Romans expliquant au mieux l'histoire des rois de France
Le 28/09/2020 à 19h37
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Question d'origine :
Bonsoir, Je souhaiterais en savoir plus sur l'histoire des rois de France de manière ludique. Pourriez-vous me conseiller des romans passionnants classiques et contemporains (ou des films historiques ou pièces de théâtre) s'il vous paît ? Merci d'avance pour votre recherche, Cordialement, MA A
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 30/09/2020 à 11h14
Bonjour,
Vous cherchez des romans ou éventuellement des films qui vous permettront d'en savoir plus sur l'histoire des rois de France. Vous trouverez ci-dessous quelques suggestions, en gardant à l'esprit que, s'agissant avant tout d'oeuvres de fiction, la réalité historique peut y être plus ou moins malmenée :
• Les rois maudits, l'intégrale : roman historique / Maurice Druon
Début du XIVe siècle : Philippe Le Bel règne sur le royaume de France, puissant mais désargenté. Or l'ordre du Temple est à la fois riche et influent. Le roi va éradiquer ce contre-pouvoir qui le menace. Au moment de passer sur le bûcher, Jacques de Molay, grand maître de l'Ordre, maudit le pape, le roi et ses héritiers jusqu'à la treizième génération.
(voir aussi les pages Babelio et Wikipedia consacrées à cette suite romanesque)
• L’auteur François Cavanna a écrit une série de romans sur la lignée des Mérovingiens :
Le Hun blond
451 après J. -C. Surgie des profondeurs de l'Asie, la horde d'Attila submerge l'Europe tandis qu'un infime peuple barbare, celui des Francs, commence à conquérir les restes de l'Empire romain. Dans ce climat tumultueux, temps de chaos, d'alliances éphémères, de pillages et de viols, naît le petit Loup, le « Hun blond », enfant de deux races ennemies. Il grandit dans l'entourage de Childéric, maintenant roi des Francs, que ses pairs déposent et qui se réfugie en Thuringe. C'est à lui, le Hun blond, que sera confiée la mission de ramener d'exil le roi, futur père de Clovis.
La hache et la croix
Lorsque Clovis succède à son père Childéric, les rudes guerriers francs voient d'un œil sceptique ce blanc-bec de quinze ans accéder au pouvoir. A cette époque, la Gaule est divisée en plusieurs royaumes barbares dont les rois, chrétiens mais adeptes de « l'hérésie » arienne, sont subis de mauvaise grâce par le peuple gallo-romain massivement catholique. Le chétif territoire des Francs de Clovis est acculé au royaume de « l'illustrissime et clarissime » Syagrius, ultime vestige de l'Empire romain. Le jeune Clovis se révélera bien vite comme un conquérant redoutable et sans scrupule. D'abord secondé dans ses entreprises par Loup et Otto, ses leudes fidèles, il se lance dans un dessein grandiose et fou : la conquête des Gaules. Quant aux deux compères, ils courront maintes aventures, croisant des pucelles au cœur tendre, des nonnes plus ou moins authentiques, des fous de Dieu, une druidesse au cul sale, une future reine assez surprenante, une Geneviève pas encore tout à fait sainte, des ruffians, des pirates, et même le chevalier Lancelot du Lac...
Le Dieu de Clotilde
Au jeune Clovis, roi des Francs, il reste à conquérir la Gaule entière, et même, pourquoi pas, tout ce qui fut l'Empire romain.
Pour cela, il lui faut d'abord abjurer les dieux du Walhalla et adopter le dieu des chrétiens.
Puissamment secondé par l'évêque Rémi, par sainte Geneviève et, surtout, par l'ambitieuse Clotilde, son épouse, Clovis s'achemine vers le baptême et le sacre, la hache au poing, la ruse en tête.
Loup, le « Hun blond » , et Otto, son compère, chevaliers d'aventure haïs de Clovis, se voient jetés dans la mêlée. Ils retrouvent au passage une survivante des onze mille vierges martyrisées avec sainte Ursule, se lancent à la reconquête du saint chrême, transforment, bien malgré eux, la déroute en victoire, survivent à maints périls, vivent maintes amours et tissent la trame d'une histoire qui deviendra l'Histoire.
Un roman plein de fougue qui revisite avec panache
l'histoire de France.
Le sang de Clovis
C'est l'histoire d'un amour, d'une passion plus forte que la mort même. Fleur insolite et précieuse éclose dans le sanglant bourbier où s'entretue la race maudite issue de Clovis. Pourtant, aimer d'amour ardent la pire ennemie de son père, aimer à en mourir sa propre tante, ajouter l'inceste à la trahison, c'est, en ces temps implacables, mener une partie terrible, une partie dont les enjeux sont des empires quand les protagonistes se nomment Brunehaut et Frédégonde, deux magistrales figures de femmes qui dominent ce siècle d'épouvante.
Après Le Hun Blond, La Hache et la Croix et Le Dieu de Clotilde, Cavanna poursuit sa fracassante fresque mérovingienne, nous entraînant au cœur d'un fabuleux roman d'aventures et d'Histoire.
Les Reines rouges
En ce VIe siècle finissant, le pouvoir, en Gaule, est divisé entre deux femmes qui se disputent la suprématie dans l'empire des Francs : Frédégonde et Brunehaut.
