Question d'origine :
Bonjour Cher Guichet,
L'appareil de liaison transportant une partie des plans stratégiques allemands ayant "atterri accidentellement à Malines le 9 janvier 1940", lesdits plans ainsi dévoilés concernaient-ils aussi l'offensive des Ardennes du 10 mai 1940 ou seulement les plans allemands à la frontière Franco-Belge ?
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 06/10/2020 à 10h40
Bonjour,
L'incident de Mechelen est relaté avec beaucoup de détails dans l'encyclopédie participative Wikipedia. Nous vous invitons à lire ou relire cette histoire plutôt rocambolesque !
Vous vous interrogez sur le contenu des documents transportés par l'officier allemand Helmut Reinberger lors de son accident d'avion à Malines-sur-Meuse.
Malgré plusieurs tentatives de destruction de ces documents par Reinberger, les autorités belges ont réussi à en sauver une grande partie et à les faire traduire. Ils comportaient les ordres d’opérations de la 2. Luftflotte et ceux de la 7. Fliegerdivision concoctés en vue d’une invasion imminente de la Belgique. La date de l'attaque n'était pas explicitement mentionnée mais les autorités belges ont rapidement été convaincues qu’il s’agissait de documents décrivant une offensive immédiate ou très prochaine.
Nous avons trouvé un article qui relate cette histoire avec beaucoup de précisions et dans lequel ces documents sauvés des flammes sont retranscrits. Nous vous en offrons ici quelques extraits mais sachez que vous pouvez, après inscription gratuite, le consulter en texte intégral :
L’O.K.H. avait conçu un plan d’attaque de la Belgique et des Pays-bas dans lequel cette unité d’élite devait jouer un rôle de la plus haute importance avec l’appui de la Luftflotte 2. Reinberger avait précisément été détaché auprès du commandement de celle-ci en qualité de Mitarbeiler et s’était rendu, à ce titre, à Munster où se trouvait la 220e unité du Corps des Transports aériens (Fl. F. 220). Il y avait vraisemblablement exposé le plan d’attaque et procédé à une minutieuse mise au point en vue de son exécution. […]
Les documents (les documents ont été intégralement reproduits dans le Livre Gris publié par le Gouvernement Belge à Londres en 1941 (Belgique, La relation officielle des événements 1939-1940, pp. 90 à 96)).
Au fur et à mesure des progrès de la traduction, les officiers de la 2e section comprirent mieux le désespoir de Reinberger de n’avoir pu détruire complètement ses documents. Ils comportaient une dizaine de feuilles dactylographiées, partiellement brûlées, mais encore utilisables, et divers morceaux de cartes militaires réduites à des fragments qu’il n’était même plus possible d’identifier. Sans doute portaient-ils l’indication des objectifs énumérés dans les ordres écrits. Quoi qu’il en soit, ce qui restait du dossier original suffisait amplement pour lever un coin du voile sur les intentions du Haut Commandement allemand.
Le premier document est une instruction émanant de la 2e Flotte aérienne. L’énumération de ses destinataires permet d’apprécier le nombre et l’importance des unités qui devaient jouer un rôle dans l’opération projetée :
En quelques lignes, la situation des armées anglaise, française, belge et hollandaise est précisée […]
Le § 3 expose l’idée de manœuvre de l’armée allemande :
L’armée allemande de l’Ouest mène son offensive entre la mer du Nord et la Moselle, avec un très important appui des forces aériennes à travers le territoire belgo-luxembourgeois à l’effet de… des parties aussi importantes que possible de l’armée française et de ses…
Les places fortes de Liège et… encerclées ( ?) …
En outre on a l’intention de s’emparer avec une partie des forces (Xe C.A. avec la 1re D.C. à sa disposition) du territoire hollandais à l’exclusion de la forteresse Hollande.
Le § 5 renvoie à une annexe 2 (constitution du Groupe d’Armées B ) qui n’a pu être retrouvée. Reinberger l’a vraisemblablement détruite.
