Question d'origine :
-comment ce fait il qu il n y est jamais de petit plan d olivier et d eucaliptus au pied de ses derniers comme il en est des sapins ou des cerisiers.
-si je met une olive noire ceuilli ou une coque de graine d eucaliptus en terre que vat il se passer
-comment planter par graine l'olivier ou l'eucaliptus (et le platane me semble siciter la meme question. Merci
Réponse du Guichet

L'olivier se multiplie avec une grande facilité.
L'obtention de plants d'olivier par semis présente l'avantage de donner des arbres vigoureux. IL a par contre l'inconvénient d'être un procédé de multiplication lent, les plants devant être greffés avant la mise en place.
Il faut choisir de préférence, pour la constitution des pépinières, des noyaux d'une bonne grosseur, provenant d'olives ayant atteint la sur maturité.
Les noyaux sont ensuite débarrassés de la pulpe, puis mis en stratification ou casses sans que1'amande soit endommagée.
En août, on effectue un semis très épais, à faible profondeur, en sol meuble ; le semis doit être régulièrement bassiné. La levée irrégulière est compensée par la densité du semis.
Dès la deuxième année, on commence à prélever les plants bien venus pour les repiquer. Lorsqu'ils ont atteint la grosseur du petit doigt, ils sont greffés en fente avec la variété choisie.
Ils sont prêts à être mis en place lorsque le jeune sujet a atteint 0,5m de hauteur.
La multiplication par bouture donne des résultats rapides et excellents, à condition de choisir des boutures d'une dimension suffisante. Elle a, d'autre part, l'avantage de reproduire, d'une façon certaine la variété, sans greffage.
Il faut utiliser des rameaux de fort diamètre (10 cm), que l'on sectionne en tronçons de 40 à 50 cm. de long. Chaque tronçon constitue une bouture que l'on met en place directement dans un trou de plantation important.
La bouture est enterrée presque entièrement, son extrémité supérieure restant à 10 cm. Au-dessous du niveau du sol, de façon à se trouver au fond d'une cuvette formée par le trou de plantation qui n'est pas tout à fait comblé.
On peut utiliser aussi les boutures à crossettes choisies sur des branches de 4 à 5 cm. de diamètre, les crossettes ayant une longueur de 25 à 30 cm.
Les boutures à crossette sont cultivées en pépinières et peuvent êtres mis en place dès la troisième année.
Ce sont des protubérances prélevées sur des souches d'olivier que l'on utilise pour la mise en place directe ou pour la constitution de pépinières.
Ces morceaux de souches ou souchets peuvent êtres choisis avec ou sans drageons.
Ils émettent rapidement des racines, à condition d'avoir une grosseur suffisante, deux kilos en moyenne, pour faciliter la nutrition des jeunes pousses pendant les premières années.
Ce procédé est surtout intéressant pour les plantations en terrains et sous un climat très secs.
La multiplication par souchets ne permet pas toujours d'obtenir la variété désirée. IL faut souvent avoir recours au greffage.
-La multiplication d'une variété d'olive de tables déterminée se fait par greffage, sauf cas particuliers (boutures, souchets de la même variété).
Suivant les sujets à greffer, on utilise les techniques ci-après :
Pour les plants de semis et les pousses provenant de souchets d'une variété différente, on peut employer la greffe en fente ou la greffe en écusson.
Pour les arbres âgés, qu'il s'agisse de greffage d'oléastre (olivier sauvage) ou d'oliveraies dont on veut modifier la production, il convient d'adopter la greffe en placage ou la greffe en couronne sous écorce.
Ces opérations, que l'on pratique de préférence au printemps, s'effectuent sur les grosses branches de charpente. Le greffage en placage qui est recommandé en France, exige une ligature très serrée, et l'incision annulaire de la branche charpentière au-dessus de la greffe.
(source : La culture de l'olivier)
Pour en savoir plus :
- l'olivier de Provence
- L'olivier de Stéphane Moreaux
- L'olivier en terre varoise d'Yves Fattori
On trouve facilement en pépinière des eucalyptus gunii et des expériences de reboisement ont été menées chez nous avec des sujets issus de divers croisements entre cette espèce et d'autres, plus résistantes au froid. Ces sujets, comme tous ceux obtenus par reproduction sexuée, offrent une assez grande diversité au niveau de la taille, la forme , la couleur des feuilles ou la période de floraison. En ce mois d'hiver, il n'est pas rare d'en trouver en pleine floraison alors que d'autres ne fleuriront que bien plus tard, c'est pour cette raison que cet arbre est présenté ce mois-ci.
L'eucalyptus gunii peut atteindre 30 m de haut, et il a une croissance rapide, quasi ininterrompue.
Le tronc est lisse, couvert d'une mince écorce verte, grise ou teintée de rose. Chaque année, elle se détache en longues lanières presque verticales, légèrement enroulées autour du tronc dont les fibres sont aussi un peu vrillées.
Une sorte de latex sucré (une manne) est exsudé par cette écorce, il est comestible est l'on peut en faire une boisson rappelant le cidre d'où l'autre nom de cet arbre : gommier à cidre.
Les jeunes branches souples portent deux sortes de feuilles assez coriaces:
- les feuilles juvéniles arrondies ou elliptiques, de couleur bleutée
- les feuilles adultes lancéolées, à nervures secondaires peu visibles, de couleur vert glauque.