Frédégonde, la souillon splendide et perverse à l'ambition insatiable, a su s'élever au rang de reine régente de Neustrie par l'assassinat de son mari Childéric.
Elle mène une lutte sanglante contre l'aristocratique Brunehaut, reine régente d'Austrasie.
Brunehaut, la très belle et très pure dont l'ambition est tournée vers le bien de ses peuples, contrainte d'user des mêmes armes que sa rivale, devient peu à peu aussi retorse, aussi implacable, aussi terrifiante que Frédégonde.
Petit Loup, petit-fils du Hun Blond, et la jolie Minnhild se trouvent plongés dans une intrigue mortelle quand meurt l'enfant roi, fils de Brunehaut et seul garant de ses droits à régner.
S'ensuivent d'angoissantes péripéties où, sur sombre sauvagerie des temps, brillent quelques hautes figures, telle celle de Grégoire de Tours, celui-là même qui composera l'Histoire des Francs.
L’Adieu aux reines
Dans ces temps épiques, l'Histoire était un formidable roman.
Le VIe siècle s'achève et deux reines, animées par une inexpiable haine, s'apprêtent à mettre les Gaules et l'Europe à feu et à sang.
Si Frédégonde est mue par des tendances dominatrices, des passions et des lubies perverses, Brunehaut est une femme de haute culture qui nourrit des ambitions élevées : fonder un État évolué. Mais cette femme ardente ne recule devant rien pour venger les siens, exterminés par sa rivale.
C'est sur ce boulevard de la cruauté et de la violence que se joue le déclin de la lignée mérovingienne fondée par Clovis.
Complots, sacrifices, trahisons et félonies se succèdent à une cadence accélérée, tandis que Cavanna, lui, s'en donne à cœur joie. Résolument libre et truculent, l'historien et romancier s'empare de cette longue page d'histoire pour notre plus grand plaisir. Sacrément réjouissant !
• Vous aurez peut-être aussi envie de vous plonger dans le cycle d’Ogier d’Argouges, de Pierre Naudin :
Les Lions diffamés
La guerre fait rage entre Philippe VI, roi de France et Edouard III d'Angleterre. L'armada de l'Anglais mouille au large de la Bretagne. Le 24 juin au matin, la bataille navale de l'Ecluse s'engage. La flotte française est anéantie. Un carré de chevaliers restés fidèles à Philippe soupçonnent l'un d'entre eux de trahison.
Godefroy d'Argouges, accusé à tort, tente en vain de confondre le véritable coupable. Devant la puissance du félon, favori de Philippe, Godefroy doit se résigner. Destitué de son rang, le chevalier n'aura dès lors d'autre souci que de protéger le seul témoin du complot : Ogier d'Argouges, son jeune fils. Ogier devra fuir en Périgord, sur les terres du baron Guillaume de Rechignac, son oncle. Il y apprendra les lois de la chevalerie qui lui permettront, un jour futur, de restaurer l'honneur des Argouges.
Le granit et le feu
Ogier d'Argouges a maintenant 17 ans. Ces cinq années passées à Rechignac, auprès de son oncle Guillaume, de ses cousines Claresme et Tancrède, ont fait de lui un jeune homme. Au château, les saisons s'égrènent sur le calendrier d'une vie paisible.
Pourtant une seule idée échauffe le cœur d'Ogier : réparer l'affront fait naguère à son père et se venger de Robert de Blainville. Ogier prépare le voyage qui doit le ramener à Gratot, le château des Argouges. Cependant, la veille de son départ, il doit renoncer. Les Goddons ont débarqué en Périgord, avec à leur tête Robert Knolles, un aventurier inféodé à la cause des Anglais pour qui la prise du château de Rechignac est le nerf de la guerre. Un long siège commence, propice aux excès et aux infamies.
Les fleurs d’acier
De retour à Gratot, Ogier d'Argouges découvre la désolation qu'a entraînée, cinq ans auparavant, la mise au ban de son père. Le château d'Argouges est livré à la ronce et au lierre. Le vieux Godefroid a perdu de sa superbe, les ans et la disette ont eu raison de sa vaillance. Après une brève halte, Ogier reprend la route de Chauvigny où doivent s'affronter les plus grands seigneurs du royaume. Bertrand Guesclin, Godefroid le Boiteux, Guy de Pessac participeront au tournoi. Robert de Blainville, son ennemi de toujours, sera également présent. Le jeune chevalier sait quels périls l'attendent. De plus, il a eu vent d'un complot ourdi contre Philippe par ces héraults à la triste figure. Mais rien n'arrêtera le chevalier d'Argouges, bien décidé à faire de ses joutes royales le théâtre de sa vengeance.
La fête écarlate
Le trône des Valois est en grand danger. Édouard III d'Angleterre, légitime successeur de Philipe le bel, convoite le titre de son cousin Philippe VI, roi de France. 30 000 hommes campent sur les bords de la Somme. De nombreux chevaliers normands se sont ralliés à la cause anglaise. Ogier d'Argouges ne compte pas au nombre des traîtres à la Couronne. Sans relâche, il tente de convaincre le frère du roi, Charles de Valois, d'écarter Richard de Blainville de l'entourage du prince. Rien n'y fait. Le félon poursuit son œuvre. Pendant ce temps, Édouard III conforte sa position. La Bretagne est à feu et à sang. La place de Chavigny est prise. Poissy tombe à son tour. Paris n'est plus qu'à quelques lieues. Ogier d'Argouges demande à son fidèle écuyer, Thierry, de l'apprêter pour la bataille. Il est décidé à donner sa vie pour son prince, en l'honneur des Argouges.
