Question d'origine :
Bonjour le Guichet du Savoir,
Je voudrais mesurer le temps et le coût de transport d'un même trajet effectivement effectué, à des périodes différentes dans l'Histoire.
Je vous laisse le choix du trajet selon ce que vous trouvez sur le sujet (ce peut être un Paris-Nantes, Paris Lyon (je pense que ce sera le plus simple surtout dans l'Empire romain), Lyon-Marseille, Paris-Marseille, Nantes-Lyon etc.). En France si possible.
Concernant les périodes, c'est selon ce que vous trouvez sur le trajet ( au moins 4 périodes si possible, dans la Préhistoire ce peut être une estimation mais je pense pas qu'il existe de données). Exemple de périodes
- Antiquité (Gaule Romaine par exemple)
- Moyen-Age
- Renaissance (et/ou Epoque classique si possible)
- XIXème siècle
- XXème (éventuellement XXIème siècle mais cela je peux le trouver sans problème)
J'aimerais que vous indiquiez pour chaque période que vous trouverez, le mode de transport, le coût et le temps du trajet. Dans la mesure du possible, pour que les trajets soient comparables, il serait mieux que le trajet est été réalisé par le même nombre de personnes, et d'un niveau social comparable (on pourrait se baser par exemple sur le trajet d'un individu aisé civil[, qui souhaite se rendre rapidement à sa destination d'arrivée/b]). Cela pour comparer des trajets minimisant le temps. Cela peut être aussi le transport d'une garnison pour une opération militaire suivant les époques.
Enfin si possible trouver la correspondance (indicative) du coût de trajet en euros d'aujourd'hui (même si je sais que la correspondance des devises est très difficiles à évaluer à travers le temps).
J'ai conscience que ma question est vraiment très [b]difficile . J'essaye donc de vous laisser le plus de libertés possibles pour y répondre. Je comprendrais si vous ne pouvez pas y répondre en 72h.
L'Université de Stanford a développé un remarquable équivalent de Google Maps à l'époque romain nommé Orbis (http://orbis.stanford.edu/), cela peut aider à estimer un coût à l'époque romaine si aucun écrit d'époque ne mentionne de trajet avec son coût et son temps de trajet.
Merci à vous, cordialement, rydder
Réponse du Guichet

Bonjour,
Un comparatif des différents temps de trajet à travers les âges a été établi par le site Capital.fr La fabuleuse histoire de la Nationale 7 :
LA ROUTE DU SOLEIL À TRAVERS LES SIÈCLES
Du temps des Romains
Moyen de transport : à pied ou à cheval.
Temps de trajet : vingt-cinq jours à cheval, un à deux mois à pied.
Voyageurs : militaires et commerçants.
Sécurité : routes relativement sûres.
Au Moyen Age
Moyen de transport : à pied. Quelques litières ou charrettes à bras.
Temps de trajet : au moins un mois.
Voyageurs : chevaliers et religieux surtout, colporteurs et ouvriers agricoles.
Sécurité : les attaques sont si nombreuses que personne ne voyage seul.
Sous Louis XIV
Moyen de transport : diligence. Huit chevaux pour une vingtaine de voyageurs.
Temps de trajet : une centaine d’heures, soit neuf jours en comptant les étapes.
Voyageurs : nobles et commerçants.
Sécurité : route plus sûre (pavage commencé avec Sully, aménagement poursuivi par Colbert), mais de nombreuses attaques.
En 1950
Moyen de transport :voiture.
Temps de trajet : entre deux et trois jours.
Voyageurs : tout le monde.
Sécurité : beaucoup d’accidents.
Aujourd’hui
Moyen de transport :voiture.
Temps de trajet : 7h30 en moyenne.
Voyageurs : tout le monde.
Sécurité : route sûre. Le principal danger est la somnolence.
