Question d'origine :
Bonjour, Je recherche la partition de "La Reconnaissance Grande Valse de Perez de Montalbo dédiée à son élève Antonin Terme" ou toute piste de recherche qui permettrait d'y parvenir. Je recherche également une biographie sérieuse de Antonin Terme. Avec mes remerciements anticipés, bien à vous.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 10/12/2020 à 14h40
Bonjour,
Tout d'abord, nous souhaitons vous informer qu'en raison du confinement, nous sommes en télétravail et n’avons plus accès aux ressources de la bibliothèque : pour vous répondre nous devons donc nous contenter des informations trouvées sur internet.
Antonin Terme est né à Lyon en 1828 et mort à Lyon en 1902. Il a été conservateur du musée des Tissus.
Voici quelques éléments biographiques extraits de Armorial des bibliophiles de Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes, Volume 2 / William Poidebard, Julien Baudier, Léon Galle - Au siège de la Société, 1907 - (page 633) :
Antonin Terme, né à Lyon le 31 mars 1828, fils de Jean—François Terme, docteur en médecine, maire de Lyon, député du Rhône, ancien président du conseil d’administration des Hospices de Lyon, membre de l’Académie de ladite ville, et de Jeanne-Marguerite Billiet.
Officier de marine, il donna sa démission pour épouser, le 12 septembre 1852, Marie Mouton—Duvernet, veuve Castaing, fille du général Mouton-Duvernet, baron de Westphalie, décédée en 1856. Devenu veuf trois ans après son mariage, il chercha oubli et consolation à son chagrin sur les routes du monde, et parcourut la Chine, le Japon, l’Amérique, la Palestine, la Perse, puis s’installa quelque temps à Alger, où il apprit l’arabe et traduisit différents poèmes anciens. En 1865, il quitta l’Algérie pour se fixer à Liège, en Belgique, où il réunit dans son hôtel des œuvres d’art de premier ordre et une importante collection de livres du XVIIIe siècle dont le catalogue, précédé d’une intéressante préface, a été publié sous le titre de : Catalogue des objets d’art et antiquités composant les collections de M. A. Terme, président de l’Institut archéologique liégeois. Liège, 1885, grand in-8.
Appelé, la même année, à la direction du Musée d’art et d’industrie de Lyon, fondé par la Chambre de commerce et transformé, en 1890, en un musée des tissus, pour répondre mieux aux convenances de l’industrie de la soie. Grâce à l’habile direction d’A. Terme, le musée des tissus ne tarda pas à devenir une des merveilles de la cité lyonnaise. Ce Louvre des tissus a aussi son salon carré; c'est une grande salle d’un aspect majestueux, renfermant un ensemble d’œuvres de choix et de grand art : tapis d’0rient du XVe siècle, chambres gothiques, broderies flamandes, draps d’or espagnols, velours vénitiens y sont représentés par des types uniques venant des collections les plus célèbres de l’Europe. En 1891, à l’occasion de l'exposition de Lyon, A. Terme, chargé de l’installation de la section d’art oriental, publia un remarquable rapport sur : L’Exposition d’art oriental. Lyon, Storck. Il mourut, à Lyon, le 22 décembre 1902.
A. Terme était frère :
1° de Jean-Marie Terme (1823-1888), député du Rhône, marié le 10 octobre 1819, à Jeanne-Thérèse-Cécile de Sevelinges, fille d’Adolphe de Sevelinges et de Paule-Catherine-Caroline Caire de Chichillianne, dont deux filles : Antonine-Catherine-Caroline, mariée à Charles-Auguste Souchet, et Marguerite-Victorine-Charlotte-Marie, mariée à Alphonse-Auguste-Ludovic, vicomte de Renéville;
2° de Frédéric Terme (1825-1881), père de Frédéric Terme, capitaine de dragons. Une notice sur Antonin Terme, ornée de deux de ses portraits, dont un en costume arabe, d'après un dessin d’A. de Vitte, et de plusieurs vues de son hôtel de Liège, a été publiée dans la Vie française du 25 septembre 1898, par M. Breghot du Lut, sous le pseudonyme de Jean de Nicé.
On parle aussi de lui ici :
- Lyon-revue : recueil littéraire, historique & archéologique : science et beaux-arts - février 1885
- La chanson - 1903 - en page 20
Le département Musique répondra ultérieurement à votre question sur la partition de "La Reconnaissance Grande Valse de Perez de Montalbo dédiée à son élève Antonin Terme".