Les noces de fer
Philipe VI est battu. Rien n'arrêtera plus l'Anglais maintenant aux porte de Poitiers. Impuissant, Ogier d'Argouges s'est replié sur ses terres. Vengé de Blainville, le champion du roi observe avec mélancolie le déclin du royaume de France. Auprès de sa compagne Blandine, Ogier goûte un repos bientôt troublé par le grondement sourd des hommes qui repartent au combat. Jean de Normandie et Philippe le Jeune, les deux jeunes fils du roi, rassemblent leurs dernières forces au nord de Paris.
Fuyant un amour infortuné, Ogier s'apprête à retrouver, sous les remparts de Calais, les douleurs et les grandeurs de la guerre.
Le jour des reines
Vendredi 27 juillet 1347. Ce jour-là, dans la soirée, Philippe VI et son armée arrivent devant Calais que les Anglais assiègent en vain depuis un an. Le roi de France commande aussitôt à Ogier d'Argouges d'entraîner à l'assaut de la tour de Sangatte les communiers de Tournai. Afin de courir aisément, le jeune chevalier normand renonce à revêtir son armure. La tour est conquise lorsque surgit devant le champion du roi un homme fervêtu qui engage le combat. Sans protection, Ogier se sait perdu. Alors que désarmé il gît dans l'herbe, perdant son sang par maintes blessures, son vainqueur, Renaud de Cobham, se voit interdire par un autre " Goddon ", Gauthier de Masny, de lui porter le coup de grâce. Ogier reçoit les premiers soins sous la tente de l'ennemi qui l'a sauvé. Il est ensuite emmené en Angleterre. Otage de son bienfaiteur, il se voit attribuer pour gardiennes Ethelinde et Odile de Winslow. Ces singulières créatures sont trop occupés d'elles-mêmes : Ogier s'enfuit. Un archer solitaire, Jack Shirton, lui vient en aide. Dès lors, le Français n'a plus qu'un but : atteindre Bunbury où réside Hugh Calveley en compagnie duquel il s'est évadé, naguère, de la forteresse d'Angle-sur-l'Anglin. Or, Calveley est absent de sa demeure. Après avoir évalué les dangers inhérents à cette entreprise, Shirton propose de gagner Ashby de la Zouche : le dimanche 25 novembre, dans le champ clos où s'illustra jadis Ivanhoe, un grand " pardon d'armes " doit réunir, devant Edouard III, tout ce que l'Angleterre compte de jouteurs émérites. Ainsi seront célébrés les succès que le rival de Philippe VI n'a cessé de remporter en Ecosse et en France. Deux femmes cheminent en compagnie d'Ogier et de Shirton : Elisabeth, dont l'archer s'est épris, et Griselda, une jeune bateleuse. A peine arrivé sur les lieux où galoperont les hommes liges du roi d'Angleterre, Ogier entrevoit parmi des prisonniers son oncle Guillaume de Rechignac chez lequel il a passé ses enfances. Survient ensuite une rencontre plus émouvante encore : Tancrède, sa belle et mystérieuse cousine, est présente, elle aussi. De poignants souvenirs se raniment, cependant qu'un drame se noue, qui s'achèvera en tragédie devant la princesse d'Angleterre la plus adulée : Jeanne de Kent. Pour une fois, Pierre Naudin entraîne ses lecteurs outre-Manche. Ce pari audacieux, on peut affirmer qu'il le gagne. Derrière l'intrigue, dans le flot des aventures d'un Ogier inquiet et dépaysé, on découvrira, y compris la perfection de l'écriture, le même souci du détail exact et la constante volonté de respecter l'Histoire qui font du Cycle d'Ogier d'Argouges un grand succès de librairie.
--Ce texte fait référence à l'édition
L’épervier de feu
De retour sur le sol de ses ancêtres, Ogier découvre un pays de désolation. Le royaume affaibli par des années de guerre subit de plein fouet un fléau plus terrible encore. La morille ! La peste noire décime la population et le chaos règne en maître sur les villes qu'Ogier traverse en route pour Gratot. De ses compagnons d'infortune, peu atteindront la demeure familiale. Tout au long de cette ultime épreuve, Ogier n'aura de cesse d'interroger la providence. Qu'est-il advenu du château des Argouges ? Blandine, sa compagne, Thierry, son fidèle ami, Godefroy d'Argouges ont-ils eu aussi, succombé aux maux qui accablent la France ? Alors que le héraut du roi s'apprête enfin à goûter un repos mérité, se peut-il qu'un Dieu ingrat lui en interdise à tout jamais le droit.
• Des romans d’Alexandre Dumans :
Louis XIV et son siècle
Louis XIV et son siècle est un récit historique écrit par Alexandre Dumas et parut en 1844. Il a été édité peu de temps après le roman Les Trois Mousquetaires.