Le § 6 examine le rôle des unités voisines :
a) La 3e flotte aérienne attaque avec la masse de ses forces l’aviation française sur ses aérodromes de départ et l’empêche d’intervenir dans le combat sur terre.
Dans la suite, elle empêche la progression des armées françaises depuis ses zones de concentration dans le Nord de la France en direction générale du Nord(Est.
La 3e flotte aérienne coopère également par son aile nord (1er Corps aérien) avec le groupe d’armées B.
b) Le Xe Corps aérien, aux ordres directs du Haut Commandement de l’Air, opère en coopération étroite avec les forces navales et « F. d. Luft » pour combattre les forces maritimes ennemies et en particulier les forces maritimes britanniques.
Le § 8 renvoie à une annexe 1 (Forces, Répartition des troupes et endroit d’intervention) dont d’appréciables éléments ont échappé une destruction complète. Ils constituent, selon toute apparence, les deux autres documents tombés entre les mains des autorités militaires belges.
Le § 9 définit la mission de la reconnaissance aérienne :
a) Déterminer l’occupation du territoire du Nord de la France et de la Belgique par les forces aériennes ennemies ;
b) Surveiller la zone de concentration de l’armée britannique, déterminer le plus tôt possible les mouvements de marche et de transport partant de cette zone vers la Belgique en direction de Bruxelles-Gand.
Enfin, le dernier et 10e paragraphe expose la mission particulière dévolue au VIIIe Corps aérien qui groupait la masse des Stukas, l’élément de choc de la Luftwaffe […]
Le second document donne une appréciation de la situation mais, surtout, le détail d’une opération aéroportée confiée à la 7. Flieger Division dont l’appellation délibérément équivoque dissimulait en réalité l’unique division de parachutistes de la Wehrmacht. Il complétait heureusement le premier document et permettait de lire clairement le plan projeté par le Haut Commandement allemand.
[…]
La manœuvre allemande apparaissait clairement aux yeux du Haut Commandement belge. Elle revêtirait, selon toute apparence, la forme d’un double enveloppement et comprendrait deux attaques profondes, axées, l’une de Maeseyck sur Bruxelles, l’autre de Saint-Vith sur Chimay. Bataille d’anéantissement, dans la plus pure tradition de l’état-major allemand, elle viserait à détruire l’armée belge, l’armée britannique et le plus possible de troupes françaises. Le succès de toute l’opération reposait sur la capture des ponts sur la Meuse entre Namur et Givet.
source : L'ALERTE DU 10 JANVIER 1940: LES DOCUMENTS DE MECHELEN-SUR-MEUSE / Jean Vanwelkenhuyzen - Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale - 3e Année, No. 12, La mobilisation économique aux Etats-Unis. L'alerte du 10 Janvier 1940 (Octobre 1953), pp. 33-54 (22 pages)
Nous vous laissons consulter cet article dans son intégralité.
Un article intitulé "Un avion tombe avec les plans secrets allemands " écrit par A. Goutard (Historia n°218 - janvier 1965 - tome XXXVII) que vous pourrez consulter dans son intégralité à la Bibliothèque municipale de Lyon, précise :
"L'incident eut une portée considérable à retardement : le commandement allié renforce ses positions dans le nord et se découvre dans le sud, invitant Hitler à tenter le 10 mai le "coup de faux" des Ardennes . [...]
Du côté français, la grande conséquence stratégique de l'incident de l'avion est d'ancrer notre commandement dans l'idée d'une réédition par les Allemands du plan Schlieffen de 1914, c'est-à-dire d'une manœuvre d'aile par la Belgique, qui sera cette fois étendue au nord vers la Hollande.
II peut sembler curieux que, selon toute apparence du moins, l'idée ne soit pas tenue à notre haut-commandement que, le plan des Allemands étant tombé entre nos mains, ceux-ci pourraient être amenés à le changer. [...]
