Question d'origine :
Bonjour, pourriez-vous me dire quelle était l'adresse parisienne de Marivaux à Paris. Merci.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 20/01/2021 à 11h37
Bonjour,
Commençons par préciser qu’en raison de la situation sanitaire nous sommes actuellement en télétravail et n’avons pas la possibilité de consulter les documents de la bibliothèque. Pour vous répondre nous devons nous contenter des ressources disponibles en ligne.
Malheureusement nos recherches ne nous ont pas permis de trouver la réponse à votre question. Il semble qu’on sache finalement peu de choses de sa vie :
« Une vie discrète
Pierre Carlet de Chamblain, Marivaux à partir de 1716, est né à Paris à la fin du règne de Louis XIV, le 4 février 1688. De l’homme, nous savons peu de choses. Il appartenait à une honnête bourgeoisie, aisée, ce qui était aussi le cas de son épouse. Cependant, ruiné en 1720 par la banqueroute de Law, il ne parvint jamais à rétablir sa fortune.
Enfant, il suit son père à Riom, où celui-ci avait acheté une charge de contrôleur des monnaies. Il fait à Paris des études de droit et y fréquente le salon de Mme de Lambert, plus tard ceux de Mme de Tencin et de Mme du Deffand. Il entre en littérature, de manière significative, par la comédie (Le Père prudent et équitable, qui ne sera pas représenté) et par la parodie ou le travestissement burlesque (L’Iliade travestie, 1716 ; Pharsamon, ou les Nouvelles Folies romanesques, 1713, publié en 1737 ; Le Télémaque travesti, 1715-1716, publié en 1736). Dans la querelle des Anciens et des Modernes qui agite alors le monde des lettres, il s’engage d’emblée du côté des seconds. Il publie à la même époque des journaux (comme Le Spectateur français, paru de juillet 1721 à octobre 1724, feuilles réunies en 1727) qui témoignent d’une écriture critique et morale qu’on rencontre par la suite dans ses romans et son théâtre. C’est en 1720, avec Arlequin poli par l’amour, petite comédie créée au Théâtre-Italien, et Annibal, une tragédie créée au Théâtre-Français, qu’il entame la grande série de pièces qu’il donnera sur les scènes parisiennes. D’incontestables succès, comme La Surprise de l’amour (1722) ou La Double Inconstance (1723), Le Jeu de l’amour et du hasard (1730), La Mère confidente (1735) alternent avec des œuvres accueillies plus fraîchement comme L’Île de la raison (1727), Les Serments indiscrets (1732), Les Fausses Confidences (1737), La Dispute (1744). Ses grands romans, La Vie de Marianne et Le Paysan parvenu, paraissent en livraisons successives, le premier entre 1731 et 1742, le second en 1734 et 1735. Laissés apparemment inachevés, les romans ont fait l’objet de plusieurs suites apocryphes. Des textes d’observation morale et littéraire, comme Le Cabinet du philosophe (janvier-avril 1734), sont d’abord publiés sous forme de feuilles périodiques avant d’être réunis en recueils.
Marivaux entre à l’Académie en 1742. Veuf depuis 1723, il ne se remarie pas mais vit à partir de 1744 avec une Mlle de Saint-Jean, dont nous ignorons tout. De son épouse, il a une fille unique, Colombe Prospère, et il a le chagrin qu’elle entre au couvent et prenne le voile en 1746. Marivaux meurt à Paris le 12 février 1763.Nous ne savons au fond de sa vie que ce qu’on lit dans ses livres, ses pièces, ses articles . Sans ce que disent de son caractère quelques-uns de ses contemporains, principalement d’Alembert et Lesbros de la Versane, nous n’aurions aucune idée de cet homme, fin, discret, sensible, de son amour-propre qu’on dit ici ou là fort chatouilleux. Son testament, selon le mot de Marie-Jeanne Durry, ne laisse exister « qu’un triple vœu, de charité, de piété, d’amitié », car il n’avait plus d’argent. De sa vie à son œuvre, il n’est donc aucun chemin qu’on puisse tracer. »
Source : Pierre FRANTZ, « MARIVAUX PIERRE CARLET DE CHAMBLAIN DE - (1688-1763) », Encyclopædia Universalis
Peut-être aurez-vous plus de chance en consultant ces biographies :
• Marivaux : biographie, étude de l'œuvre / B. Ayoub
• Marivaux / Paul Gazagne
• Marivaux par lui-même / images et textes présentés par Paul Gazagne
• Marivaux et sa fortune littéraire / Henri Lagrave,..