Le roman de Dumas donne le portrait du roi Louis XIV et de son règne de 1643 à 1715. Le récit revient sur la période de la Fronde, mais également le contexte littéraire et social de l'époque. L'auteur raconte la vie de la cour, les richesses artistiques et le rayonnement du règne de Louis XIV sur le monde.
Le collier de la reine
Le cardinal de Rohan, pour se faire pardonner une offense ancienne, offrit à la reine un collier de grand prix. Cagliostro et une intrigante s'emparèrent de l'affaire, et à coup de stratagèmes, de faux billets, en firent un scandale. Marie-Antoinette, accusée d'adultère et de vol, fut innocentée, mais le discrédit qui la toucha produisit son effet. Il marqua le début de la chute de la monarchie.
Le vicomte de Bragelonne, roman dans lequel Dumas explore le mystère de l’homme au masque de fer.
La Trilogie des guerres de religion :
- La Reine Margot
- La Dame de Monsoreau
- Les Quarante-Cinq
• Le silence du roi, Hadrien de Visme
1610, À Paris, Henri IV, Roi de France, est assassiné de plusieurs coups de couteau à la poitrine dans le quartier des Halles. Au même instant, un moine disparait mystérieusement, emportant avec lui des parchemins d’une valeur inestimable.
2018, Arnaud Vassel, jeune employé des Archives Nationales de France, en est désormais conscient, il ne s’en sortira pas seul. Accusé de meurtre et de recel sur son lieu de travail, il n’a d’autre choix que de fuir. Est-il coupable ? La police parisienne est bien décidée à le croire, d’autant qu’il semble étonnamment bien connaitre l’objet du vol : une carte de Paris, commandée quatre cents ans plus tôt par Henri IV avant de mourir...
Dans une course contre la montre infernale, Arnaud devra refaire surgir les démons du passé pour tenter de révéler le plus grand secret jamais gardé par un roi de France.
Du côté des films :
• Marie-Antoinette, réal. et scénario de Sofia Coppola ; d'après le livre d'Antonia Fraser
Au sortir de l'adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l'autre sans aménité. Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu'on lui impose. Elle s'évade dans l'ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle. Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent lorsqu'on s'appelle Marie Antoinette ?
• Le roi danse, Gérard Corbiau
A quatorze ans, Louis XIV sait qu'il règnera un jour mais sait aussi que l'on fera tout pour l'empêcher de gouverner. Il en est complexe. Par la danse, où le jeune roi excelle, et grâce à la musique qu'il compose pour lui, Lully le révèle à lui-même puis au monde. Louis devient le Roi-Soleil. Lully et Molière sont les grands ordonnateurs de la magie de son règne. Mais Lully aime le roi d'un amour fou et platonique et croit que celui-ci ne peut se passer de lui. Son aveuglement le perdra et Lully, apres Molière, basculera dans la nuit.
• La reine Margot, réal. et scénario de Patrice Chereau
Août 1572 : Marguerite de Valois, soeur du roi Charles IX, est belle, jeune et catholique. Pour renforcer la France, Catherine de Médicis, sa mère, la marie de force au protestant Henri de Navarre, futur roi Henri IV. Mais le massacre de la Saint-Barthélémy est là qui s'annonce... Sur fond de massacre de la Saint-Barthélemy, une affaire de famille sombre et sanglante, véritable corps-à-corps... Un film habité, puissant, tragique... Une fresque épique et esthétique couleur sang...
• Ridicule / réal. de Patrice Leconte
Versailles, 1780. Le jeune baron Grégoire de Malavoy tente de convaincre les ministres de Louis XVI d’assécher les marais de sa province infestée par les fièvres. Mais avant d’arriver jusqu’au Roi, il devra se faire un nom dans les salons de la Comtesse de Blayac, véritable antichambre du pouvoir, où le bel esprit peut faire une carrière alors qu’un "ridicule" la brise à jamais…
• Que la fête commence / réal. & scénario de Bertrand Tavernier
En France, pendant le premier quart du XVIIIe siècle : le roi Louis XV (arrière petit fils et successeur de Louis XIV) étant mineur, la régence est assurée par son grand-oncle, le duc d'Orléans, débauché notoire, entouré d'une cour de prostituées et de jouisseurs délurés. En Bretagne, le marquis de Pontcallec fomente un complot destiné à renverser le duc au profit du roi Philippe V d'Espagne, petit fils de Louis XIV et oncle du jeune souverain. Il espère ainsi redonner son indépendance à la Bretagne - en la libérant de ses devoirs de vassalité envers le pouvoir parisien - et y proclamer la république. L'abbé Dubois, premier ministre complaisant du régent et manipulateur ambitieux, se charge de mettre fin à la conspiration tout en l'utilisant pour assouvir ses propres ambitions.
(source du résumé : cinémur)
• La mort de Louis XIV / réal. d'Albert Serra
Août 1715. A son retour de promenade, Louis XIV ressent une vive douleur à la jambe. Les jours suivants, le roi poursuit ses obligations mais ses nuits sont agitées, la fièvre le gagne. Il se nourrit peu et s'affaiblit de plus en plus. C'est le début de la lente agonie du plus grand roi de France, entouré de ses fidèles et de ses médecins.