Restons sur la route des vacances
et citons quelques extraits de l'ouvrage de Thierry Nélias Histoire de la nationale 7 : de l'Antiquité à la route des vacances :
" la Gaule celtique était bel et bien couverte d'un maillage efficace de chemins larges et empierrés, et ce bien avant l'arrivée des envahisseurs latins. A cette époque,l'étain britannique ne mettait pas plus de trente jours pour être convoyé de la baie de la Seine jusqu'à Marseille . Durant la guerre des Gaules, les légions de César - et les armées gauloises qu'elles combattent -profitent de ce réseau routier en effectuant aisément de longs déplacements à marche forcée, couvrant parfois jusqu'à quarante-cinq kilomètres par vingt-quatre heures (entre Reims et Soissons), voire soixante-quinze kilomètres (en Limagne). " (page 19)
[...]
Avec le développement des voies romaines " On cite des déplacements officiels effectués en un temps record, sur un itinéraire gaulois : deux cent cinquante à trois cent kilomètres par vingt-quatre heures en 68 apr.J.-C. ."
Un chrono époustouflant qui ne sera battu qu'au XIXe siècle, c'est dire ! Mais dans l'ensemble, la moyenne se situait plutôt autour de 75 kilomètres par jour (transports postaux), ce qui reste tout de même une performance remarquable. (page 21)
[...]
En 1822, des compagnies comme l'Entreprise générale des Messageries, assurant les messageries royales, peuvent ainsi fournir un service journalier de Paris à Lyon (et retour), par la route du Bourbonnais. Outre la régularité, la route gagne aussi en temps de parcours : une diligence qui mettait 4,5 jours pour faire Paris-Lyon en 1800 n'en mettra plus que 3,5 en 1831, 2,75 en 1841 et 2,3 en 1850 ! Côté moyennes en comptant les arrêts, celle-ci est de 4,3 km/h en 1800 contre 11 km/h en 1850. Quant aux malles-postes, si celles-ci couvraient la même liaison en 2 jours 3/4 en 1822, elles ne mettront plus que le temps record de 1,3 jour en 1850 . (page 49)
[...]
En 1855, le record de 1,3 jour pour un Paris-Lyon en malle-poste est pulvérisé par untrain qui couvre la distance en 10h30 . Face à une telle technologie, la route n'a rien à opposer. (page 52) "
Nous vous engageons également à consulter l'ouvrage intitulé L'invention de la vitesse : France, XVIIIe-XXe siècle, ouvrage dans lequel Christophe Studeny apporte quelques informations complémentaires sur l'époque moderne :
" La durée globale de marche fournit un premier repère : la lieue est d'abord la tâche horaire commune d'un voyageur. Ainsi on peut appréhender la Terre comme un circuit d'environ "9 000 lieues d'une heure de marche" ; selon Cassini un carrosse au pas mettrait deux ans pour boucler le tour du globe. Bien avant la formation des départements français, dans l'île d'Utopie, Thomas More fixe la distance optimale entre les villes à la capacité d'une journée de marche. Il faut compter environ 7 500 pas par heure en moyenne. La perspective quotidienne se borne à l'avancée de quelque soixante mille pas, environ huit heures de marche dans une journée. [...] Paris se tient à plus de sept cent mille pas de Bordeaux pour Montaigne ou Montesquieu, dans une France opulente, forte de ses centaines de milliers d'enjambées de Brest à Grenoble, de Lille à Marseille. Pour le plus grand nombre, l'horizon de chaque jour conserve une même stabilité. L'abbé Locatelli, en barque, en carrosse, en poste effectue des étapes de six à dix-sept lieues au maximum, tout comme, plus tard, Arthur Young, médiocre cavalier d'après ses dires, dans son tour de France sur sa jument, ou Benjamin Constant, en 1791, sur son cheval de quatre louis trottant gaillardement treize à quatorze lieues par jour : ces cavaliers dépassent peu les piétons. (pages 23-24)
Le guide [Louis Dutens : Itinéraire des routes les plus fréquentées ou journal d'un voyage aux villes principales de l'Europe, Paris, 1775], réédité jusqu'en 1788, donne des distances horaires entre chaque ville avec une singulière précision, quasi astronomique - à la minute près -, compte tenu du déroulement aléatoire de la marche des voitures ; entre Paris et Tours : 18h56mn, de Bordeaux à Toulouse : 26h51mn, de Montpellier à Marseille : 28h32mn [...] Les diligences, mieux suspendues, utilisent les relais des entreprises de messageries et partent de plus en plus tôt pour leur première étape, en grignotant le domaine, jusque-là réservé, de la nuit. Quelques axes favorisés (de Paris à Bruxelles, Dunkerque, Lille, Lyon, Reims, Valenciennes, Besançon-Bâles et Bâles-Strasbourg) doublent et triplent le pas, soit 94 kilomètres par jour pour la diligence de Lyon, 470 kilomètres en cinq jours, et 117 kilomètres par jour pour celle de Lille, la plus rapide, 234 kilomètres en deux journées. [...]
