Question d'origine :
Bonjour, je recherche qui est l'auteur.e et d'où est tirée la citation suivante : "C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas." Partout sur internet on peut trouver qu'il s'agit de Victor Hugo. Plusieurs versions orthographiques de la citation existent, mais toutes lui sont attribuées. Certains sites (rares) affirment même que la citation viendrait de ses Carnets Intimes, mais impossible de mettre la main sur le passage en question dans les Carnets Intimes. J'ai aussi trouvé quelques (rares) sites pour me dire que ce n'était pas Victor Hugo qui avait dit cette phrase, et que la citation lui était faussement attribuée. Bref, comme d'habitude, une citation dont on ne donne pas les sources et dont on ne sait ni qui l'a dite ni d'où elle a été tirée. Mes recherches n'ayant pas parmi de trouver l'origine de la citation, pouvez-vous me dire ce que donneront vos recherches à ce sujet ? Merci d'avance ! E. McCarvey
Réponse du Guichet
Nos recherches ne nous ont pas permis de déterminer la paternité de cette citation. Elle est effectivement attribuée à Victor Hugo sur de nombreux sites mais la source n’est jamais indiquée. Nous n'avons pas trouvé plus d'informations que vous.
Nous avons trouvé mention d’une autre paternité, celle d’Antoine Houdar de La Motte mais nos recherches n’ont pas donné de résultats probants.
La citation est reprise dans des ouvrages récents sur Google livres et elle n’apparaît qu’une seule fois dans Gallica dans un journal des années 1980.
Ces indices semblent indiquer que cette citation n’est pas de Victor Hugo mais qu’elle lui a été attribuée. On parle dans ce cas d’une citation apocryphe. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article Wikipédia sur le sujet.
Les citations apocryphes sont nombreuses, on attribue une phrase à un auteur car il a écrit une phrase similaire ou que l’idée énoncée dans la citation correspond à ses idées.
Bonne journée.
Réponse du Guichet
Un usager, que nous remercions vivement ici, nous a indiqué que cette citation était extraite de " Choses vues (Carnets - Albums - Journaux)" - Œuvres complètes de Victor Hugo, Volume 35 - Tome I aux Éditions Rencontre (1968) et consultable partiellement sur Google Livres en page 145.
La Bibliothèque municipale de Lyon ne conserve pas cette édition, nous ne pouvons donc pas vérifier le texte intégral de cet ouvrage. S'agit-il bien d'une citation de Victor Hugo ou d'une note de Jean Louis Cornuz ? Les versions numérisées de "Choses vues" en ligne sur Gallica, ne nous permettent pas de le vérifier non plus.
Bonne journée.