• Si Versailles m'était conté... / réal. & scénario de Sacha Guitry
L'histoire du château de Versailles, depuis Louis XIV jusqu'à nos jours.
• Les adieux à la reine / réal. de Benoît Jacquot ; d'après le roman de Chantal Thomas
En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.
Bonne journée.
Vous cherchez des romans ou éventuellement des films qui vous permettront d'en savoir plus sur l'histoire des rois de France. Vous trouverez ci-dessous quelques suggestions, en gardant à l'esprit que, s'agissant avant tout d'oeuvres de fiction, la réalité historique peut y être plus ou moins malmenée :
• Les rois maudits, l'intégrale : roman historique / Maurice Druon
Début du XIVe siècle : Philippe Le Bel règne sur le royaume de France, puissant mais désargenté. Or l'ordre du Temple est à la fois riche et influent. Le roi va éradiquer ce contre-pouvoir qui le menace. Au moment de passer sur le bûcher, Jacques de Molay, grand maître de l'Ordre, maudit le pape, le roi et ses héritiers jusqu'à la treizième génération.
(voir aussi les pages Babelio et Wikipedia consacrées à cette suite romanesque)
• L’auteur François Cavanna a écrit une série de romans sur la lignée des Mérovingiens :
Le Hun blond
451 après J. -C. Surgie des profondeurs de l'Asie, la horde d'Attila submerge l'Europe tandis qu'un infime peuple barbare, celui des Francs, commence à conquérir les restes de l'Empire romain. Dans ce climat tumultueux, temps de chaos, d'alliances éphémères, de pillages et de viols, naît le petit Loup, le « Hun blond », enfant de deux races ennemies. Il grandit dans l'entourage de Childéric, maintenant roi des Francs, que ses pairs déposent et qui se réfugie en Thuringe. C'est à lui, le Hun blond, que sera confiée la mission de ramener d'exil le roi, futur père de Clovis.
La hache et la croix
Lorsque Clovis succède à son père Childéric, les rudes guerriers francs voient d'un œil sceptique ce blanc-bec de quinze ans accéder au pouvoir. A cette époque, la Gaule est divisée en plusieurs royaumes barbares dont les rois, chrétiens mais adeptes de « l'hérésie » arienne, sont subis de mauvaise grâce par le peuple gallo-romain massivement catholique. Le chétif territoire des Francs de Clovis est acculé au royaume de « l'illustrissime et clarissime » Syagrius, ultime vestige de l'Empire romain. Le jeune Clovis se révélera bien vite comme un conquérant redoutable et sans scrupule. D'abord secondé dans ses entreprises par Loup et Otto, ses leudes fidèles, il se lance dans un dessein grandiose et fou : la conquête des Gaules. Quant aux deux compères, ils courront maintes aventures, croisant des pucelles au cœur tendre, des nonnes plus ou moins authentiques, des fous de Dieu, une druidesse au cul sale, une future reine assez surprenante, une Geneviève pas encore tout à fait sainte, des ruffians, des pirates, et même le chevalier Lancelot du Lac...
Le Dieu de Clotilde
Au jeune Clovis, roi des Francs, il reste à conquérir la Gaule entière, et même, pourquoi pas, tout ce qui fut l'Empire romain.
Pour cela, il lui faut d'abord abjurer les dieux du Walhalla et adopter le dieu des chrétiens.
Puissamment secondé par l'évêque Rémi, par sainte Geneviève et, surtout, par l'ambitieuse Clotilde, son épouse, Clovis s'achemine vers le baptême et le sacre, la hache au poing, la ruse en tête.
Loup, le « Hun blond » , et Otto, son compère, chevaliers d'aventure haïs de Clovis, se voient jetés dans la mêlée. Ils retrouvent au passage une survivante des onze mille vierges martyrisées avec sainte Ursule, se lancent à la reconquête du saint chrême, transforment, bien malgré eux, la déroute en victoire, survivent à maints périls, vivent maintes amours et tissent la trame d'une histoire qui deviendra l'Histoire.
Un roman plein de fougue qui revisite avec panache
l'histoire de France.
Le sang de Clovis
C'est l'histoire d'un amour, d'une passion plus forte que la mort même. Fleur insolite et précieuse éclose dans le sanglant bourbier où s'entretue la race maudite issue de Clovis. Pourtant, aimer d'amour ardent la pire ennemie de son père, aimer à en mourir sa propre tante, ajouter l'inceste à la trahison, c'est, en ces temps implacables, mener une partie terrible, une partie dont les enjeux sont des empires quand les protagonistes se nomment Brunehaut et Frédégonde, deux magistrales figures de femmes qui dominent ce siècle d'épouvante.
Après Le Hun Blond, La Hache et la Croix et Le Dieu de Clotilde, Cavanna poursuit sa fracassante fresque mérovingienne, nous entraînant au cœur d'un fabuleux roman d'aventures et d'Histoire.
Les Reines rouges
En ce VIe siècle finissant, le pouvoir, en Gaule, est divisé entre deux femmes qui se disputent la suprématie dans l'empire des Francs : Frédégonde et Brunehaut.
Frédégonde, la souillon splendide et perverse à l'ambition insatiable, a su s'élever au rang de reine régente de Neustrie par l'assassinat de son mari Childéric.