La diligence de Paris à Lyon conserve en 1775 sa performance de 1765, cinq jours l'été, six l'hiver, alors que les trajets en guimbardes durent dix jours, onze à douze en cas de glaces ou débordement de rivière . En cinq ans, selon l'Almanach royal, de 1775 à 1780, les turgotines rapetissent de moitié l'éloignement de certaines grandes villes : la séparation entre Paris et Besançon passe de huit à quatre jours, entre Paris et Dijon de Six à trois jours, Paris à Bordeaux de Onze à cinq jours et demi. D'après les horaires de l'Indicateur fidèle de Michel et Desnos, de 1765 à 1780, le resserrement de l'horizon parisien est spectaculaire : Rennes, à l'arrière-plan de huit journées de carrosse, se place à trois jours des barrières de la capitale. Les abbayes de Caen, à cinq journées de coche, se rapprochent à deux jours de diligence ; Laon et Saint-Quentin, longtemps à trois journées de carrosse, viennent à un jour des boutiques du Palais-Royal. (pages 77-80)
[...]
Les progrès de la construction et de l'entretien des routes vont permettre une accélération des transports. En 1836, "l'état des routes a aussi produit en s'améliorant la diminution de l'intensité du tirage et l'accroissement de vitesse. La diligence de 3500 kil. de 1810 était traînée par le même nombre de chevaux que celle de 5000 kil. d'aujourd'hui, et la vitesse moyenne était, en 1810, sur toutes les grandes lignes de une lieue à l'heure environ, tandis que cette moyenne est aujourd’hui de deux lieues à deux lieues un quart à l'heure. (page 138)
[...]
En 1931, dans toutes les relations directes, le chemin de fer garde l'avantage. pour le trafic de banlieue (un rayon de cinquante à soixante kilomètres), les vitesse moyennes du chemin de fer, de l'autobus et de la voiture particulière sont à peu près égales, de 20 à 40 km/h. De 100 à 1000 km, c'est-à-dire à l'échelle du territoire français, le train est le plus rapide.Sur le parcours Paris-Lyon-Marseille, les voitures particulières parviennent à réaliser une moyenne de 50 km/h, arrêts compris, "mais c'est là un grand maximum obtenu avec une fatigue du conducteur et aux prix d'une sécurité précaire". Parallèlement, les trains rapides sur le même trajet font plus de 70 km/h. Le chemin de fer a également l'avantage en volume de passagers, pour l'exactitude aussi, il offre plus de confort. [...] Dans le numéro spécial du Figaro illustré consacré à la vitesse automobile, en octobre 1932, un chroniqueur considère que la vitesse absolue importe moins que le rayon d'action d'une automobile moyenne : 500 km environ pour une journée, 600 au mieux. (page 330) "
Nous vous laissons poursuivre la lecture de cet ouvrage afin d'approfondir le sujet et vous recommandons également les suivants :
- Voyager dans l'Antiquité / Jean-Marie André et Marie-Françoise Baslez
- Voyages et déplacements dans l'Empire romain / Raymond Chevallier
- Voyager au Moyen âge / Jean Verdon
- Voyages et voyageurs au Moyen âge
- Histoire des grandes liaisons françaises / Georges Reverdy
- Paysages en mouvement : transports et perception de l'espace, XVIIIe-XXe siècle / Marc Desportes
- Le voyage en France : anthologie des voyageurs européens en France. 1, : Du Moyen-âge à la fin de l'Empire
- Le voyage en France : anthologie des voyageurs français et étrangers en France. [2], : Aux XIXe et XXe siècles, 1815-1914
- Les routes de chez nous : de la voie romaine à l'autoroute / Jean-Claude Demory
La question du coût du voyage semble effectivement bien difficile à appréhender mais les documents cités pourront ici et là vous donner quelques indices.
