Que savez-vous de la sculpture qu'on peut admirer 11 rue Pizay à Lyon ?
Question d'origine :
Bonjour, Au 11 de la rue Pizay, il y a une sculpture sur le dessus de la porte d'entrée représentant deux personnages au dessus du blason de Lyon, le tout encadré par des ailes. Avez-vous des détails sur l'origine de cette sculpture svp ? Que représente t'elle ? D'avance merci pour votre aide. Cordialement, JCa
Réponse du Guichet
Aucune certitude concernant l'origine de ce blason. Nous invitons les internautes à nous prêter main forte !
Bonjour, Pas de réponse à vous fournir malheureusement malgré nos recherches. Les ouvrages suivants ne font pas référence à cette imposte : Façades Lyonnaises Lyon L’art et la Ville Vieilles Pierres Lyonnaises un article sur les encadrements de portes à Lyon - in Bulletin de Liaison Sauvegarde et Embellissement de Lyon, N°110, janvier 2016 (et le site de l'inventaire de la ville de Lyon, qui ne référence pas cet immeuble.) Dans ce dernier ouvrage, une gravure p.164 représente cependant un vieux blason supporté par deux angelots situé dans la cours du 34, quai Pierre-Scize. S’agit-il d’une représentation récurrente en héraldique ? On retrouve en effet une figure similaire sur l’imposte du 8 rue Auguste Comte comme en témoigne cette photographie de la base Photographes en Rhône-Alpes :
Les impostes figuratives sont relativement courantes à Lyon, héritages d’un temps où elles servaient à identifier un bâtiment avant la mise en place des numérotations de rue. Leur symbolisme s’est parfois perdu avec la mémoire du maître d’ouvrage de l’immeuble, et il est donc difficile lorsque celui-ci était un riche anonyme d’en retrouver l’interprétation d’origine : L’imposte rococo du 3 rue Sainte Marie des Terreaux : Au regard des autres impostes à monogramme de style rocaille du quartier, cette imposte doit dater de la 1ère moitié du XVIIIe siècle. Ici, on aperçoit deux C et un R entrelacés. Les initiales sur les impostes sont celles du maître d’ouvrage (commanditaire) de l’immeuble. A propos de ces impostes, on lit dans L’Enseigne à Lyon : Lyon a son lion d’abord, son animal héraldique, se prêtant si facilement aux compositions, aux fantaisies décoratives, ses vierges auxquelles il a, de tout temps, voué un culte spécial, ses poupées, ses marionnettes de théâtre, - et ses « têtes » comme on les appelle – Guignol et Gnafron ; Guignol, enfant terrible, produit du terroir, de la rue lyonnaise ; Gnafron, type du cordonnier, du ressemeleur, du « regrolleur », qui si facilement se pique le nez et se rougit le menton. L’Annuaire Fournier et l’Indicateur Henry nous permettent de retracer grossièrement l’historique de cette adresse durant le XXeme siècle, mais là encore, rien qui permettent de comprendre la symbolique de cette imposte : 1895 … 1920, au 11 rue de Pizay/2 rue de la République : Comptoir Lyon-Allemand 1949 … 1960, au 11 rue de Pizay : Mayor - Office de courtage d’assurances / Lafoncière – compagnie d’assurance maritime