Elle mène une lutte sanglante contre l'aristocratique Brunehaut, reine régente d'Austrasie.
Brunehaut, la très belle et très pure dont l'ambition est tournée vers le bien de ses peuples, contrainte d'user des mêmes armes que sa rivale, devient peu à peu aussi retorse, aussi implacable, aussi terrifiante que Frédégonde.
Petit Loup, petit-fils du Hun Blond, et la jolie Minnhild se trouvent plongés dans une intrigue mortelle quand meurt l'enfant roi, fils de Brunehaut et seul garant de ses droits à régner.
S'ensuivent d'angoissantes péripéties où, sur sombre sauvagerie des temps, brillent quelques hautes figures, telle celle de Grégoire de Tours, celui-là même qui composera l'Histoire des Francs.
L’Adieu aux reines
Dans ces temps épiques, l'Histoire était un formidable roman.
Le VIe siècle s'achève et deux reines, animées par une inexpiable haine, s'apprêtent à mettre les Gaules et l'Europe à feu et à sang.
Si Frédégonde est mue par des tendances dominatrices, des passions et des lubies perverses, Brunehaut est une femme de haute culture qui nourrit des ambitions élevées : fonder un État évolué. Mais cette femme ardente ne recule devant rien pour venger les siens, exterminés par sa rivale.
C'est sur ce boulevard de la cruauté et de la violence que se joue le déclin de la lignée mérovingienne fondée par Clovis.
Complots, sacrifices, trahisons et félonies se succèdent à une cadence accélérée, tandis que Cavanna, lui, s'en donne à cœur joie. Résolument libre et truculent, l'historien et romancier s'empare de cette longue page d'histoire pour notre plus grand plaisir. Sacrément réjouissant !
• Vous aurez peut-être aussi envie de vous plonger dans le cycle d’Ogier d’Argouges, de Pierre Naudin :
Les Lions diffamés
La guerre fait rage entre Philippe VI, roi de France et Edouard III d'Angleterre. L'armada de l'Anglais mouille au large de la Bretagne. Le 24 juin au matin, la bataille navale de l'Ecluse s'engage. La flotte française est anéantie. Un carré de chevaliers restés fidèles à Philippe soupçonnent l'un d'entre eux de trahison.
Godefroy d'Argouges, accusé à tort, tente en vain de confondre le véritable coupable. Devant la puissance du félon, favori de Philippe, Godefroy doit se résigner. Destitué de son rang, le chevalier n'aura dès lors d'autre souci que de protéger le seul témoin du complot : Ogier d'Argouges, son jeune fils. Ogier devra fuir en Périgord, sur les terres du baron Guillaume de Rechignac, son oncle. Il y apprendra les lois de la chevalerie qui lui permettront, un jour futur, de restaurer l'honneur des Argouges.
Le granit et le feu
Ogier d'Argouges a maintenant 17 ans. Ces cinq années passées à Rechignac, auprès de son oncle Guillaume, de ses cousines Claresme et Tancrède, ont fait de lui un jeune homme. Au château, les saisons s'égrènent sur le calendrier d'une vie paisible.
Pourtant une seule idée échauffe le cœur d'Ogier : réparer l'affront fait naguère à son père et se venger de Robert de Blainville. Ogier prépare le voyage qui doit le ramener à Gratot, le château des Argouges. Cependant, la veille de son départ, il doit renoncer. Les Goddons ont débarqué en Périgord, avec à leur tête Robert Knolles, un aventurier inféodé à la cause des Anglais pour qui la prise du château de Rechignac est le nerf de la guerre. Un long siège commence, propice aux excès et aux infamies.
Les fleurs d’acier
De retour à Gratot, Ogier d'Argouges découvre la désolation qu'a entraînée, cinq ans auparavant, la mise au ban de son père. Le château d'Argouges est livré à la ronce et au lierre. Le vieux Godefroid a perdu de sa superbe, les ans et la disette ont eu raison de sa vaillance. Après une brève halte, Ogier reprend la route de Chauvigny où doivent s'affronter les plus grands seigneurs du royaume. Bertrand Guesclin, Godefroid le Boiteux, Guy de Pessac participeront au tournoi. Robert de Blainville, son ennemi de toujours, sera également présent. Le jeune chevalier sait quels périls l'attendent. De plus, il a eu vent d'un complot ourdi contre Philippe par ces héraults à la triste figure. Mais rien n'arrêtera le chevalier d'Argouges, bien décidé à faire de ses joutes royales le théâtre de sa vengeance.
La fête écarlate
Le trône des Valois est en grand danger. Édouard III d'Angleterre, légitime successeur de Philipe le bel, convoite le titre de son cousin Philippe VI, roi de France. 30 000 hommes campent sur les bords de la Somme. De nombreux chevaliers normands se sont ralliés à la cause anglaise. Ogier d'Argouges ne compte pas au nombre des traîtres à la Couronne. Sans relâche, il tente de convaincre le frère du roi, Charles de Valois, d'écarter Richard de Blainville de l'entourage du prince. Rien n'y fait. Le félon poursuit son œuvre. Pendant ce temps, Édouard III conforte sa position. La Bretagne est à feu et à sang. La place de Chavigny est prise. Poissy tombe à son tour. Paris n'est plus qu'à quelques lieues. Ogier d'Argouges demande à son fidèle écuyer, Thierry, de l'apprêter pour la bataille. Il est décidé à donner sa vie pour son prince, en l'honneur des Argouges.