Bonne journée.
Un comparatif des différents temps de trajet à travers les âges a été établi par le site Capital.fr La fabuleuse histoire de la Nationale 7 :
LA ROUTE DU SOLEIL À TRAVERS LES SIÈCLES
Moyen de transport : à pied ou à cheval.
Temps de trajet : vingt-cinq jours à cheval, un à deux mois à pied.
Voyageurs : militaires et commerçants.
Sécurité : routes relativement sûres.
Moyen de transport : à pied. Quelques litières ou charrettes à bras.
Temps de trajet : au moins un mois.
Voyageurs : chevaliers et religieux surtout, colporteurs et ouvriers agricoles.
Sécurité : les attaques sont si nombreuses que personne ne voyage seul.
Moyen de transport : diligence. Huit chevaux pour une vingtaine de voyageurs.
Temps de trajet : une centaine d’heures, soit neuf jours en comptant les étapes.
Voyageurs : nobles et commerçants.
Sécurité : route plus sûre (pavage commencé avec Sully, aménagement poursuivi par Colbert), mais de nombreuses attaques.
Moyen de transport :voiture.
Temps de trajet : entre deux et trois jours.
Voyageurs : tout le monde.
Sécurité : beaucoup d’accidents.
Moyen de transport :voiture.
Temps de trajet : 7h30 en moyenne.
Voyageurs : tout le monde.
Sécurité : route sûre. Le principal danger est la somnolence.
Restons sur la route des vacances

" la Gaule celtique était bel et bien couverte d'un maillage efficace de chemins larges et empierrés, et ce bien avant l'arrivée des envahisseurs latins. A cette époque,
[...]
Avec le développement des voies romaines " On cite des déplacements officiels effectués en un temps record, sur un itinéraire gaulois : deux cent cinquante à trois cent kilomètres par vingt-quatre heures en 68 apr.J.-C. ."
Un chrono époustouflant qui ne sera battu qu'au XIXe siècle, c'est dire ! Mais dans l'ensemble, la moyenne se situait plutôt autour de 75 kilomètres par jour (transports postaux), ce qui reste tout de même une performance remarquable. (page 21)
[...]
En 1822, des compagnies comme l'Entreprise générale des Messageries, assurant les messageries royales, peuvent ainsi fournir un service journalier de Paris à Lyon (et retour), par la route du Bourbonnais. Outre la régularité, la route gagne aussi en temps de parcours :
[...]