Le 12 mars 1940, le général Gamelin prescrit au général Georges, commandant le front nord-est, de préparer cette « Variante Bréda » qui nous privera de notre seule armée de réserve constituée, la VIP Armée du général Giraud, pour l'expédier à l'extrême aile nord du dispositif allié.
Avec ce plan « Dyle-Bréda », aggravé par l'envoi prévu en Belgique d'un lot de cinq divisions de réserve de G.Q.G., dit « lot belge », que suivront immédiatement deux divisions cuirassées, il se trouvera que, dans les trois jours qui suivront l'invasion de la Belgique par les Allemands, nous aurons porté nous-même dans ce pays, au nord de la Sambre, à la rencontre de ce que nous croirons être la poussée principale ennemie, nos forces les meilleures et les plus modernes : trois divisions légères mécaniques sur les trois que nous avions, deux divisions cuirassées sur trois, cinq divisions motorisées d'infante¬rie sur sept, et les deux tiers de nos groupes de D.C.A., de nos régiments d'artillerie tractée, de nos bataillons indépendants de chars, etc., bref, la crème de l'armée française, plus l'excellente armée britannique et ses cinq cents ou six cents blindés.
De ce fait, et du fait du maintien d'une trentaine de divisions de campagne à notre droite, sur la ligne Maginot, en superposition des troupes de forteresse, notre centre, sur la Meuse, sera très faiblement tenu et représentera une sorte de vide stratégique en face du groupe d'armées Hundstedl qui, devenu à notre insu le groupe de choc, n'aura aucune peine à s'y engouffrer.
Il est difficile d'imaginer que les révélations de Mechelen n'aient pas joué un rôle, tout au moins de confirmation, dans la prise ou le maintien de ce dispositif stratégique qui allait nous valoir une sur¬prise totale.
Tel fut le fameux incident de l'avion du 10 janvier que l'on tend maintenant à reléguer au rayon des accessoires de la « petite histoire », comme indigne sans doute de l'histoire tout court.Mais s'il est vrai que cet incident n'a pas joué un rôle immédiat et décisif dans la préparation des opérations dans les deux camps, il semble difficile de contester que, par les réactions à retardement qu'il entraîna, il ait représenté un chaînon d'une certaine importance dans le fatal enchaînement qui devait aboutir à notre défaite en mai 1940. "
Autres documents qui pourront vous intéresser mais qu'il vous faudra consulter dans un autre établissement car notre bibliothèque ne les conserve pas :
- André BIKAR, Les documents allemands saisis par les Belges à Mechelen-sur-Meuse, le 10 janvier 1940, dans Revue internationale d’Histoire militaire, n°29, 1970, pp.893-948.
- Eric SIMON, Mechelen-aan-de-Maas 10/01/1940-10/01/2010. (70e commémoration d’un événement controversé), dans Bulletin d’information du C.L.H.A.M. , n°121 de janvier-mars 2010, pp. 13-43.
Bonne journée.
L'incident de Mechelen est relaté avec beaucoup de détails dans l'encyclopédie participative Wikipedia. Nous vous invitons à lire ou relire cette histoire plutôt rocambolesque !
Vous vous interrogez sur le contenu des documents transportés par l'officier allemand Helmut Reinberger lors de son accident d'avion à Malines-sur-Meuse.
Malgré plusieurs tentatives de destruction de ces documents par Reinberger, les autorités belges ont réussi à en sauver une grande partie et à les faire traduire. Ils comportaient les ordres d’opérations de la 2. Luftflotte et ceux de la 7. Fliegerdivision concoctés en vue d’une invasion imminente de la Belgique. La date de l'attaque n'était pas explicitement mentionnée mais les autorités belges ont rapidement été convaincues qu’il s’agissait de documents décrivant une offensive immédiate ou très prochaine.
