philippe Charpentier organiste à Lyon
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 26/07/2021 à 08h10
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Question d'origine :
Je voudrais avoir des informations sur Philippe Charpentier qui figureraient dans "un siecle de musique et de théatre à Lyon de L.Vallas pages 116, 205,304 et 344 (informations trouvées dans l'ouvrage " les orgues de Lyon aux 16 et 18 eme siècles" Par avance merci d'éxaminer ma demande Bonne journée Philippe Fert
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 27/07/2021 à 14h28
Réponse de la Documentation régionale
Dans la Table des noms cités figurant à la fin d'Un siècle de musique et de théâtre à Lyon 1688-1789 de Léon Vallas, on trouve :
Charpentier (Philippe) , org. 205, 304, 344, 347, 348, 351
Il n’y a pas de renvoi à la p. 116 sous ce nom, nous n’y avons d’ailleurs trouvé aucune mention de Charpentier.
Attention, dans cette table on trouve également à Charpentier un renvoi versBeauvarlet-Charpentier (Jacques-Marie, J.-B., et J.-J.), également désignés comme organistes. Figure aussi Charpentier (Mme Marie Berol), cantatrice (femme de Jean-Jacques Charpentier).
Une confusion peut exister entre Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier « dit Charpentier (il signait toujours Charpentier) » (p. 332) et Philippe Charpentier puisque la table renvoie à certaines pages identiques pour les deux, et dans les extraits en question le prénom n’est jamais cité :
Beauvarlet-Charpentier (J.-J.), org., 332, 333 ;344, 348 ; 351, 354
Si l’ouvrage propose une courte biographie de Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier « dit Charpentier », il n’en est pas de même pour Philippe Charpentier, dont le nom n’apparait en entier que dans le premier extrait, relatif à un acte de mariage. L’auteur semble donc s’être quelque peu emmêlé les pinceaux, et nous n’avons pas de quoi les démêler !
Voici donc les extraits en question :
p. 205 , à propos du mariage d’une certaine Huguenot :
« La demoiselle Huguenot chanta comme soliste en 1735 ; nous parlerons d’elle à propos de l’Académie du Concert. En l’église Saint-Pierre fut célébré, le 29 octobre 1737, le mariage de Marie Huguenot, fille de feu Claude et de Jeanne Ruelle, âgée de trente-deux ans, avec Benoît Dalais, ancien capitaine d’infanterie. De ce mariage, le contrat fut reçu par Me Saulnier, le 25 octobre, et l’un des témoins futPhilippe Charpentier . Nous ne savons s’il s’agit dans cet acte de la chanteuse Huguenot qui, dans certains actes, est prénommée Marguerite. »
p. 304 (chapitre XVIII, Le théâtre de 1760 à 1764, direction de Rosimond et Parmentier) :
« l’orchestre comprenait une vingtaine d’instrumentistes dont voici les noms dans l’ordre de l’état du personnel théâtral :
De Langelleri, Scherbert le père, Lamarche, Scherbert le fils, Dujardin, Pallion, Foinon, Jobert, Dilesius, Frémont, Loiseau, Brun, Duval, Devert,Charpentier , Petit, Baron, De Caix»
p. 344 (chapitre XX, l’Académie des beaux-arts de 1759 à 1774) :
« A cette époque, l’intérêt musical des séances diminue de façon très sensible. Faute d’argent, on n’acquiert plus de partitions nouvelles, et l’on se contente du vieux fonds des opéras et des motets. Les ariettes détachées dominent toujours, les ariettes italiennes surtout, représentant la musique d’outre-monts, dont les grandes œuvres semblent avoir toujours été bannies du Concert de Lyon. Le nationalisme musical des Lyonnais faisait ainsi de petites concessions à un art officiellement abhorré.Charpentier lui-même abandonne peu à peu les concertos d’orgue pour faire entendre sur son grave instrument quelques-unes de ces ariettes variées, extraites d’opéras à la mode, qu’il arrangeait pour le clavecin. »
p. 347 , à propos de l’évolution des programmes de l’Académie :
« (…) Rameau et Mondoville eux-mêmes sont presque abandonnés, et les quelques motets que l’on exécute encore sont des œuvres récentes. De Torlez, joué plusieurs fois au Concert spirituel de Paris en 1767 et 1768, on choisit un petit motet ; les autres pièces latines sont dues à des pensionnaires de l’Académie, comme l’organisteCharpentier , le violoniste Leclair, ou le chanteur Lobreau (…) »
p. 348 :
« Le répertoire de l’orgue suit ce mouvement et s’amenuise de plus en plus. Jusqu’à son départ pour Paris où Mgr de Montazet, archevêque de Lyon, l’avait appelé pour tenir l’orgue de l’abbaye de Saint-Victor, c’est-à-dire jusqu’au mois de mars 1771,Charpentier oublia les œuvres sérieuses et se contenta de faire entendre de toutes petites pièces en vogue, réunies ou soudées en forme de concerto. Les ouvertures et les romances les plus goûtées, extraites d’œuvres récentes de Philidor, de Monsigny et de Grétry sont ainsi souvent entendues sur l’orgue. Les programmes annoncent successivement, en dehors d’une pièce de l’organiste Balbastre, plusieurs airs connus ainsi que la belle chaconne de Le Breton ; un concerto composé de l’ouverture de Rose et Colas, d’un air du Jardinier et son Seigneur ; (…) »
p. 351
« L’esprit est le même qui préside à la composition des programmes pendant les années 1770, 1771 et 1772. D’opéras nouveaux, on n’entend guère que Sylvie de Trial et Berton (13 juin 1770) ; le quatuor de Lucile de Grétry (28 décembre 1771), de qui le nom, en dehors des arrangements de Charpentier, a paru pour la première fois, le 20 novembre, avec une Elévation à trois voix d’hommes ; (…) Un motet, chanté le 13 février 1771, est dû à la collaboration d’un anonyme et deCharpentier . (…) »
Dans la Table des noms cités figurant à la fin d'Un siècle de musique et de théâtre à Lyon 1688-1789 de Léon Vallas, on trouve :
Il n’y a pas de renvoi à la p. 116 sous ce nom, nous n’y avons d’ailleurs trouvé aucune mention de Charpentier.
Attention, dans cette table on trouve également à Charpentier un renvoi vers
Une confusion peut exister entre Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier « dit Charpentier (il signait toujours Charpentier) » (p. 332) et Philippe Charpentier puisque la table renvoie à certaines pages identiques pour les deux, et dans les extraits en question le prénom n’est jamais cité :
Beauvarlet-Charpentier (J.-J.), org., 332, 333 ;344, 348 ; 351, 354
Si l’ouvrage propose une courte biographie de Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier « dit Charpentier », il n’en est pas de même pour Philippe Charpentier, dont le nom n’apparait en entier que dans le premier extrait, relatif à un acte de mariage. L’auteur semble donc s’être quelque peu emmêlé les pinceaux, et nous n’avons pas de quoi les démêler !
Voici donc les extraits en question :
« La demoiselle Huguenot chanta comme soliste en 1735 ; nous parlerons d’elle à propos de l’Académie du Concert. En l’église Saint-Pierre fut célébré, le 29 octobre 1737, le mariage de Marie Huguenot, fille de feu Claude et de Jeanne Ruelle, âgée de trente-deux ans, avec Benoît Dalais, ancien capitaine d’infanterie. De ce mariage, le contrat fut reçu par Me Saulnier, le 25 octobre, et l’un des témoins fut
« l’orchestre comprenait une vingtaine d’instrumentistes dont voici les noms dans l’ordre de l’état du personnel théâtral :
De Langelleri, Scherbert le père, Lamarche, Scherbert le fils, Dujardin, Pallion, Foinon, Jobert, Dilesius, Frémont, Loiseau, Brun, Duval, Devert,
« A cette époque, l’intérêt musical des séances diminue de façon très sensible. Faute d’argent, on n’acquiert plus de partitions nouvelles, et l’on se contente du vieux fonds des opéras et des motets. Les ariettes détachées dominent toujours, les ariettes italiennes surtout, représentant la musique d’outre-monts, dont les grandes œuvres semblent avoir toujours été bannies du Concert de Lyon. Le nationalisme musical des Lyonnais faisait ainsi de petites concessions à un art officiellement abhorré.
« (…) Rameau et Mondoville eux-mêmes sont presque abandonnés, et les quelques motets que l’on exécute encore sont des œuvres récentes. De Torlez, joué plusieurs fois au Concert spirituel de Paris en 1767 et 1768, on choisit un petit motet ; les autres pièces latines sont dues à des pensionnaires de l’Académie, comme l’organiste
« Le répertoire de l’orgue suit ce mouvement et s’amenuise de plus en plus. Jusqu’à son départ pour Paris où Mgr de Montazet, archevêque de Lyon, l’avait appelé pour tenir l’orgue de l’abbaye de Saint-Victor, c’est-à-dire jusqu’au mois de mars 1771,
« L’esprit est le même qui préside à la composition des programmes pendant les années 1770, 1771 et 1772. D’opéras nouveaux, on n’entend guère que Sylvie de Trial et Berton (13 juin 1770) ; le quatuor de Lucile de Grétry (28 décembre 1771), de qui le nom, en dehors des arrangements de Charpentier, a paru pour la première fois, le 20 novembre, avec une Elévation à trois voix d’hommes ; (…) Un motet, chanté le 13 février 1771, est dû à la collaboration d’un anonyme et de
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