En 1855, le record de 1,3 jour pour un Paris-Lyon en malle-poste est pulvérisé par un
Nous vous engageons également à consulter l'ouvrage intitulé L'invention de la vitesse : France, XVIIIe-XXe siècle, ouvrage dans lequel Christophe Studeny apporte quelques informations complémentaires sur l'époque moderne :
" La durée globale de marche fournit un premier repère : la lieue est d'abord la tâche horaire commune d'un voyageur. Ainsi on peut appréhender la Terre comme un circuit d'environ "9 000 lieues d'une heure de marche" ; selon Cassini un carrosse au pas mettrait deux ans pour boucler le tour du globe. Bien avant la formation des départements français, dans l'île d'Utopie, Thomas More fixe la distance optimale entre les villes à la capacité d'une journée de marche. Il faut compter environ 7 500 pas par heure en moyenne. La perspective quotidienne se borne à l'avancée de quelque soixante mille pas, environ huit heures de marche dans une journée. [...] Paris se tient à plus de sept cent mille pas de Bordeaux pour Montaigne ou Montesquieu, dans une France opulente, forte de ses centaines de milliers d'enjambées de Brest à Grenoble, de Lille à Marseille. Pour le plus grand nombre, l'horizon de chaque jour conserve une même stabilité. L'abbé Locatelli, en barque, en carrosse, en poste effectue des étapes de six à dix-sept lieues au maximum, tout comme, plus tard, Arthur Young, médiocre cavalier d'après ses dires, dans son tour de France sur sa jument, ou Benjamin Constant, en 1791, sur son cheval de quatre louis trottant gaillardement treize à quatorze lieues par jour : ces cavaliers dépassent peu les piétons. (pages 23-24)
Le guide [Louis Dutens : Itinéraire des routes les plus fréquentées ou journal d'un voyage aux villes principales de l'Europe, Paris, 1775], réédité jusqu'en 1788, donne des distances horaires entre chaque ville avec une singulière précision, quasi astronomique - à la minute près -, compte tenu du déroulement aléatoire de la marche des voitures ; entre Paris et Tours : 18h56mn, de Bordeaux à Toulouse : 26h51mn, de Montpellier à Marseille : 28h32mn [...] Les diligences, mieux suspendues, utilisent les relais des entreprises de messageries et partent de plus en plus tôt pour leur première étape, en grignotant le domaine, jusque-là réservé, de la nuit. Quelques axes favorisés (de Paris à Bruxelles, Dunkerque, Lille, Lyon, Reims, Valenciennes, Besançon-Bâles et Bâles-Strasbourg) doublent et triplent le pas, soit 94 kilomètres par jour pour la diligence de Lyon, 470 kilomètres en cinq jours, et 117 kilomètres par jour pour celle de Lille, la plus rapide, 234 kilomètres en deux journées. [...]
[...]
Les progrès de la construction et de l'entretien des routes vont permettre une accélération des transports. En 1836, "l'état des routes a aussi produit en s'améliorant la diminution de l'intensité du tirage et l'accroissement de vitesse. La diligence de 3500 kil. de 1810 était traînée par le même nombre de chevaux que celle de 5000 kil. d'aujourd'hui, et la vitesse moyenne était, en 1810, sur toutes les grandes lignes de une lieue à l'heure environ, tandis que cette moyenne est aujourd’hui de deux lieues à deux lieues un quart à l'heure. (page 138)
[...]
En 1931, dans toutes les relations directes, le chemin de fer garde l'avantage. pour le trafic de banlieue (un rayon de cinquante à soixante kilomètres), les vitesse moyennes du chemin de fer, de l'autobus et de la voiture particulière sont à peu près égales, de 20 à 40 km/h. De 100 à 1000 km, c'est-à-dire à l'échelle du territoire français, le train est le plus rapide.
Nous vous laissons poursuivre la lecture de cet ouvrage afin d'approfondir le sujet et vous recommandons également les suivants :
- Voyager dans l'Antiquité / Jean-Marie André et Marie-Françoise Baslez
- Voyages et déplacements dans l'Empire romain / Raymond Chevallier
- Voyager au Moyen âge / Jean Verdon
- Voyages et voyageurs au Moyen âge
- Histoire des grandes liaisons françaises / Georges Reverdy
- Paysages en mouvement : transports et perception de l'espace, XVIIIe-XXe siècle / Marc Desportes
- Le voyage en France : anthologie des voyageurs européens en France. 1, : Du Moyen-âge à la fin de l'Empire
- Le voyage en France : anthologie des voyageurs français et étrangers en France. [2], : Aux XIXe et XXe siècles, 1815-1914
- Les routes de chez nous : de la voie romaine à l'autoroute / Jean-Claude Demory
La question du coût du voyage semble effectivement bien difficile à appréhender mais les documents cités pourront ici et là vous donner quelques indices.
Bonne journée.
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