Nous avons trouvé un article qui relate cette histoire avec beaucoup de précisions et dans lequel ces documents sauvés des flammes sont retranscrits. Nous vous en offrons ici quelques extraits mais sachez que vous pouvez, après inscription gratuite, le consulter en texte intégral :
L’O.K.H. avait conçu un plan d’attaque de la Belgique et des Pays-bas dans lequel cette unité d’élite devait jouer un rôle de la plus haute importance avec l’appui de la Luftflotte 2. Reinberger avait précisément été détaché auprès du commandement de celle-ci en qualité de Mitarbeiler et s’était rendu, à ce titre, à Munster où se trouvait la 220e unité du Corps des Transports aériens (Fl. F. 220). Il y avait vraisemblablement exposé le plan d’attaque et procédé à une minutieuse mise au point en vue de son exécution. […]
Au fur et à mesure des progrès de la traduction, les officiers de la 2e section comprirent mieux le désespoir de Reinberger de n’avoir pu détruire complètement ses documents. Ils comportaient une dizaine de feuilles dactylographiées, partiellement brûlées, mais encore utilisables, et divers morceaux de cartes militaires réduites à des fragments qu’il n’était même plus possible d’identifier. Sans doute portaient-ils l’indication des objectifs énumérés dans les ordres écrits. Quoi qu’il en soit, ce qui restait du dossier original suffisait amplement pour lever un coin du voile sur les intentions du Haut Commandement allemand.
Le premier document est une instruction émanant de la 2e Flotte aérienne. L’énumération de ses destinataires permet d’apprécier le nombre et l’importance des unités qui devaient jouer un rôle dans l’opération projetée :
En quelques lignes, la situation des armées anglaise, française, belge et hollandaise est précisée […]
Le § 3 expose l’idée de manœuvre de l’armée allemande :
L’armée allemande de l’Ouest mène son offensive entre la mer du Nord et la Moselle, avec un très important appui des forces aériennes à travers le territoire belgo-luxembourgeois à l’effet de… des parties aussi importantes que possible de l’armée française et de ses…
Les places fortes de Liège et… encerclées ( ?) …
En outre on a l’intention de s’emparer avec une partie des forces (Xe C.A. avec la 1re D.C. à sa disposition) du territoire hollandais à l’exclusion de la forteresse Hollande.
Le § 5 renvoie à une annexe 2 (constitution du Groupe d’Armées B ) qui n’a pu être retrouvée. Reinberger l’a vraisemblablement détruite.
Le § 6 examine le rôle des unités voisines :
a) La 3e flotte aérienne attaque avec la masse de ses forces l’aviation française sur ses aérodromes de départ et l’empêche d’intervenir dans le combat sur terre.
Dans la suite, elle empêche la progression des armées françaises depuis ses zones de concentration dans le Nord de la France en direction générale du Nord(Est.
La 3e flotte aérienne coopère également par son aile nord (1er Corps aérien) avec le groupe d’armées B.
b) Le Xe Corps aérien, aux ordres directs du Haut Commandement de l’Air, opère en coopération étroite avec les forces navales et « F. d. Luft » pour combattre les forces maritimes ennemies et en particulier les forces maritimes britanniques.
Le § 8 renvoie à une annexe 1 (Forces, Répartition des troupes et endroit d’intervention) dont d’appréciables éléments ont échappé une destruction complète. Ils constituent, selon toute apparence, les deux autres documents tombés entre les mains des autorités militaires belges.
Le § 9 définit la mission de la reconnaissance aérienne :
a) Déterminer l’occupation du territoire du Nord de la France et de la Belgique par les forces aériennes ennemies ;
b) Surveiller la zone de concentration de l’armée britannique, déterminer le plus tôt possible les mouvements de marche et de transport partant de cette zone vers la Belgique en direction de Bruxelles-Gand.
