Puits de mine

Réponse de la Documentation régionale

Bonjour,
Situé dans le quartier de Côte-Chaude le puits Rambaud date de 1840. Il appartenait à la concession du Bas Cluzel qui comportait les puits Jumeaux; le puits St-jean; les puits Deville et Noyers; le puits Paris ainsi que le puits Gidrol. Il est dit dans l’ouvrage Côte-Chaude, mon village : « Le quartier s’est implanté sur les collines qui dominent à l’ouest la cuvette située au pied des monts du Pilat et au fond de laquelle s’écoule le Furan, petit torrent au bord duquel s’est construit Saint-Etienne [...] Il est indéniable que le quartier de Côte–Chaude, en tant que groupement d’habitations, s’est constitué progressivement. En premier lieu, sous l’influence du développement de l’extraction du charbon contenu dans son sous-sol, puis plus tard, par l’implantation d’une seconde industrie : la passementerie. »
Le puits Rambaud était le plus important de la concession du Bas Cluzel. Il est précisé dans l’ouvrage précédemment cité qu’il porte le nom de son administrateur, Jean-François Théodore Rambaud, notaire à Lyon. Nous avons consulté l’Almanach Historique et politique de la ville de Lyon (de 1836), pour vérifier l’existence de ce notaire lyonnais. Le nom de Jean-François Théodore Rambaud est bien mentionné sous la rubrique « Notaires de la ville et de l’arrondissement de Lyon », au n°10 de la rue St Pierre. Celui-ci vend son étude en 1841 à Jean Henri-justinien Laval dont nous retrouvons trace en tant que notaire à Lyon dans l’Annuaire départemental de 1844.

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