Les noces de fer
Philipe VI est battu. Rien n'arrêtera plus l'Anglais maintenant aux porte de Poitiers. Impuissant, Ogier d'Argouges s'est replié sur ses terres. Vengé de Blainville, le champion du roi observe avec mélancolie le déclin du royaume de France. Auprès de sa compagne Blandine, Ogier goûte un repos bientôt troublé par le grondement sourd des hommes qui repartent au combat. Jean de Normandie et Philippe le Jeune, les deux jeunes fils du roi, rassemblent leurs dernières forces au nord de Paris.
Fuyant un amour infortuné, Ogier s'apprête à retrouver, sous les remparts de Calais, les douleurs et les grandeurs de la guerre.
Le jour des reines
Vendredi 27 juillet 1347. Ce jour-là, dans la soirée, Philippe VI et son armée arrivent devant Calais que les Anglais assiègent en vain depuis un an. Le roi de France commande aussitôt à Ogier d'Argouges d'entraîner à l'assaut de la tour de Sangatte les communiers de Tournai. Afin de courir aisément, le jeune chevalier normand renonce à revêtir son armure. La tour est conquise lorsque surgit devant le champion du roi un homme fervêtu qui engage le combat. Sans protection, Ogier se sait perdu. Alors que désarmé il gît dans l'herbe, perdant son sang par maintes blessures, son vainqueur, Renaud de Cobham, se voit interdire par un autre " Goddon ", Gauthier de Masny, de lui porter le coup de grâce. Ogier reçoit les premiers soins sous la tente de l'ennemi qui l'a sauvé. Il est ensuite emmené en Angleterre. Otage de son bienfaiteur, il se voit attribuer pour gardiennes Ethelinde et Odile de Winslow. Ces singulières créatures sont trop occupés d'elles-mêmes : Ogier s'enfuit. Un archer solitaire, Jack Shirton, lui vient en aide. Dès lors, le Français n'a plus qu'un but : atteindre Bunbury où réside Hugh Calveley en compagnie duquel il s'est évadé, naguère, de la forteresse d'Angle-sur-l'Anglin. Or, Calveley est absent de sa demeure. Après avoir évalué les dangers inhérents à cette entreprise, Shirton propose de gagner Ashby de la Zouche : le dimanche 25 novembre, dans le champ clos où s'illustra jadis Ivanhoe, un grand " pardon d'armes " doit réunir, devant Edouard III, tout ce que l'Angleterre compte de jouteurs émérites. Ainsi seront célébrés les succès que le rival de Philippe VI n'a cessé de remporter en Ecosse et en France. Deux femmes cheminent en compagnie d'Ogier et de Shirton : Elisabeth, dont l'archer s'est épris, et Griselda, une jeune bateleuse. A peine arrivé sur les lieux où galoperont les hommes liges du roi d'Angleterre, Ogier entrevoit parmi des prisonniers son oncle Guillaume de Rechignac chez lequel il a passé ses enfances. Survient ensuite une rencontre plus émouvante encore : Tancrède, sa belle et mystérieuse cousine, est présente, elle aussi. De poignants souvenirs se raniment, cependant qu'un drame se noue, qui s'achèvera en tragédie devant la princesse d'Angleterre la plus adulée : Jeanne de Kent. Pour une fois, Pierre Naudin entraîne ses lecteurs outre-Manche. Ce pari audacieux, on peut affirmer qu'il le gagne. Derrière l'intrigue, dans le flot des aventures d'un Ogier inquiet et dépaysé, on découvrira, y compris la perfection de l'écriture, le même souci du détail exact et la constante volonté de respecter l'Histoire qui font du Cycle d'Ogier d'Argouges un grand succès de librairie.
--Ce texte fait référence à l'édition
L’épervier de feu
De retour sur le sol de ses ancêtres, Ogier découvre un pays de désolation. Le royaume affaibli par des années de guerre subit de plein fouet un fléau plus terrible encore. La morille ! La peste noire décime la population et le chaos règne en maître sur les villes qu'Ogier traverse en route pour Gratot. De ses compagnons d'infortune, peu atteindront la demeure familiale. Tout au long de cette ultime épreuve, Ogier n'aura de cesse d'interroger la providence. Qu'est-il advenu du château des Argouges ? Blandine, sa compagne, Thierry, son fidèle ami, Godefroy d'Argouges ont-ils eu aussi, succombé aux maux qui accablent la France ? Alors que le héraut du roi s'apprête enfin à goûter un repos mérité, se peut-il qu'un Dieu ingrat lui en interdise à tout jamais le droit.
• Des romans d’Alexandre Dumans :
Louis XIV et son siècle
Louis XIV et son siècle est un récit historique écrit par Alexandre Dumas et parut en 1844. Il a été édité peu de temps après le roman Les Trois Mousquetaires.
Le roman de Dumas donne le portrait du roi Louis XIV et de son règne de 1643 à 1715. Le récit revient sur la période de la Fronde, mais également le contexte littéraire et social de l'époque. L'auteur raconte la vie de la cour, les richesses artistiques et le rayonnement du règne de Louis XIV sur le monde.
