Question d'origine :
Bonjour, Dans quelques Chroniques de la mère Cottivet, Elie Périgot-Fouquier fait référence aux fêtes vénériennes. Je ne sais pas à quoi cela correspond. Avez-vous des informations quant à cette fête svp ? Merci d’avance JCa Exemple d’utilisation : La fête vénérienne sur la Saône pour le 14 juillet (chronique du 23 avril 1927) Lanternes vénériennes pour la retraite du 14 juillet (chronique du 20 juillet 1929) Pour l’anniversaire de la Libération : les défilés, les chars, les cavalcades, la fête vénérienne (chronique du 12 septembre 1945)
Réponse du Guichet
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- Département : Documentation régionale
Le 27/01/2021 à 11h19
Bonjour,
Nous n’avons trouvé aucune information relative aux fêtes vénétiennes lyonnaises évoquées par la mère Cottivet, dans les documents que possède la bibliothèque.
Comme le dit Gérard Truchet dans une conférence publiée dans le Bulletin de la Société des amis de Lyon et de Guignol, (du n°234 au n°237) derrière la mère Cottivet se cache Elie Périgot-Fouquier, humoriste né en 1891. Il crée et interprète au Théâtre de l’Horloge, en 1923, une pipelette lyonnaise répondant au nom de Benoîte Cottivet, vieille canuse, riche de bon sens et d’humour.
Plus tard son personnage devient la Mère Cottivet, véritable personnage de la société lyonnaise en étant une concierge de la Montée de la Grand’Côte. C’est la gazette vivante du quartier. Jusqu’à son décès en décembre 1971, Elie Périgot-Fouquier tiendra une chronique hebdomadaire sur les ondes de Radio-Lyon.
Si vous voulez en savoir plus sur les thèmes choisis, l’écriture de la chronique de la mère Cottivet parue dans le journal Guignol : journal hebdomadaire humoristique de 1938 à 1944, nous vous conseillons la lecture de l’article de Jean Philippe Ferrière dans les n°198, 199 et 200 du Bulletin de la Société des amis de Lyon et de Guignol.
Nous avons poursuivi nos recherches sur internet et avons constaté que «fêtes vénériennes» fait référence soit à une chanson paillarde soit à un ouvrage Histoire de la prostitution chez tous les peuples du monde depuis l'antiquité la plus reculée jusqu'à nos jours. " La plus turbulente de ces fêtes vénériennes avait lieu au mois d'avril, mois consacré à la déesse de l'amour, parce que tous les germes de la nature se développent pendant ce mois régénérateur et que la terre semble, en quelque sorte, ouvrir son sein aux baisers du printemps. On passait les nuits d’avril à souper, à boire, à danser, à chanter et à célébrer les louanges de Vénus sous des berceaux de verdure et dans des abris de branchages entrelacés avec des fleurs."
Nous pensons qu’en employant "Fêtes vénériennes" la Mère Cottivet voulait simplement évoquer les lieux de débauche ou les orgies que l’on pouvait trouver à Lyon comme partout ailleurs.
Autres documents consultés :
- Le Littré de la Grand'Côte de Nizier du Puitspelu,
- Expressions familières du Lyonnais de Gilbert Salmon,
- Glossaire des gones de Lyon d’Ad. Vachet.
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