Le 22/08/2005 à 19h01
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Question d'origine :
Bonjour.
Lorsqu'une catastrophe se produit, que ce soit dans le tunnel du Mont-Blanc, au Mont Saint-Odile ou sur les pentes de la montagne vénézuélienne ou ardéchoise, il est d'usage (?) de signaler que les enquêtes, examens et expertises divers prendront beaucoup de temps. J'ai lu récemment que les investigations autour du crash d'un Tracker à Valgorge (07) pourraient durer deux ans...
Faut-il vraiment un si long délai pour déterminer pourquoi un avion de lutte contre les incendies, avec deux personnes à bord, s'est crashé ?
Merci de votre réponse.
Cordialement.
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 23/08/2005 à 14h33
Le BEA est l'organisme officiel français chargé des enquêtes techniques sur les accidents et incidents d'aviation civile. Il est rattaché au Ministère des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer. Le BEA conduit ses enquêtes et rédige ses rapports en toute indépendance.
Pour remplir ses missions, le BEA dispose aujourd'hui de 110 personnes dont 30 enquêteurs et 12 assistants d'enquêteur. Il s'appuie sur un vaste réseau de personnels de l'Aviation Civile agréés, les enquêteurs de première information (EPI). Le BEA peut faire appel, sous son autorité, aux compétences existant à la Direction Générale de l'Aviation Civile, au Ministère de la Défense, à Météo France, chez les industriels, les transporteurs ou parmi les professionnels.
Le BEA, ou Bureau Enquête Accident, présente également sur son site les trois grandes étapes de déroulement d'une enquête :
Il s'agit d'un travail d'enquête, de recherche et d'analyse long et minutieux qui ne laisse rien au hasard. Vous pouvez d'ailleurs consulter le détail de chacune de ces phases.
Comme le précise par ailleurs le BEA : Chaque enquête se conclut par un rapport. Ce rapport est public.
Par ailleurs, le BEA tient régulièrement au courant des progrès de l'enquête les acteurs de la sécurité aérienne (DGAC, constructeurs, exploitants.)
Enfin, la mission du BEA est aussi de préconiser des recommandations de sécurité qui figurent dans le rapport final.
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