Question d'origine :
Bonjour J'ai récemment commencé à lire "Les lumières d'Oujda" de Marc Alexandre Oho Bambe. Je ne m'attendais pas à être bouleversée (j'ai parfois eu envie de jeter le livre contre un mur) par cette lecture et je me demande s'il est possible d'en parler à un ado de 13 ans, en classe de 4e. Je me pose surtout la question de la légitimité de l'auteur. Durant ma lecture, je me questionnais tout le temps en me disant "Mais pour qui se prend-il pour dire ça?" Pour affirmer qu'il reste encore de l'espoir alors que selon moi il n'y en a plus. En tant qu'adulte j'ai beaucoup de mal avec son point de vue, sa légitimité. Comment donc puis-je aborder les thèmes de ce livre et la légitimité de l'auteur, à un adolescent?
Réponse du Guichet

Bonjour,
Les Lumières d’Oujda est un roman publié le 19 août dernier, écrit par le poète slameur Marc Alexandre Oho Bambe, alias Capitaine Alexandre.
« "Et la nuit tombe sur Oujda,
enveloppant dans l’épaisseur
de son manteau toutes les détresses
et toutes les espérances. Humaines."
Après avoir tenté l'aventure à Rome, le héros est rapatrié au Cameroun, son pays natal. En quête de sens, porté par l'amour de Sita, sa grand-mère, il s’engage
dans une association qui lutte pour éviter les départs « vers les cimetières de sable et d’eau ». Au Maroc, il rencontre le père Antoine, qui accueille des réfugiés,
et Imane, dont il ne lâchera plus la main. Au rythme de cette épopée chorale lumineuse, les parcours s’enchevêtrent, les destins s’entremêlent, entre l’Afrique mère fondamentale et l’Europe terre d’exils. La voix et le phrasé uniques de Marc Alexandre Oho Bambe effacent les frontières entre roman, poésie et récit initiatique. »
(résumé du site de l’éditeur)
Vous vous questionnez sur la légitimité de l’auteur à aborder les thèmes développés dans le récit. Le meilleur moyen de comprendre le sens de sa démarche est certainement de l’écouter en parler. Dans cet entretien il évoque les rencontres qui l’ont poussé à enquêter sur le sujet et à écrire ce texte qui tient autant du documentaire que du roman, puisque les « personnages » qui le peuplent sont pour la plupart réels.
« Il fallait que je raconte ces gamins, il fallait que je leur dise par un geste de tendresse, d’affection, d’empathie, un geste poétique aussi j’ose l’espérer, que je leur dise que j’étais et que je tenais à leurs côtés. »
Nous vous laissons également visionner cette autre vidéo dans laquelle l’auteur répond à diverses questions sur son roman.
Notons qu’un article a aussi été publié dans Jeune Afrique, toutefois la lecture en ligne est réservée aux abonnés. Vous pouvez néanmoins retrouver les numéros de la revue au format papier à la BmL.
Bonne journée.
Les Lumières d’Oujda est un roman publié le 19 août dernier, écrit par le poète slameur Marc Alexandre Oho Bambe, alias Capitaine Alexandre.
« "Et la nuit tombe sur Oujda,
enveloppant dans l’épaisseur
de son manteau toutes les détresses
et toutes les espérances. Humaines."
Après avoir tenté l'aventure à Rome, le héros est rapatrié au Cameroun, son pays natal. En quête de sens, porté par l'amour de Sita, sa grand-mère, il s’engage
dans une association qui lutte pour éviter les départs « vers les cimetières de sable et d’eau ». Au Maroc, il rencontre le père Antoine, qui accueille des réfugiés,
et Imane, dont il ne lâchera plus la main. Au rythme de cette épopée chorale lumineuse, les parcours s’enchevêtrent, les destins s’entremêlent, entre l’Afrique mère fondamentale et l’Europe terre d’exils. La voix et le phrasé uniques de Marc Alexandre Oho Bambe effacent les frontières entre roman, poésie et récit initiatique. »
(résumé du site de l’éditeur)
Vous vous questionnez sur la légitimité de l’auteur à aborder les thèmes développés dans le récit. Le meilleur moyen de comprendre le sens de sa démarche est certainement de l’écouter en parler. Dans cet entretien il évoque les rencontres qui l’ont poussé à enquêter sur le sujet et à écrire ce texte qui tient autant du documentaire que du roman, puisque les « personnages » qui le peuplent sont pour la plupart réels.
« Il fallait que je raconte ces gamins, il fallait que je leur dise par un geste de tendresse, d’affection, d’empathie, un geste poétique aussi j’ose l’espérer, que je leur dise que j’étais et que je tenais à leurs côtés. »
Nous vous laissons également visionner cette autre vidéo dans laquelle l’auteur répond à diverses questions sur son roman.
Notons qu’un article a aussi été publié dans Jeune Afrique, toutefois la lecture en ligne est réservée aux abonnés. Vous pouvez néanmoins retrouver les numéros de la revue au format papier à la BmL.
Bonne journée.
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