• Marivaux, sa vie et ses œuvres : d'après de nouveaux documents / Gustave Larroumet
Bonne journée.
Commençons par préciser qu’en raison de la situation sanitaire nous sommes actuellement en télétravail et n’avons pas la possibilité de consulter les documents de la bibliothèque. Pour vous répondre nous devons nous contenter des ressources disponibles en ligne.
Malheureusement nos recherches ne nous ont pas permis de trouver la réponse à votre question. Il semble qu’on sache finalement peu de choses de sa vie :
« Une vie discrète
Pierre Carlet de Chamblain, Marivaux à partir de 1716, est né à Paris à la fin du règne de Louis XIV, le 4 février 1688. De l’homme, nous savons peu de choses. Il appartenait à une honnête bourgeoisie, aisée, ce qui était aussi le cas de son épouse. Cependant, ruiné en 1720 par la banqueroute de Law, il ne parvint jamais à rétablir sa fortune.
Enfant, il suit son père à Riom, où celui-ci avait acheté une charge de contrôleur des monnaies. Il fait à Paris des études de droit et y fréquente le salon de Mme de Lambert, plus tard ceux de Mme de Tencin et de Mme du Deffand. Il entre en littérature, de manière significative, par la comédie (Le Père prudent et équitable, qui ne sera pas représenté) et par la parodie ou le travestissement burlesque (L’Iliade travestie, 1716 ; Pharsamon, ou les Nouvelles Folies romanesques, 1713, publié en 1737 ; Le Télémaque travesti, 1715-1716, publié en 1736). Dans la querelle des Anciens et des Modernes qui agite alors le monde des lettres, il s’engage d’emblée du côté des seconds. Il publie à la même époque des journaux (comme Le Spectateur français, paru de juillet 1721 à octobre 1724, feuilles réunies en 1727) qui témoignent d’une écriture critique et morale qu’on rencontre par la suite dans ses romans et son théâtre. C’est en 1720, avec Arlequin poli par l’amour, petite comédie créée au Théâtre-Italien, et Annibal, une tragédie créée au Théâtre-Français, qu’il entame la grande série de pièces qu’il donnera sur les scènes parisiennes. D’incontestables succès, comme La Surprise de l’amour (1722) ou La Double Inconstance (1723), Le Jeu de l’amour et du hasard (1730), La Mère confidente (1735) alternent avec des œuvres accueillies plus fraîchement comme L’Île de la raison (1727), Les Serments indiscrets (1732), Les Fausses Confidences (1737), La Dispute (1744). Ses grands romans, La Vie de Marianne et Le Paysan parvenu, paraissent en livraisons successives, le premier entre 1731 et 1742, le second en 1734 et 1735. Laissés apparemment inachevés, les romans ont fait l’objet de plusieurs suites apocryphes. Des textes d’observation morale et littéraire, comme Le Cabinet du philosophe (janvier-avril 1734), sont d’abord publiés sous forme de feuilles périodiques avant d’être réunis en recueils.
Marivaux entre à l’Académie en 1742. Veuf depuis 1723, il ne se remarie pas mais vit à partir de 1744 avec une Mlle de Saint-Jean, dont nous ignorons tout. De son épouse, il a une fille unique, Colombe Prospère, et il a le chagrin qu’elle entre au couvent et prenne le voile en 1746. Marivaux meurt à Paris le 12 février 1763.
Source : Pierre FRANTZ, « MARIVAUX PIERRE CARLET DE CHAMBLAIN DE - (1688-1763) », Encyclopædia Universalis
Peut-être aurez-vous plus de chance en consultant ces biographies :
• Marivaux : biographie, étude de l'œuvre / B. Ayoub
• Marivaux / Paul Gazagne
• Marivaux par lui-même / images et textes présentés par Paul Gazagne
• Marivaux et sa fortune littéraire / Henri Lagrave,..
• Marivaux, sa vie et ses œuvres : d'après de nouveaux documents / Gustave Larroumet
Bonne journée.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter