Question d'origine :
Bonjour à toutes et tous ,
Donc je me rends chez le dentiste et après un interrogatoire médical et une consultation,il s'avère qu'il ne peut intervenir qu'en me prescrivant une prémédication antibiotique pré-opératoire (un détartrage et une extraction dentaire).
Aussi pour des raisons médico-légales ,m'explique-y-il ,il rédige un courrier pour mon médecin pour connaître précisément " la conduite à tenir face aux risques infectieux,hémorragique et ou anesthésique". et attend une réponse en retour.
Me rendant chez le généraliste , celui- ci me répond que le dentiste connaît son affaire et qu'il n'a aucune réponse à lui donner.
Mon dentiste, bien évidemment ne le suit pas sur ce raisonnement et refuse de me soigner sans réponse par écrit du médecin.
Ma question est donc de savoir qui à raison : le dentiste qui paraît trop pointilleux pour des motifs "médico-légaux" ou le généraliste qui paraît trop laxiste et légèrement désintéressé ou prudent (pas d'écrits pas de traces...). ? Y a -t- il une règle ou des textes précis à cet égard?
Merci pour le temps que vous allez passer sur cette question.
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 23/10/2018 à 12h24
Bonjour,
N'étant ni professionnels de santé, ni juristes, votre question nous pose une double colle....
En 2011, l’Afssaps (ancien nom de l’ANSM) éditait des recommandations sur la prescription des antibiotiques en pratique bucco-dentaire [pdf].
Dans cette plaquette plusieurs catégories de patients sont distinguées : la population générale, les patients immunodéprimés, les patients à haut risque d’endocardite infectieuse. Pour ces 3 catégories, des tableaux précisent pour quel acte une antiobiothérapie est préconisée.
Au sujet des patients immunodéprimés il est dit : Dans ce groupe, le risque infectieux est considéré comme lié à tout facteur responsable d’une immunodépression, qu’elle soit congénitale ou acquise. En l’absence de critères objectifs, biologiques ou cliniques, permettant de l’évaluer, l
médecins concernés
En revanche, ces recommandations ne font pas référence à un texte de loi ou obligation légale.
En tout cas, nos recherches sont restées vaines.
De votre coté, peut-être pouvez-vous réinterroger médecin généraliste et dentiste sur le sujet. L'un d'eux évoque des raisons "médico-légales" sans doute sait il lesquelles
Nous avons soumis votre cas au Conseil départemental du Rhônede l’Ordre national des chirurgiens dentistes. Nous vous transmettrons leur réponse dès qu'elle nous parviendra...
Cordialement,
L’équipe Cap’Culture Santé.
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