Question d'origine :
Bonjour,
Dans le cadre d'une étude de la gare des Brotteaux, j'aurais besoin d'informations / photos sur l'évolution architecturale, décoratives et des usages de la Salle des pas perdus dans le temps de sa construction jusqu'à nos jours.
Le mémoire de Madame Violaine Terrin, Les Brotteaux : une gare à deux faces, éd. 1981 aurait été idéal pour répondre à ces questions, mais il n'est malheureusement pas accessible comme le silo ancien est en travaux.
Je vous remercie par avance de votre réponse.
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 18/09/2020 à 08h55
Bonjour,
Le document La gare des Brotteaux : programme et mise en forme pour une mutation de Jacques Monnet présente sommairement la gare des Brotteaux inaugurée le 29 mars 1908 :
La gare se compose d’un bâtiment voyageurs et d’une halle, charpente métallique qui couvre les quais. La halle est accolée à la façade est du bâtiment voyageurs.
D’une longueur de 153 m, le bâtiment voyageurs se compose de trois parties : un avant-corps central, la salle des pas perdus (46 x 16 m2) et de deux ailes non symétriques, le buffet et les salles d’attente au sud, différents locaux de service au nord (respectivement 46 et 61 x 12 m2). La partie centrale atteint 23,70 m de hauteur et les ailes 16,30 m. La structure du bâtiment est en fer et béton coule. Les façades principales et latérales sont en pierre. La façade postérieure est en moellons recouverts de plâtre. Deux sortes de toits recouvrent la gare des Brotteaux : celui du bâtiment central forme un dôme à pans, ceux des ailes sont des toitures à quatre versants. Le tout est recouvert d’ardoises…..
Dans la salle des pas perdus, les murs et le plafond sont en stucs. Le plafond est divisé en cinq caissons carrés au centre desquels sont accrochés les lustres. Les deux peintures placées au-dessus des portes latérales, représentent la ville de Marseille vue du port, côté nord (Charles Lacour, 1909), et le lac Léman sur le mur sud (Antoine Barbier, 1909). Ces peintres comme ceux de la salle de restaurant, sont les représentants les plus en vue de l’Ecole lyonnaise académique de l’époque. Dans la salle de restaurant, les principales décorations sont les boiseries, les miroirs, les staffs et les tableaux. Ceux-ci moins longs mais plus hauts que ceux de la salle des pas perdus, représentent les glaciers de la Meige au nord (Clovis Terreire), et la chaîne du Mont-Blanc au sud (C. Gitier). Le reste de la salle est décoré de fresques.
La salle des pas perdus se trouve au niveau d’accès depuis la place Jules Ferry, s’ouvrant vers la ville. Sa superficie est de 536 m2 (44, 70 x 12, 00) avec une hauteur de 15,00 m. Ces éléments sont issus du mémoire de maîtrise d’histoire de l’art « La gare des Brotteaux » Nadine Morgat, université Lyon II, 1979.
Mais il existe aussi une thèse La gare des Brotteaux de Elise Dierick conservée à la bibliothèque de Lyon 3.
Voici quelques informations trouvées dans l’article
D’autres informations dans ce même numéro mais issues de l'article "
La gare des Brotteaux est répertoriée dans l’Inventaire général du patrimoine culturel.
Vous trouverez plusieurs photographies et certaines modifications apportées à la salle des Pas perdus en cliquant sur l’onglet "Anaf et les Brotteaux" en haut de la première page de ce site www.gare-des-brotteaux.fr.
Voici d’autres photos sur Numelyo, FlickR et Lyon Plus.
Documents consultés :
- Lyon-Brotteaux : vie et mort d'une gare,
- La Part-Dieu : articles de presse /[éd. par] Bibliothèque municipale de Lyon présente des articles concernant la construction de la gare de La Part Dieu parus dans la presse de 1982 à 1984. La gare des Brotteaux est évoquée dans certains de ces articles,
- La gare des Brotteaux à Lyon sur le site le Lyon des gones,
- Dictionnaire historique de Lyon.
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