Cet arbre produit un bel effet décoratif, tant par son port élancé, son feuillage léger dont les jeunes pousses ont une couleur plus claire ou rougeâtre, que par sa floraison. Son écorce et ses feuilles froissées dégagent un agréable parfum aromatique caractéristique.
Les fleurs groupées par 3 à l'aisselle des feuilles terminales. Le bouton floral ressemble à une capsule presque conique fermée par un opercule dont la chute libère les étamines, seules parties décoratives de la fleur. Elles forment un bouquet de couleur blanc-crème et attirent beaucoup d'abeilles. Le parfum dégagé par ces fleurs mellifères n'est pas particulièrement agréable.
Le fruit est ne capsule dure fermée par une sorte de disque d'où sortiront les graines par 3 à 5 valves.
Cet eucalyptus rustique pousse au soleil dans divers types de sols, pauvres ou non, plutôt frais, mais non calcaires. Il vaut mieux lui éviter une exposition aux grands vents sous peine de le voir se coucher.
Au niveau résistance au froid, il supporte des températures de l'ordre de - 15° à - 18°. Après l'hiver de 1985 où le thermomètre a accusé - 22°, le plus grand de mes deux spécimens, qui dépassait les 10 m après étêtage, a été totalement détruit. Toutes les parties aériennes du second également, mais des nouvelles pousses sont apparues et ont formé en quelques années un énorme bouquet.
Les forêts d'eucalyptus, à en juger d'après celles que nous avons chez nous, sont loin d'avoir l'attrait de celles qui poussent naturellement. Le sous-bois est particulièrement sombre, très peu d'autres plantes s'y sont installées à part les épineux et il n'y pousse pas de champignons intéressants. Cette particularité vient du fait que les racines de ces arbres émettent des substances toxiques qui agissent sur celles des autres plantes.
Il existe, suivant les sources, de 400 à 1000 espèces d'eucalyptus ; pour simplifier, on trouve parmi elles
des espèces qui supportent les climats plus froids que ceux des abords de la Méditerranée :
- eucalyptus niphophila qui atteint 7 à 8m
- eucalyptus perriniana qui atteint 10 à 12 m, son écorce est bleu-vert argenté, ses feuilles juvéniles sont soudées et ses feuilles adultes longues et étroites
des espèces, parfois peu rustiques, mais très décoratives :
- eucalyptus globulus qui a un très beau feuillage juvénile bleu et des feuilles adultes en forme de faucille ; il doit être réservé aux régions méditerranéennes
- eucalyptus odorata dont toutes les parties sont aromatiques avec un parfum de menthe poivrée et dont la floraison d'été est rosée
- eucalptus fasciculosa qui a un beau feuillage allongé vert foncé et une spectaculaire floraison rose ; ces deux dernières espèces supportent - 10°
- eucalyptus macrocarpa dont les grandes fleurs rouges sont très belles et les fruits décoratifs ; il lui faut une température supérieure à 3°.
- eucalytptus cornuta qui est un petit arbre à boutons rouges et à fleurs jaunes.
Les espèces fragiles peuvent être cultivées en pot.
Parmi les records, il faut signaler en Australie, un eucalyptus régnans qui dépasse les 100 m et un eucalyptus diversicolor qui aurait dépassé les 132 m. De plus, des variétés adaptées aux sols calcaires existent.
L'eucalyptus a été largement utilisé dans le reboisement des zones désertiques ou marécageuses qui s'en trouvent assainies.
Son bois est utilisé dans la construction et la fabrication du papier ; des manipulations génétiques ont été étudiées pour augmenter sa production de cellulose.
L'eucalyptus est une plante médicinale, la distillation de ses rameaux donne une huile essentielle utilisée en parfumerie et en aromathérapie, elle a des propriétés antiseptiques, antivirales, expectorantes et sans doute anti-inflammatoires, analgésiques et antioxydantes.
Attention, il y a des contre-indications : pour les enfants, les femmes enceintes et certaines maladies rénales, hépatiques ou digestives.
(source l'eucalyptus)
Pour en savoir plus :
- Modes de reproduction de l'Eucalyptus
- L'eucalyptus de Lionel Hignard
Arbre de bonne dimension, le platane occidental peut atteindre 35 mètres de haut, plus au nord, et 60 mètres aux États-Unis. Il possède une longévité variant entre 250 et 600 ans.
Parmi les plus grands arbres feuillus de l'Amérique du Nord, le platane occidental est sensible au froid dans sa jeunesse. On le trouve surtout sur des sols riches et profonds, à partir du sud de l'Ontario jusqu'au Mississippi.
Il ne pousse pas en peuplement pur naturel, mais plutôt isolé parmi d'autres feuillus. Il existe plusieurs variétés de platanes, ce qui en fait un outil ornemental exceptionnel.
Son fruit est un akène regroupé en capitules globuleux et sa feuille est palmée comme celle des érables.
Souvent confondu avec l'érable, le platane a pourtant une famille bien distincte de celle de cette espèce.
Très utilisé en aménagement paysager, le platane est aussi cultivé pour sa cellulose aux États-Unis.
(source : le platane occidental)
Pour en savoir plus :
- Le chancre coloré et autres affections du platane
- Le platane d'Alain Pontoppidan
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