Bonne journée.
Tout d'abord, nous souhaitons vous informer qu'en raison du confinement, nous sommes en télétravail et n’avons plus accès aux ressources de la bibliothèque : pour vous répondre nous devons donc nous contenter des informations trouvées sur internet.
Voici quelques éléments biographiques extraits de Armorial des bibliophiles de Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes, Volume 2 / William Poidebard, Julien Baudier, Léon Galle - Au siège de la Société, 1907 - (page 633) :
Antonin Terme, né à Lyon le 31 mars 1828, fils de Jean—François Terme, docteur en médecine, maire de Lyon, député du Rhône, ancien président du conseil d’administration des Hospices de Lyon, membre de l’Académie de ladite ville, et de Jeanne-Marguerite Billiet.
Officier de marine, il donna sa démission pour épouser, le 12 septembre 1852, Marie Mouton—Duvernet, veuve Castaing, fille du général Mouton-Duvernet, baron de Westphalie, décédée en 1856. Devenu veuf trois ans après son mariage, il chercha oubli et consolation à son chagrin sur les routes du monde, et parcourut la Chine, le Japon, l’Amérique, la Palestine, la Perse, puis s’installa quelque temps à Alger, où il apprit l’arabe et traduisit différents poèmes anciens. En 1865, il quitta l’Algérie pour se fixer à Liège, en Belgique, où il réunit dans son hôtel des œuvres d’art de premier ordre et une importante collection de livres du XVIIIe siècle dont le catalogue, précédé d’une intéressante préface, a été publié sous le titre de : Catalogue des objets d’art et antiquités composant les collections de M. A. Terme, président de l’Institut archéologique liégeois. Liège, 1885, grand in-8.
Appelé, la même année, à la direction du Musée d’art et d’industrie de Lyon, fondé par la Chambre de commerce et transformé, en 1890, en un musée des tissus, pour répondre mieux aux convenances de l’industrie de la soie. Grâce à l’habile direction d’A. Terme, le musée des tissus ne tarda pas à devenir une des merveilles de la cité lyonnaise. Ce Louvre des tissus a aussi son salon carré; c'est une grande salle d’un aspect majestueux, renfermant un ensemble d’œuvres de choix et de grand art : tapis d’0rient du XVe siècle, chambres gothiques, broderies flamandes, draps d’or espagnols, velours vénitiens y sont représentés par des types uniques venant des collections les plus célèbres de l’Europe. En 1891, à l’occasion de l'exposition de Lyon, A. Terme, chargé de l’installation de la section d’art oriental, publia un remarquable rapport sur : L’Exposition d’art oriental. Lyon, Storck. Il mourut, à Lyon, le 22 décembre 1902.
A. Terme était frère :
1° de Jean-Marie Terme (1823-1888), député du Rhône, marié le 10 octobre 1819, à Jeanne-Thérèse-Cécile de Sevelinges, fille d’Adolphe de Sevelinges et de Paule-Catherine-Caroline Caire de Chichillianne, dont deux filles : Antonine-Catherine-Caroline, mariée à Charles-Auguste Souchet, et Marguerite-Victorine-Charlotte-Marie, mariée à Alphonse-Auguste-Ludovic, vicomte de Renéville;
2° de Frédéric Terme (1825-1881), père de Frédéric Terme, capitaine de dragons. Une notice sur Antonin Terme, ornée de deux de ses portraits, dont un en costume arabe, d'après un dessin d’A. de Vitte, et de plusieurs vues de son hôtel de Liège, a été publiée dans la Vie française du 25 septembre 1898, par M. Breghot du Lut, sous le pseudonyme de Jean de Nicé.
On parle aussi de lui ici :
- Lyon-revue : recueil littéraire, historique & archéologique : science et beaux-arts - février 1885
- La chanson - 1903 - en page 20
Le département Musique répondra ultérieurement à votre question sur la partition de "La Reconnaissance Grande Valse de Perez de Montalbo dédiée à son élève Antonin Terme".
Bonne journée.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 11/12/2020 à 13h52
Bonjour,
La Bibliothèque municipale de Lyon ne possède pas cette partition mais elle est conservée à Paris à la bibliothèque Richelieu. Il est possible d’en acheter une reproduction.
Bonne journée.
La Bibliothèque municipale de Lyon ne possède pas cette partition mais elle est conservée à Paris à la bibliothèque Richelieu. Il est possible d’en acheter une reproduction.
Bonne journée.
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