Enfin, le dernier et 10e paragraphe expose la mission particulière dévolue au VIIIe Corps aérien qui groupait la masse des Stukas, l’élément de choc de la Luftwaffe […]
Le second document donne une appréciation de la situation mais, surtout, le détail d’une opération aéroportée confiée à la 7. Flieger Division dont l’appellation délibérément équivoque dissimulait en réalité l’unique division de parachutistes de la Wehrmacht. Il complétait heureusement le premier document et permettait de lire clairement le plan projeté par le Haut Commandement allemand.
[…]
source : L'ALERTE DU 10 JANVIER 1940: LES DOCUMENTS DE MECHELEN-SUR-MEUSE / Jean Vanwelkenhuyzen - Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale - 3e Année, No. 12, La mobilisation économique aux Etats-Unis. L'alerte du 10 Janvier 1940 (Octobre 1953), pp. 33-54 (22 pages)
Nous vous laissons consulter cet article dans son intégralité.
Un article intitulé "
"
Du côté français, la grande conséquence stratégique de l'incident de l'avion est d'ancrer notre commandement dans l'idée d'une réédition par les Allemands du plan Schlieffen de 1914, c'est-à-dire d'une manœuvre d'aile par la Belgique, qui sera cette fois étendue au nord vers la Hollande.
II peut sembler curieux que, selon toute apparence du moins, l'idée ne soit pas tenue à notre haut-commandement que, le plan des Allemands étant tombé entre nos mains, ceux-ci pourraient être amenés à le changer. [...]
Le 12 mars 1940, le général Gamelin prescrit au général Georges, commandant le front nord-est, de préparer cette « Variante Bréda » qui nous privera de notre seule armée de réserve constituée, la VIP Armée du général Giraud, pour l'expédier à l'extrême aile nord du dispositif allié.
Avec ce plan « Dyle-Bréda », aggravé par l'envoi prévu en Belgique d'un lot de cinq divisions de réserve de G.Q.G., dit « lot belge », que suivront immédiatement deux divisions cuirassées, il se trouvera que, dans les trois jours qui suivront l'invasion de la Belgique par les Allemands, nous aurons porté nous-même dans ce pays, au nord de la Sambre, à la rencontre de ce que nous croirons être la poussée principale ennemie, nos forces les meilleures et les plus modernes : trois divisions légères mécaniques sur les trois que nous avions, deux divisions cuirassées sur trois, cinq divisions motorisées d'infante¬rie sur sept, et les deux tiers de nos groupes de D.C.A., de nos régiments d'artillerie tractée, de nos bataillons indépendants de chars, etc., bref, la crème de l'armée française, plus l'excellente armée britannique et ses cinq cents ou six cents blindés.
De ce fait, et du fait du maintien d'une trentaine de divisions de campagne à notre droite, sur la ligne Maginot, en superposition des troupes de forteresse, notre centre, sur la Meuse, sera très faiblement tenu et représentera une sorte de vide stratégique en face du groupe d'armées Hundstedl qui, devenu à notre insu le groupe de choc, n'aura aucune peine à s'y engouffrer.
Il est difficile d'imaginer que les révélations de Mechelen n'aient pas joué un rôle, tout au moins de confirmation, dans la prise ou le maintien de ce dispositif stratégique qui allait nous valoir une sur¬prise totale.
Tel fut le fameux incident de l'avion du 10 janvier que l'on tend maintenant à reléguer au rayon des accessoires de la « petite histoire », comme indigne sans doute de l'histoire tout court.
Autres documents qui pourront vous intéresser mais qu'il vous faudra consulter dans un autre établissement car notre bibliothèque ne les conserve pas :
- André BIKAR, Les documents allemands saisis par les Belges à Mechelen-sur-Meuse, le 10 janvier 1940, dans Revue internationale d’Histoire militaire, n°29, 1970, pp.893-948.
- Eric SIMON, Mechelen-aan-de-Maas 10/01/1940-10/01/2010. (70e commémoration d’un événement controversé), dans Bulletin d’information du C.L.H.A.M. , n°121 de janvier-mars 2010, pp. 13-43.
Bonne journée.
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