée, en fait d’ailleurs l’éloge, tout en relevant quelques défauts inhérents à la dimension du projet :
« La traductrice, A. -M. Ozanam a réussi un tour de force. Ses choix sont expliqués p. 51-56, et on ne peut que les approuver, car ils visent un juste milieu entre adaptation trop libre et mot à mot abstrus, privilégiant «
La précédente traduction, chez Robert Laffont, est due à la plume de trois grands hellénistes, Robert Flacelière et Émile Chambry… mais elle date de 1958.
Notons que la traduction des Vies parallèles passionne les adeptes de traductologie depuis le XVIe siècle. Vous pouvez consulter à ce sujet l’article de Jean-Louis Quantin, « Traduire Plutarque d'Amyot à Ricard », revue Histoire, économie & société, 1988, toujours sur Persée.
Si vous avez la possibilité de vous déplacer à la bibliothèque de Lyon, rien ne vous empêche en outre de feuilleter les diverses traductions qui sont à notre catalogue afin de choisir celle qui vous plaît le plus.
Bonne journée.
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