Le collier de la reine
Le cardinal de Rohan, pour se faire pardonner une offense ancienne, offrit à la reine un collier de grand prix. Cagliostro et une intrigante s'emparèrent de l'affaire, et à coup de stratagèmes, de faux billets, en firent un scandale. Marie-Antoinette, accusée d'adultère et de vol, fut innocentée, mais le discrédit qui la toucha produisit son effet. Il marqua le début de la chute de la monarchie.
Le vicomte de Bragelonne, roman dans lequel Dumas explore le mystère de l’homme au masque de fer.
La Trilogie des guerres de religion :
- La Reine Margot
- La Dame de Monsoreau
- Les Quarante-Cinq
• Le silence du roi, Hadrien de Visme
1610, À Paris, Henri IV, Roi de France, est assassiné de plusieurs coups de couteau à la poitrine dans le quartier des Halles. Au même instant, un moine disparait mystérieusement, emportant avec lui des parchemins d’une valeur inestimable.
2018, Arnaud Vassel, jeune employé des Archives Nationales de France, en est désormais conscient, il ne s’en sortira pas seul. Accusé de meurtre et de recel sur son lieu de travail, il n’a d’autre choix que de fuir. Est-il coupable ? La police parisienne est bien décidée à le croire, d’autant qu’il semble étonnamment bien connaitre l’objet du vol : une carte de Paris, commandée quatre cents ans plus tôt par Henri IV avant de mourir...
Dans une course contre la montre infernale, Arnaud devra refaire surgir les démons du passé pour tenter de révéler le plus grand secret jamais gardé par un roi de France.
• Marie-Antoinette, réal. et scénario de Sofia Coppola ; d'après le livre d'Antonia Fraser
Au sortir de l'adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l'autre sans aménité. Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu'on lui impose. Elle s'évade dans l'ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle. Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent lorsqu'on s'appelle Marie Antoinette ?
• Le roi danse, Gérard Corbiau
A quatorze ans, Louis XIV sait qu'il règnera un jour mais sait aussi que l'on fera tout pour l'empêcher de gouverner. Il en est complexe. Par la danse, où le jeune roi excelle, et grâce à la musique qu'il compose pour lui, Lully le révèle à lui-même puis au monde. Louis devient le Roi-Soleil. Lully et Molière sont les grands ordonnateurs de la magie de son règne. Mais Lully aime le roi d'un amour fou et platonique et croit que celui-ci ne peut se passer de lui. Son aveuglement le perdra et Lully, apres Molière, basculera dans la nuit.
• La reine Margot, réal. et scénario de Patrice Chereau
Août 1572 : Marguerite de Valois, soeur du roi Charles IX, est belle, jeune et catholique. Pour renforcer la France, Catherine de Médicis, sa mère, la marie de force au protestant Henri de Navarre, futur roi Henri IV. Mais le massacre de la Saint-Barthélémy est là qui s'annonce... Sur fond de massacre de la Saint-Barthélemy, une affaire de famille sombre et sanglante, véritable corps-à-corps... Un film habité, puissant, tragique... Une fresque épique et esthétique couleur sang...
• Ridicule / réal. de Patrice Leconte
Versailles, 1780. Le jeune baron Grégoire de Malavoy tente de convaincre les ministres de Louis XVI d’assécher les marais de sa province infestée par les fièvres. Mais avant d’arriver jusqu’au Roi, il devra se faire un nom dans les salons de la Comtesse de Blayac, véritable antichambre du pouvoir, où le bel esprit peut faire une carrière alors qu’un "ridicule" la brise à jamais…
• Que la fête commence / réal. & scénario de Bertrand Tavernier
En France, pendant le premier quart du XVIIIe siècle : le roi Louis XV (arrière petit fils et successeur de Louis XIV) étant mineur, la régence est assurée par son grand-oncle, le duc d'Orléans, débauché notoire, entouré d'une cour de prostituées et de jouisseurs délurés. En Bretagne, le marquis de Pontcallec fomente un complot destiné à renverser le duc au profit du roi Philippe V d'Espagne, petit fils de Louis XIV et oncle du jeune souverain. Il espère ainsi redonner son indépendance à la Bretagne - en la libérant de ses devoirs de vassalité envers le pouvoir parisien - et y proclamer la république. L'abbé Dubois, premier ministre complaisant du régent et manipulateur ambitieux, se charge de mettre fin à la conspiration tout en l'utilisant pour assouvir ses propres ambitions.
(source du résumé : cinémur)
• La mort de Louis XIV / réal. d'Albert Serra
Août 1715. A son retour de promenade, Louis XIV ressent une vive douleur à la jambe. Les jours suivants, le roi poursuit ses obligations mais ses nuits sont agitées, la fièvre le gagne. Il se nourrit peu et s'affaiblit de plus en plus. C'est le début de la lente agonie du plus grand roi de France, entouré de ses fidèles et de ses médecins.
• Si Versailles m'était conté... / réal. & scénario de Sacha Guitry
L'histoire du château de Versailles, depuis Louis XIV jusqu'à nos jours.
• Les adieux à la reine / réal. de Benoît Jacquot ; d'après le roman de Chantal Thomas
En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.
Bonne journée.
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